l ghorba, ce terme difficilement traduisible en français, qui se rapproche d’exil, fait frissonner tout Algérien expatrié. Son omniprésence dans la culture algérienne s’exprime partout, tant l’immigration est importante.
Cette nostalgie touche différemment chaque Algérien, mais quelles sont les choses qui leur manquent le plus ? Qu’est ce qui fait que l’on ne peut pas retrouver certaines choses en Europe, et plus particulièrement en France ?
Le contact humain
Lorsque l’on rencontre d’autres Algériens, dans n’importe quelle ville française, le premier sujet qui est évoqué ce sont les relations sociales. La famille, souvent, bien sûr.
Les repas partagés tous ensemble, la proximité avec ses parents. Mais aussi la famille au sens plus large, ce qui est très difficile à retrouver en France. C’est-à-dire la famille au sens algérien du terme, composée de toutes les générations, des cousins éloignés, des voisins.
De tous ceux que l’on aime et avec qui on se retrouve lors des gaâdates, ces soirées improvisées où chacun peut venir sans avoir besoin d’une invitation ou d’un rendez-vous comme en France.
Les conversations
Outre le lien familial, la nostalgie des relations sociales du quotidien est puissante. Du plus petit village à la plus grande ville, les Algériens vivent avec leurs voisins. Dans les villes, dire bonjour à chaque habitant de la houma est primordial, chaque personne vivant dans le quartier a son rôle à jouer, son petit surnom.
On va voir le même commerçant dans son alimentation générale préférée, acheter les mêmes tomates chez le marchand qui nous a vus grandir. Même lorsque l’on sort de son quartier, critiquer l’actualité avec le taxieur, parler de météo avec la vieille dame qui attend le bus, sont autant d’interactions qui manquent cruellement aux Algériens de la diaspora.
Cet état d’esprit est très difficile à reproduire en France où l’anonymat domine, notamment dans les villes. Les relations sociales se sont appauvries avec le développement de grandes villes, si la France avait auparavant un esprit de village, il n’existe presque plus avec l’exode rural, la disparition des marchés ou des petits bars de quartiers.
Le Ramadan à l’algérienne
Ce manque est souvent plus vif au moment du Ramadan. Le mois de jeûne est si particulier en Algérie, qu’il devient impossible de le reproduire dans un pays non musulman où le rythme de vie est totalement différent.
L’adhan, les grands ftours familiaux ou avec les amis, le bruit simultané et soudain des couverts au moment du Maghreb est ce qui manque le plus aux Algériens de l’étranger.
Même si dans beaucoup de quartiers algériens de France on tente de recréer l’ambiance ramadanesque du pays, comme à Barbès à Paris, Noailles à Marseille ou encore la Guillotière à Lyon. Rien n’égale celle de l’Algérie.
A suivre ..........
Cette nostalgie touche différemment chaque Algérien, mais quelles sont les choses qui leur manquent le plus ? Qu’est ce qui fait que l’on ne peut pas retrouver certaines choses en Europe, et plus particulièrement en France ?
Le contact humain
Lorsque l’on rencontre d’autres Algériens, dans n’importe quelle ville française, le premier sujet qui est évoqué ce sont les relations sociales. La famille, souvent, bien sûr.
Les repas partagés tous ensemble, la proximité avec ses parents. Mais aussi la famille au sens plus large, ce qui est très difficile à retrouver en France. C’est-à-dire la famille au sens algérien du terme, composée de toutes les générations, des cousins éloignés, des voisins.
De tous ceux que l’on aime et avec qui on se retrouve lors des gaâdates, ces soirées improvisées où chacun peut venir sans avoir besoin d’une invitation ou d’un rendez-vous comme en France.
Les conversations
Outre le lien familial, la nostalgie des relations sociales du quotidien est puissante. Du plus petit village à la plus grande ville, les Algériens vivent avec leurs voisins. Dans les villes, dire bonjour à chaque habitant de la houma est primordial, chaque personne vivant dans le quartier a son rôle à jouer, son petit surnom.
On va voir le même commerçant dans son alimentation générale préférée, acheter les mêmes tomates chez le marchand qui nous a vus grandir. Même lorsque l’on sort de son quartier, critiquer l’actualité avec le taxieur, parler de météo avec la vieille dame qui attend le bus, sont autant d’interactions qui manquent cruellement aux Algériens de la diaspora.
Cet état d’esprit est très difficile à reproduire en France où l’anonymat domine, notamment dans les villes. Les relations sociales se sont appauvries avec le développement de grandes villes, si la France avait auparavant un esprit de village, il n’existe presque plus avec l’exode rural, la disparition des marchés ou des petits bars de quartiers.
Le Ramadan à l’algérienne
Ce manque est souvent plus vif au moment du Ramadan. Le mois de jeûne est si particulier en Algérie, qu’il devient impossible de le reproduire dans un pays non musulman où le rythme de vie est totalement différent.
L’adhan, les grands ftours familiaux ou avec les amis, le bruit simultané et soudain des couverts au moment du Maghreb est ce qui manque le plus aux Algériens de l’étranger.
Même si dans beaucoup de quartiers algériens de France on tente de recréer l’ambiance ramadanesque du pays, comme à Barbès à Paris, Noailles à Marseille ou encore la Guillotière à Lyon. Rien n’égale celle de l’Algérie.
A suivre ..........
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