Entre 2015 et 2017, le prince a dépensé 1,18 milliard de dollars pour des vacances de prestige
C’est l’une des destinations les plus chères au monde. L’île privée de Velaa, dans l’atoll de Noonu, au cœur de l’océan indien. Le propriétaire tchèque y a aménagé 50 villas flottantes luxueuses dotées chacune de son personnel de service et d’un majordome. Salles de bains à ciel ouvert, héliport, golfe, bar à champagne, cuisine gastronomique assurée, notamment, par deux chefs français. C’est là que le prince saoudien Mohammed ben Salmane, surnommé MBS, 29 ans, a passé ses vacances en 2015, désertant les résidences familiales de la Côte d’Azur ou de Marbella.
150 mannequins
Le prince, alors ministre de la Défense et aujourd’hui vice-Premier ministre, a défrayé la chronique, selon Bradley Hope et Justin Scheck, deux journalistes auteurs de « Blood and Oil : Ruthless Quest for Global Power de Mohammed bin Salman”, sorti à l’automne 2020-, par le train somptuaire de sa villégiature. Pour distraire ses invités, 150 mannequins, venues du Brésil et de Russie, et des musiciens comme Pitbull ou la pop star Psy et son tube “Gangnam Style”. Coût du séjour : 50 millions de dollars. Une aubaine pour les 300 employés du complexe : alors que leur salaire moyen tourne autour de 1 200 dollars mensuels, ils ont reçu une prime de confidentialité de 5 000 dollars chacun. Le prince, en effet, craignait de choquer les Saoudiens lassés des dépenses exorbitantes des familles dirigeantes.
Les 300 employés du complexe ont reçu une prime de confidentialité de 5 000 dollars chacun.
En 2015, MBS avait aussi déboursé 458 millions de dollars pour acquérir le yacht du milliardaire russe Yuri Scheffer, le “Serene”, dessiné par l’architecte naval Espen Oeino.
Mohammed ben Salmane est devenu le numéro 2 du royaume après la mort du roi Abdallah, en janvier 2015, l’accession au trône de son père et l’éviction de son cousin Mohammed bin Nayef. L’enfance du prince, qui gère son image via son compte Twitter (2 millions d’abonnés) et les réseaux sociaux, a été racontée par Rachid Sekkai, son professeur privé d’anglais, recruté en 1996, au journaliste du New York Times Ben Hubbard dans “MBS : The Rise to Power of Mohammed Bin Salmane”, en 2020.
Sud ouest
C’est l’une des destinations les plus chères au monde. L’île privée de Velaa, dans l’atoll de Noonu, au cœur de l’océan indien. Le propriétaire tchèque y a aménagé 50 villas flottantes luxueuses dotées chacune de son personnel de service et d’un majordome. Salles de bains à ciel ouvert, héliport, golfe, bar à champagne, cuisine gastronomique assurée, notamment, par deux chefs français. C’est là que le prince saoudien Mohammed ben Salmane, surnommé MBS, 29 ans, a passé ses vacances en 2015, désertant les résidences familiales de la Côte d’Azur ou de Marbella.
150 mannequins
Le prince, alors ministre de la Défense et aujourd’hui vice-Premier ministre, a défrayé la chronique, selon Bradley Hope et Justin Scheck, deux journalistes auteurs de « Blood and Oil : Ruthless Quest for Global Power de Mohammed bin Salman”, sorti à l’automne 2020-, par le train somptuaire de sa villégiature. Pour distraire ses invités, 150 mannequins, venues du Brésil et de Russie, et des musiciens comme Pitbull ou la pop star Psy et son tube “Gangnam Style”. Coût du séjour : 50 millions de dollars. Une aubaine pour les 300 employés du complexe : alors que leur salaire moyen tourne autour de 1 200 dollars mensuels, ils ont reçu une prime de confidentialité de 5 000 dollars chacun. Le prince, en effet, craignait de choquer les Saoudiens lassés des dépenses exorbitantes des familles dirigeantes.
Les 300 employés du complexe ont reçu une prime de confidentialité de 5 000 dollars chacun.
En 2015, MBS avait aussi déboursé 458 millions de dollars pour acquérir le yacht du milliardaire russe Yuri Scheffer, le “Serene”, dessiné par l’architecte naval Espen Oeino.
Mohammed ben Salmane est devenu le numéro 2 du royaume après la mort du roi Abdallah, en janvier 2015, l’accession au trône de son père et l’éviction de son cousin Mohammed bin Nayef. L’enfance du prince, qui gère son image via son compte Twitter (2 millions d’abonnés) et les réseaux sociaux, a été racontée par Rachid Sekkai, son professeur privé d’anglais, recruté en 1996, au journaliste du New York Times Ben Hubbard dans “MBS : The Rise to Power of Mohammed Bin Salmane”, en 2020.
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