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Un nouvel appel d’offres de l’Algérie fait augmenter le cours du blé

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  • Un nouvel appel d’offres de l’Algérie fait augmenter le cours du blé

    Un appel d’offres international lancé par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a une nouvelle fois fait grimper les cours européens du blé, portés par la perspective de nouvelles exportations françaises de blé vers l’Algérie, rapporte ce mercredi l’agence Reuters via le site Business Recorder.

    Le cours du blé s’est établi à 227 euros la tonne ce mardi à 16 h 49, en hausse de 1,4% et atteignant son plus haut niveau depuis la semaine dernière, le 9 février précisément. « L’appel d’offres algérien soutient clairement Matif (Euronext) », estime un acteur du marché du blé, cité par la même source.

    L’Office algérien interprofessionnel des céréales a lancé un appel d’offres pour l’acquisition de 50 000 tonnes de blé stipulant que la livraison devrait être effectuée spécifiquement vers deux ports, ceux de Mostaganem et Tenes.
    La taille relativement petite des ports garantit virtuellement que le blé commandé proviendra de l’Union européenne, en particulier la France, étant donné qu’il n’est pas possible d’expédier de petites cargaisons en provenance de fournisseurs plus éloignés à l’image de l’Argentine.

    Ce n’est pas la première fois qu’un appel d’offres de l’Algérie fait augmenter les cours du blé. Fin janvier, les cours du blé européen avaient également augmenté de 1,4%, portés par la vente conséquente de maïs américain vers la Chine et soutenus par la perspective d’un nouvel appel d’offres international par l’OAIC qui solliciterait la demande en blé européen. Fin décembre, le cours du blé européen avait augmenté de 0,5%, porté par un appel d’offre international de l’OAIC.

    Selon le département de l’Agriculture américain (USDA), la consommation de blé de l’Algérie pour la saison 2020/2021 devrait s’établir entre 10,7 et 11 millions de tonnes, tandis que la production locale de blé diminuera de 5,1% à 3,75 millions de tonnes au cours de la même période.
    Alors que l’Algérie ne devrait être en mesure de satisfaire qu’entre 34% et 36% de ses besoins en blé, l’OAIC devrait par conséquent importer entre 5 et 8 millions de tonnes de blé en 2020/2021, précise l’USDA.
    L’OAIC ne communique pas sur les achats de blé, ni sur les besoins du pays.
    TSA
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