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Dialogue : ce qu’a dit le FFS à Tebboune

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  • Dialogue : ce qu’a dit le FFS à Tebboune

    Politique Par: Ryad Hamadi 14 Févr. 2021 à 21:24

    Le président Abdelmadjid Tebboune a reçu ce dimanche 14 février une délégation du Front des forces socialistes (FFS), dans le cadre du dialogue politique, qu’il a entamé hier samedi au lendemain de son retour d’Allemagne où il a subi une opération chirurgicale.



    La délégation du FFS était composée de Hakim Belhacel, membre de l’Instance présidentielle, et Youcef Aouchiche, Premier secrétaire national du parti, fondé par feu Hocine Ait Ahmed.




    « Au cours de cet échange, nous avons appelé à prendre des mesures politiques fortes, de nature à rétablir la confiance avec les Algériennes et les Algériens, et à ce que s’exprime une volonté politique réelle pour la consécration du changement », a indiqué le plus vieux parti d’opposition d’Algérie dans un communiqué, publié à l’issue de la rencontre avec le président de la République.

    Parmi les « mesures urgentes » demandées par le FFS, figurent la « libération de tous les détenus d’opinion », « l’ouverture des champs politique et médiatique ainsi que la levée des entraves à l’exercice des libertés fondamentales, individuelles et collectives et « la protection des droits de l’Homme et le bannissement de toutes les restrictions et harcèlements contre les militants politiques, associatifs et syndicaux. »



    Youcef Aouchiche et Hakim Belhacel ont expliqué à Tebboune leur « conviction que seule un dialogue politique sincère, responsable et transparent, visant la construction d’un consensus national, permettra le renforcement et la consolidation du front intérieur pour mettre en échec toute tentative extérieure ou intérieure de porter atteinte à la souveraineté du pays et à l’unité du peuple algérien et pour affronter, en limitant le coût social, les graves difficultés économiques et financières qui s’annoncent ».

    Outre les mesures urgentes qu’il a demandées, le FFS a exposé « les grandes lignes » de son initiative politique de Convention nationale, qui « réunira l’ensemble des forces vives de la nation pour poser les fondements éthiques et politiques pour la consécration du changement et l’édification d’un État de droit et démocratique dans notre pays », selon la même source.

    Aouchiche et Belahcel ont « rappelé aussi la nécessité, dans un monde en plein bouleversement, de projeter le pays sur l’avenir afin de répondre aux aspirations démocratiques légitimes de notre jeunesse en mobilisant les élites et les compétences du pays pour élaborer un vrai projet de développement qui sorte le pays de sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. »

    Le FFS dit que sa délégation a alerté le président de la République sur « les risques d’une nouvelle désaffection populaire et les conséquences sur la cohésion nationale si de nouvelles élections se déroulent dans un climat de tension et d’atteinte aux libertés politiques et si jamais des mesures d’apaisement ne sont pas entreprises. »



    Outre la délégation du FFS, le président Tebboune a reçu samedi et dimanche, les chefs des partis de Jil Jadid (Soufiane Djilali), du Front el Mostakbel (Abdelaziz Belaid), du Mouvement el Bina (Abdelkader Bengrina), d’El Islah (Filali Ghouini) et du MSP (Abderrazak Makri).

    Selon des personnalités ayant participé à ces rencontres, le président Tebboune envisage de dissoudre le Parlement dans les prochains jours et d’opérer un remaniement partiel du gouvernement.
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