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Tiaret: Des fouilles pour retrouver le corps de Ali Maâchi

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  • Tiaret: Des fouilles pour retrouver le corps de Ali Maâchi

    La «bonne nouvelle» était dans l'air depuis plusieurs jours déjà. Assassiné et pendu par les pieds, avec deux autres chahids, au niveau de la place des Martyrs (ex-place Carnot) en plein cœur de la ville de Tiaret, les restes du chantre de la chanson patriotique Ali Maâchi auraient été trouvés non loin de Tiaret.



    En effet, un ancien moudjahid, avant de rendre l'âme, aurait fourni à son fils des informations précieuses sur le lieu où le cadavre de Ali Maâchi a été jeté dans un puits abandonné, non loin du village de Sid El Abed, à Biban Mesbah plus précisément. Informé, le wali de Tiaret a décidé de la mise en place d'une commission mixte, composée de représentants de la direction des moudjahidine, la direction de la culture, de la direction des affaires religieuses, de la Gendarmerie nationale, du musée du moudjahid, d'élus locaux et de la famille du chahid, pour se déplacer sur les lieux et dresser un rapport complet avant d'entamer une opération de fouille en vue d'exhumer les restes de Ali Maâchi, et probablement d'autres moudjahidine qui auraient été jetés dans le même puits.

    Considéré comme l'un des meilleurs ambassadeurs de la révolution algérienne à travers ses paroles et ses compositions, Ali Maâchi, de par l'impact de ses œuvres tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, l'artiste martyr, a incarné le combat pour l'indépendance du pays, avant d'être incarcéré en juin 1958 et exécuté dans sa ville natale, Tiaret. Né le 12 août 1927 à Tiaret, Ali Maâchi a fait des études primaires qu'il a abandonnées pour aider son père agriculteur.

    Par la suite, il rejoint les forces navales de l'armée française dans la ville de Bizerte (Tunisie) pour accomplir son service militaire. En 1953, il fonde une troupe musico-théâtrale qu'il nomme «Saffir Ettarab», après quoi, il se rend à Alger où il suit une formation qui lui permet de travailler en tant qu'ingénieur de son à la radio. Ali Maâchi rejoint les rangs de la guerre de libération en 1957. Il est chargé de faire le tirage et la distribution du texte de l'hymne national. Arrêté et torturé, le chanteur et deux autres camarades -Djilali Benstora et Mohamed Djahlene- sont lâchement assassinés. Leurs corps seront mutilés et pendus par les pieds au niveau de l'ex-place Carnot, un certain 08 juin 1958.

    Le Quotidien d Oran

  • #2
    Il parait que les français ont révélé le lieu de l'enterrement.. est-ce un cadeau au Pouvoir apres le rapport de Stora.pour le pousser a entreprendre un pas similaire

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    • #3
      Du temps de el hirak, il est possible qu’il aurait été jeté en prison comme fut le cas de bouregaa allah ihamhoum tous

      Pas la peine de verser cette larme et renforcer ce sentiment nationaliste toujours en faveur du maintien des mêmes au pouvoir
      Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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