La vidéo ci-dessous montre le journaliste sahraoui Walid El Batal éjecté de sa voiture le 7 juin 2019. Six mois plus tard, il a été condamné à deux ans de prison pour violences policières. L'ONU a demandé au Maroc d'enquêter sur l'arrestation et la torture de Batal.
L'histoire du Sahara Occidental est pleine d’histoires de braves Sahraouis devenus victimes de violations.
En 2010, des dizaines de Sahraouis ont été emprisonnés, la plupart pour avoir participé à l'organisation d'un camp de protestation pacifique que des Sahraouis de tous âges avaient planté dans une zone désertique à l'extérieur de la capitale El Aaiun. Cela avait commencé avec une poignée de Sahraouis et leurs tentes, établissant un petit camp. Au fil des jours, ce groupe est devenu une société parallèle composée de plus de 10 000 personnes. C'était la semaine avant le début du printemps arabe dans les autres pays arabes. L'endroit s’appelle Gdeim Izik.
Le 7 novembre 2010, après des mois de manifestation silencieuse, la police marocaine est intervenue. Des bagarres ont éclaté entre la police et des Sahraouis exaspérés. Des policiers et des civils sahraouis sont morts au cours des affrontements. Le Maroc n'a pas permis aux observateurs étrangers, aux médias ou même à la mission de l'ONU d'accéder au camp. Trois ans après, un groupe de 25 civils sahraouis a été condamnés par un tribunal militaire marocain pour leur participation présumée à l'organisation du camp, la plupart des peines allant de 20 ans à perpétuité. Sept ans plus tard, l'affaire a fait l'objet d'un appel devant un tribunal civil, mais les peines ont été pour la plupart maintenues. En 2020, la cour de cassation marocaine a de nouveau confirmé les peines.
La seule preuve contre les hommes sont des aveux obtenus sous la torture.
L'histoire du Sahara Occidental est pleine d’histoires de braves Sahraouis devenus victimes de violations.
En 2010, des dizaines de Sahraouis ont été emprisonnés, la plupart pour avoir participé à l'organisation d'un camp de protestation pacifique que des Sahraouis de tous âges avaient planté dans une zone désertique à l'extérieur de la capitale El Aaiun. Cela avait commencé avec une poignée de Sahraouis et leurs tentes, établissant un petit camp. Au fil des jours, ce groupe est devenu une société parallèle composée de plus de 10 000 personnes. C'était la semaine avant le début du printemps arabe dans les autres pays arabes. L'endroit s’appelle Gdeim Izik.
Le 7 novembre 2010, après des mois de manifestation silencieuse, la police marocaine est intervenue. Des bagarres ont éclaté entre la police et des Sahraouis exaspérés. Des policiers et des civils sahraouis sont morts au cours des affrontements. Le Maroc n'a pas permis aux observateurs étrangers, aux médias ou même à la mission de l'ONU d'accéder au camp. Trois ans après, un groupe de 25 civils sahraouis a été condamnés par un tribunal militaire marocain pour leur participation présumée à l'organisation du camp, la plupart des peines allant de 20 ans à perpétuité. Sept ans plus tard, l'affaire a fait l'objet d'un appel devant un tribunal civil, mais les peines ont été pour la plupart maintenues. En 2020, la cour de cassation marocaine a de nouveau confirmé les peines.
La seule preuve contre les hommes sont des aveux obtenus sous la torture.
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