Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pourquoi payer pour un abonnement Twala ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pourquoi payer pour un abonnement Twala ?

    Twala deviendra payant à partir de la semaine prochaine parce que les abonnements constituent la base de notre modèle économique. Produire une information de qualité nécessite des efforts qui doivent être rémunérés.

    Pour continuer à produire un contenu de qualité, comme nous le faisons depuis le lancement du journal le 15 octobre 2020, nous comptons beaucoup sur notre public, placé au cœur de notre projet éditorial, et nous apprécierons grandement sa compréhension.

    Aucun pays ne peut se développer sans de vrais médias. Pour vraiment lutter contre les fausses nouvelles, il faut être en mesure de produire les « bonnes nouvelles ». Et à cet égard, la question centrale demeure la suivante : à quel prix ?

    Une information de qualité n’a pas de prix, mais elle a un coût élevé. Et pour cela, il faut agir sur le modèle économique propre à tout média, indépendamment de sa forme. Il y a un seul journalisme, quel que soit ses supports technologiques. Puisqu’une presse indépendante est indispensable, l’indépendance des journaux ne se matérialise pas sans un équilibre financier.

    Ainsi, on se retrouve face au défi du financement de la presse. Ses formes de financement sont bien connues, et nous n’allons pas « réinventer la roue ».

    De manière schématique, il y a, d’un côté, le financement par le budget de l’État à travers des aides qui prennent une forme directe en Algérie. Nous le rejetons et luttons pour sa suppression, car ce mode de financement viole les règles de la concurrence et expose les médias au chantage, ses effets sont néfastes sur l’indépendance des contenus. De l’autre, il y a le capital privé. Bien qu’il ait contribué à la construction de plusieurs institutions médiatiques, il reste otage du système rentier produit par l’État et des calculs politiques de ceux qui décident de la distribution de la rente.

    Si le capital privé est nécessaire au développement du journalisme, l’environnement dans lequel les médias opèrent ne stimule pas les investissements, en raison de l’absence de conditions minimales de concurrence loyale qui présupposent la performance et le respect de l’éthique professionnelle.

    Le juge est donc le public qui paie pour la consommation de contenus et les annonceurs qui achètent les espaces publicitaires. La force des journaux devrait être leur professionnalisme et leur crédibilité. C’est précisément les facteurs qui génèrent leurs revenus à travers la vente des contenus et des espaces publicitaires. Et c’est là où réside le dysfonctionnement en Algérie.

    Il n’y a pas de transparence. Le choix des espaces publicitaires n’est pas soumis à une rationalité économique, mais à des règles non professionnelles telles que le favoritisme, la complaisance ou la neutralisation des journaux nuisibles ou plutôt qui dérangent.

    Il existe deux types de journaux électroniques, par exemple, qui ont réussi à se tailler une place sur le marché algérien. Ceux qui réécrivent les communiqués de presse produits par les départements ministériels et les entreprises commerciales. Ces journaux « investissent » seulement dans le référencement et l’amélioration de leur classement par les moteurs de recherche afin de justifier l’inefficace et peu valorisante publicité obtenue grâce à leurs relations. Et, il y a ceux qui mélangent les genres, mêlant leur métier à d’autres activités économiques connexes telles que la communication, les relations publiques, voire l’intelligence économique pour financer leur travail journalistique.

    Ces journaux continueront d’exister tant et aussi longtemps que leurs réseaux de relations se maintiennent. La conclusion c’est qu’il reste peu de journaux qui luttent pour produire des reportages, des enquêtes, des articles de fond, voire à questionner les informations qui leur sont servies.

    En tout cas, pour qu’une presse existe, il faut faire du journalisme. C’est pour cette raison que nous invitons nos publics à s’abonner à Twala afin d’investir dans un journalisme qui produit une information de qualité. Parce que chaque public a le média qu’il mérite.

    Nous ne promettons pas à nos publics d’être les premiers à fournir l’information, mais nous nous engageons à assurer sa fiabilité à une époque où l’information de qualité se fait rare.

    Le journalisme est plus que jamais indispensable. Et c’est précisément pourquoi nous existons. Nous travaillerons avec les moyens dont nous disposons pour fournir un contenu utile à nos publics.

    Nos publics à l’étranger, qui représentent la moitié de notre audience, ne pourront pas (pour l’instant) payer d’abonnements. Ceci est dû au retard accusé par la banque partenaire dans le développement de l’application nécessaire au paiement en devises étrangères. Et, il n’y a, pour l’instant, aucune banque en Algérie qui dispose d’une solution opérationnelle.

    Nous nous excusons auprès de nos lecteurs à l’étranger, c’est indépendant de notre volonté. Nous leur demandons de patienter un petit peu, quelques semaines selon les prévisions de la banque. La décision d’imposer des abonnements malgré tout avec les solutions techniques actuellement disponibles a été difficile, mais cela est nécessaire pour continuer à produire nos contenus.

    Bref, le fil d’actualité de Twala demeure gratuit, mais la navigation dans le reste du journal et ses dix rubriques dans les deux langues nécessitera le paiement d’un abonnement.

    Les abonnements représentent la base de notre modèle économique, bien qu’il inclue une partie de publicité. Notre objectif est de limiter la composante publicitaire dans notre équation d’indépendance.

    Lyas Hallas


    7 janvier 2021
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

  • #2
    twala.info

    un Journal de qualité , des journalistes pro... une perle rare.

    soutien total.
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

    Commentaire

    Chargement...
    X