ALGERIEPART PLUS
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14 FÉVRIER 2021
Contrairement à ce que laissent croire les déclarations du ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali, les constructeurs mondiaux ne se bousculent pas au portillon de son ministère pour présenter leurs dossiers de candidatures afin d’obtenir le précieux agrément qui leur permettra d’importer des véhicules neufs en Algérie. Pour le moment, aucun constructeur de grande envergure n’a manifesté son intérêt pour importer des véhicules neufs et de les commercialiser en Algérie. Aucun de ces constructeurs n’a entamé la moindre négociation pour lancer également des projets industriels consistant à mettre en place des usines de montage de véhicules neufs, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations.
Officiellement, le ministère de l’Industrie a instauré l’impossibilité pour les entreprises étrangères d’activer dans l’importation des véhicules neufs. ”Le secteur est réservé aux nationaux résidant”, avait fait savoir à maintes reprises Ferhat Ait Ali d’après lequel “le rôle des constructeurs est d’expédier les voitures aux ports”. Partant de ce principe, les constructeurs mondiaux étaient contraints de s’associer avec des opérateurs locaux publics ou privés qui auront l’exclusivité de les représenter sur le marché algérien pour pouvoir ensuite commercialiser localement leurs véhicules. Cette organisation mise en place par les autorités algériennes a découragé totalement les constructeurs les plus prestigieux dans le monde qui n’affichent plus aucun engouement pour s’implanter en Algérie en raison de l’instabilité politique et juridique permanente dont souffre le pays.
Selon les informations que nous avons pu confirmer, les marques françaises, Peugeot, Renault ou Citroën ont décidé ainsi de se retirer tout bonnement du marché algérien en refusant de s’associer avec des acteurs privés qui ne présentent aucune garantie de fiabilité et craignent une nouvelle crise d’instabilité institutionnelle dans le pays. Le célèbre constructeur allemand Volkswagen a fait de même et les appels qui lui ont été lancés par le gouvernement algérien n’ont pas du tout suscité son engouement. Le géant allemand a refusé de négocier avec des partenaires privés ou publics algériens pour commercialiser ses véhicules en Algérie et préfère éviter de nouvelle turbulences à la suite de l’épisode malheureux de son partenaire SOVAC qui sombre dans la faillite à la suite de la condamnation de ses patrons, les frères Oulmi, à 10 ans et 5 ans de prison ferme par la Cour d’Alger le 21 octobre 2020.
Quelles sont donc les marques de véhicules qui vont être importées et commercialisées en Algérie ? Selon nos investigations, un seul dossier avance à un rythme satisfaisant au niveau du ministère de l’Industrie. Il s’agit du constructeur chinois Chery représenté par son nouveau distributeur privé Auto Leader Company, une entreprise appartenant aux frères Attia, des hommes d’affaires très discrets originaires de Sétif qui ont fait fortune dans le secteur de la distribution des médicaments et produits pharmaceutiques.
Pour l’heure, c’est le seul dossier qui risque d’aboutir prochainement à condition de répondre convenablement aux quelques réserves émises par la Commission technique interministérielle mise sur pied aux fins d’examen des demandes des opérateurs économiques désirant exercer l’activité de concessionnaires de véhicules neufs. Excepté le représentant et distributeur de Chery, aucun autre dossier n’a connu un taux d’avancement jugé satisfaisant, a-t-on encore constaté au cours de nos investigations.
Un seul dossier a attiré encore l’attention au ministère de l’Industrie. Il s’agit de celui d’Aures Passenger Cars, une société privée créée par l’un des frères du milliardaire déchu Hassan Larbaoui, le propriétaire de l’ancienne usine KIA Algérie à Batna, et condamné définitivement à 4 années de prison ferme par la Cour d’Alger le 28 janvier 2021. Décidément, cette société veut reprendre à son compte la commercialisation des véhicules du constructeur sud-coréen KIA en Algérie.
