MAROC
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 24/02/2020 - 15:22
Manifestation pour défendre la liberté d’expression et dénoncer la “campagne de répression” qui cible les internautes qui critiquent les institutions sur les réseaux sociaux, le 9 janvier 2020, à Rabat (Maroc).
Sur la pancarte au premier plan : “Liberté pour les enfants du peuple”, et sur la pancarte à l’arrière-plan : les hashtags #FreeKoulchi (Libérez-les tous) et #FreeBouda (Libérez Bouda), pour Abdelali Bahmad, 35 ans, défenseur des droits humains surnommé Bouda et arrêté en décembre 2019. PHOTO / FADEL SENNA / AFP.Manifestation pour défendre la liberté d’expression et dénoncer la “campagne de répression” qui cible les internautes qui critiquent les institutions sur les réseaux sociaux, le 9 janvier 2020, à Rabat (Maroc).
Sur la pancarte au premier plan : “Liberté pour les enfants du peuple”, et sur la pancarte à l’arrière-plan : les hashtags #FreeKoulchi (Libérez-les tous) et #FreeBouda (Libérez Bouda), pour Abdelali Bahmad, 35 ans, défenseur des droits humains surnommé Bouda et arrêté en décembre 2019. PHOTO / FADEL SENNA / AFP.
Plusieurs citoyens marocains ont fait l’objet d’arrestations pour avoir critiqué le régime marocain sur les réseaux sociaux. Des voix s’élèvent avec la création du hashtag #FreeKoulchi (Libérez-les tous).
“Moul Kaskita” (Celui qui porte une casquette) : au Maroc, on le surnomme comme ça. Mohamed Sekkaki, jeune youtubeur marocain, a écopé d’une peine de quatre ans de prison ferme et d’une amende de 40 000 dirhams (3 800 euros) pour avoir critiqué le roi Mohammed VI ou des institutions de l’État à travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
Le tribunal de Settat, ville située au sud de Casablanca, a confirmé, mardi 18 février, le jugement du youtubeur. Celui-ci a été arrêté le 30 novembre 2019 après la publication d’une vidéo contenant “des injures à l’encontre des citoyens marocains et des propos touchant à leur dignité et à leurs institutions constitutionnelles”, rapporte le journal marocain Al-Yaoum 24.
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 24/02/2020 - 15:22
Manifestation pour défendre la liberté d’expression et dénoncer la “campagne de répression” qui cible les internautes qui critiquent les institutions sur les réseaux sociaux, le 9 janvier 2020, à Rabat (Maroc).
Sur la pancarte au premier plan : “Liberté pour les enfants du peuple”, et sur la pancarte à l’arrière-plan : les hashtags #FreeKoulchi (Libérez-les tous) et #FreeBouda (Libérez Bouda), pour Abdelali Bahmad, 35 ans, défenseur des droits humains surnommé Bouda et arrêté en décembre 2019. PHOTO / FADEL SENNA / AFP.Manifestation pour défendre la liberté d’expression et dénoncer la “campagne de répression” qui cible les internautes qui critiquent les institutions sur les réseaux sociaux, le 9 janvier 2020, à Rabat (Maroc).
Sur la pancarte au premier plan : “Liberté pour les enfants du peuple”, et sur la pancarte à l’arrière-plan : les hashtags #FreeKoulchi (Libérez-les tous) et #FreeBouda (Libérez Bouda), pour Abdelali Bahmad, 35 ans, défenseur des droits humains surnommé Bouda et arrêté en décembre 2019. PHOTO / FADEL SENNA / AFP.
Plusieurs citoyens marocains ont fait l’objet d’arrestations pour avoir critiqué le régime marocain sur les réseaux sociaux. Des voix s’élèvent avec la création du hashtag #FreeKoulchi (Libérez-les tous).
“Moul Kaskita” (Celui qui porte une casquette) : au Maroc, on le surnomme comme ça. Mohamed Sekkaki, jeune youtubeur marocain, a écopé d’une peine de quatre ans de prison ferme et d’une amende de 40 000 dirhams (3 800 euros) pour avoir critiqué le roi Mohammed VI ou des institutions de l’État à travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
Le tribunal de Settat, ville située au sud de Casablanca, a confirmé, mardi 18 février, le jugement du youtubeur. Celui-ci a été arrêté le 30 novembre 2019 après la publication d’une vidéo contenant “des injures à l’encontre des citoyens marocains et des propos touchant à leur dignité et à leurs institutions constitutionnelles”, rapporte le journal marocain Al-Yaoum 24.
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