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Gisement de Ghar-Djebilet : L’exploitation n’aura pas lieu avant la fin de 2023

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  • Gisement de Ghar-Djebilet : L’exploitation n’aura pas lieu avant la fin de 2023

    KHELIFA LITAMINE 14 FÉVRIER 2021
    L’exploitation effective du projet du gisement de Ghar-Djebilet ne se fera pas avant la fin de 2023, a affirmé hier le ministre des Mines, Mohamed Arkab, qui a annoncé que l’identité du partenaire chinois sera révélée dans les prochains jours, après la finalisation des accords financiers avec lui.

    Arkab, qui était hier l’invité du forum d’El Chaab, a tenu à clarifier que c’est l’entame du projet qui débutera au cours du mois de mars prochain et non son exploitation, comme cela a été compris par une partie de l’opinion publique. «L’exploitation ne se fera pas avant la fin de l’année 2023», a-t-il affirmé.

    Le ministre des Mines a déclaré : «Nous sommes en négociation avec le partenaire chinois, dont le nom sera révélé dans quelques jours, dès qu’on aura fini les négociations sur les conditions financières du projet.» S’expliquant davantage, Arkab a indiqué qu’il y aura la création d’une usine pour les premières extractions, ensuite un complexe qui regroupera l’ensemble des activités du site. «Avec notre partenaire, nous allons utiliser les meilleurs technologie dans l’exploitation du gisement», a-t-il indiqué.

    L’invité de forum d’El Chaab a souligné que le gisement de Ghar-Djebilet est doté d’une stratégie spéciale vue son importance, notamment dans les prochaines années où la consommation nationale passera à 12 millions tonnes de fer par an. Arkab a estimé que l’exploitation de ce gisement est en retard, vue son grand potentiel qui est de 3,5 milliards de tonnes de fer.

    Evoquant l’exploitation de l’or dans le sud du pays, le ministre des Mines a annoncé que durant l’année 2020, l’Armée nationale populaire (ANP) a pu récupérer pas moins de 17 kg d’or chez des trafiquants issus du gisement d’Amesmessa, dans la wilaya de Tamanrasset.

    Cette quantité a été restituée à la société exploratrice ENOR, qui avait elle aussi produit 41 kg, ce qui donne une totalité de 58 kg pour le gisement d’Amesmessa. Une production qui reste loin du potentiel que déteint le gisement, à savoir 45 tonnes, a estimé le même membre du gouvernement.

    Mettre fin à l'exploitation illégale de l'or.

    D’ailleurs, c’est dans l’objectif d’augmenter les capacités de production de l’Algérie en or et lutter contre le trafic de ce métal précieux que l’Algérie a procédé à l’autorisation de l’exploitation artisanale du l’or dans plusieurs sites du Sud. En effet, la semaine dernière, pas moins de 218 sites ont été attribués à de petites entreprises afin d’effectuer une exploitation artisanale.

    Selon les explications du ministre, «il est attendu à ce que ce genre d’exploitation aura une capacité de production de 500 kg d’or par an». En effet, selon le décret ministériel qui a fixé les conditions d’exploitation artisane de l’or, les petites entreprises ou coopératives récoltent les roches d’or et les déposent dans un comptoir de l’ENOR à Tamanrasset, qui se chargera de la production des lingots sans produit chimique.

    Par ailleurs, le ministre a indiqué que son département communiquera prochainement sur l’évolution des réserves d’or dans le pays, estimant les réserves actuelles à 124 tonnes. Arkab a fait aussi savoir que de nouvelles découvertes ont été réalisées à Bordj Badji Mokhtar et Tindouf. «Nous avons découvert d’autres surfaces qui contiennent de l’or, nous allons les donner aux jeunes dans le cadre de l’exploitation artisanale.»

    S’agissant de l’exploitation industrielle, il a indiqué qu’il existe actuellement 5 projets qui portent sur de l’or qui se trouve dans les profondeurs dépassant les 400 m. «Nous avons un cahier des charges et des avis d’appel d’offres seront lancés très bientôt», a-t-il ajouté.

    Pour le projet du complexe de phosphate de Tébessa, le ministre a reconnu qu’il a subi des retards car plusieurs unités sont prévues. De ce fait, de nombreuses modifications ont eu lieu sur le projet. «Nous allons chercher un partenaire technologique qui nous accompagnera dans les prochaines semaines», a encore annoncé Arkab.

  • #2
    Concernant ghar djebilet, voici ce qu'a déclaré le ministre arkab :

    Le ministre des Mines a indiqué que le lancement effectif du projet de prospection du gisement de fer de Ghar-Djebilet aura lieu au plus tard, le mois de mars prochain, avec une entame effective de l’exploitation, vers fin 2023.

    Le ministre a indiqué que le projet de Ghar-Djebilet est considéré parmi les priorités du secteur, d’autant plus que l’Algérie a besoin de produire 12 millions de tonnes de fer, en vue de couvrir les besoins nationaux, la production actuelle ne dépassant pas 5 millions de tonnes.

    Jusqu’à présent, les discussions avec le partenaire chinois se sont achevées, tandis que la dernière étape pour déterminer le financement, devra être achevée, a fait savoir M. Arkab.

    Les discussions avec le partenaire chinois achevées

    Les opérations d’exploitation requièrent l’utilisation de techniques modernes, en vue de la dé-phosphorisation à un taux inférieur à 0,05 %, en collaboration avec le partenaire chinois.
    En vue d’être en mesure d’exploiter économiquement le fer, une dé-phosphorisation à un taux de 0,1% y est requise, ce qui est l’un des défis les plus importants du projet de Ghar-Djebilet et de Mecheri Abdelaziz (160 km au Sud de Tindouf) qui dispose d’une réserve de 3,5 milliards de tonnes de fer, avec une concentration élevé en phosphore jusqu’à 0,8 %.

    Le secteur œuvre en coordination avec les autres départements ministériels (Transports, Ressources en eau et Energie) à assurer les besoins du projet dont le suivi sera assuré par des experts algériens de haut niveau, a indiqué le ministre.

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