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14 FÉVRIER 2021
Contrairement à ce que laissent croire les déclarations du ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali, les constructeurs mondiaux ne se bousculent pas au portillon de son ministère pour présenter leurs dossiers de candidatures afin d’obtenir le précieux agrément qui leur permettra d’importer des véhicules neufs en Algérie. Pour le moment, aucun constructeur de grande envergure n’a manifesté son intérêt pour importer des véhicules neufs et de les commercialiser en Algérie. Aucun de ces constructeurs n’a entamé la moindre négociation pour lancer également des projets industriels consistant à mettre en place des usines de montage de véhicules neufs, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations.
Officiellement, le ministère de l’Industrie a instauré l’impossibilité pour les entreprises étrangères d’activer dans l’importation des véhicules neufs. ”Le secteur est réservé aux nationaux résidant”, avait fait savoir à maintes reprises Ferhat Ait Ali d’après lequel “le rôle des constructeurs est d’expédier les voitures aux ports”. Partant de ce principe, les constructeurs mondiaux étaient contraints de s’associer avec des opérateurs locaux publics ou privés qui auront l’exclusivité de les représenter sur le marché algérien pour pouvoir ensuite commercialiser localement leurs véhicules. Cette organisation mise en place par les autorités algériennes a découragé totalement les constructeurs les plus prestigieux dans le monde qui n’affichent plus aucun engouement pour s’implanter en Algérie en raison de l’instabilité politique et juridique permanente dont souffre le pays.
Selon les informations que nous avons pu confirmer, les marques françaises, Peugeot, Renault ou Citroën ont décidé ainsi de se retirer tout bonnement du marché algérien en refusant de s’associer avec des acteurs privés qui ne présentent aucune garantie de fiabilité et craignent une nouvelle crise d’instabilité institutionnelle dans le pays. Le célèbre constructeur allemand Volkswagen a fait de même et les appels qui lui ont été lancés par le gouvernement algérien n’ont pas du tout suscité son engouement. Le géant allemand a refusé de négocier avec des partenaires privés ou publics algériens pour commercialiser ses véhicules en Algérie et préfère éviter de nouvelle turbulences à la suite de l’épisode malheureux de son partenaire SOVAC qui sombre dans la faillite à la suite de la condamnation de ses patrons, les frères Oulmi, à 10 ans et 5 ans de prison ferme par la Cour d’Alger le 21 octobre 2020.
Quelles sont donc les marques de véhicules qui vont être importées et commercialisées en Algérie ? Selon nos investigations, un seul dossier avance à un rythme satisfaisant au niveau du ministère de l’Industrie. Il s’agit du constructeur chinois Chery représenté par son nouveau distributeur privé Auto Leader Company, une entreprise appartenant aux frères Attia, des hommes d’affaires très discrets originaires de Sétif qui ont fait fortune dans le secteur de la distribution des médicaments et produits pharmaceutiques.
Pour l’heure, c’est le seul dossier qui risque d’aboutir prochainement à condition de répondre convenablement aux quelques réserves émises par la Commission technique interministérielle mise sur pied aux fins d’examen des demandes des opérateurs économiques désirant exercer l’activité de concessionnaires de véhicules neufs. Excepté le représentant et distributeur de Chery, aucun autre dossier n’a connu un taux d’avancement jugé satisfaisant, a-t-on encore constaté au cours de nos investigations.
Un seul dossier a attiré encore l’attention au ministère de l’Industrie. Il s’agit de celui d’Aures Passenger Cars, une société privée créée par l’un des frères du milliardaire déchu Hassan Larbaoui, le propriétaire de l’ancienne usine KIA Algérie à Batna, et condamné définitivement à 4 années de prison ferme par la Cour d’Alger le 28 janvier 2021. Décidément, cette société veut reprendre à son compte la commercialisation des véhicules du constructeur sud-coréen KIA en Algérie.
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