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Algérie: Huile de table : augmentations anarchiques des prix et début d’une inquiétante pénurie

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  • Algérie: Huile de table : augmentations anarchiques des prix et début d’une inquiétante pénurie

    Huile de table : augmentations anarchiques des prix et début d’une inquiétante pénurie en Algérie

    Les prix de l’huile de table ont connu une inquiétante augmentation sur les marchés en Algérie. Les prix de la principale huile de table, la plus consommée en Algérie, à savoir la fameuse marque Elio fabriquée par le groupe CEVITAL, ont augmenté durant ces 15 dernières jours de 590 Da jusqu’à 670 Da pour le bidon d’huile de 5 litres. En plus de cette cherté excessive qui pénalise les consommateurs algériens dont le pouvoir d’achat ne cesse de reculer à cause des conséquences financières de la pandémie de la COVID-19, un début de pénurie a commencé à s’emparer des marchés nationaux.

    Effectivement, depuis le début du mois de ce février, l’huile de table du groupe CEVITAL manque cruellement dans les étals des supermarchés et magasins de produits alimentaires dans plusieurs régions du pays à commencer par les banlieues de la capitale Alger, a appris Algérie Part auprès de plusieurs commerçants qui se plaignent de l’indisponibilité de cette huile de table.

    Il est à rappeler que le groupe privé Cevital appartenant à Issad Rebrab est premier producteur d’huile en Algérie avec des parts de marchés qui varient de 60 jusqu’à 65% en Algérie. Le groupe CEVITAL domine outrageusement le marché de l’huile de table en Algérie et sa marque Elio est la plus consommée et demandée par les consommateurs algériens.

    Néanmoins, force est de constater, attestent nos sources, que des augmentations des prix ont touché également les autres marques d’huile de table comme AFIA du group Savola originaire de l’Arabie Saoudite ou SAFIA de l’ex-entreprise publique COGRAL, privatisée en 2006 au profit des milliardaires déchus les frères Kouninef. Les prix de ces huiles beaucoup moins populaires que la marque du groupe CEVITAL ont tout de même augmenté de 570 Da jusqu’à 650 Da.

    Il faut savoir que ces augmentations des prix sont totalement illégales. Depuis 2011, l’Etat algérien avait convenu avec les producteurs de plafonner les prix à consommateur de l’huile et du sucre, respectivement à 600 DZD le bidon d’huile de 5 litres, à 90 DZD le kilo de sucre en vrac et à 95 DZD le kilo de sucre emballé. La loi donc prescrit des augmentations de l’huile de table qui dépassent les 600 Da pour le bidon d’huile de 5 litres. Or, selon nos investigations, les commerçants commencent à contourner cette interdiction prétextant la chute de la valeur du dinar et la dévaluation de la monnaie qui fait fondre leurs marges bénéficiaires. Les commerces détaillants imputent ces augmentations des prix « sauvages » aux dépositaires grossistes qui distribuent les bidons d’huile à travers le pays.

    Au cours de ces investigations, Algérie Part a recueilli des témoignages de dépositaires grossistes qui confirment leurs décisions d’augmenter les prix d’au moins 15 % « afin de répercuter les pertes encaissées à cause de la chute de la valeur du dinar ». Les détaillants, de leur côté, se contentent d’une augmentation de 5 % pour répercuter le coût de cette dévaluation. Mais ces décisions demeurent illégales au regard du dispositif réglementaire imposé par l’Etat algérien depuis 2011 à la suite des émeutes « du sucre et de l’huile de janvier » 2011. Des commerçants ont assuré à Algérie Part que lors des opérations de contrôle des inspecteurs des directions territoriales du commerce, les commerçants masquent ces augmentations pour ne pas tomber sous coup de la loi.

    Cependant, même lorsque les autorités se mobilisent pour lutter contre les augmentations anarchiques des prix, elles se retrouvent confrontées à un nouveau problème délicat : le début de pénurie de l’huile de table sur le marché national. Plusieurs grossistes ont assuré à Algérie Part que les livraisons du groupe CEVITAL commencent à baisser depuis plusieurs jours et des rumeurs fusent de partout pour annoncer une réduction de la production au cours du mois de Ramadhan. Des rumeurs qui ne sont pas confirmées par un canal officiel puisque le groupe CEVITAL observe le silence sur ces questions très sensibles. Selon des sources « officieuses » au sein du groupe CEVITAL, la direction veut négocier avec le gouvernement des augmentations des prix car l’effondrement progressif du dinar algérien ne permet plus de vendre une huile de table à 600 Da le bidon de 5 litres. Le gouvernement ne veut surtout pas entendre parler de cette option qui va indigner et révolter une rue d’ores et déjà bouillonnante à cause de l’aggravation de la mal-vie et de la misère sociale depuis le début de la pandémie de la COVID-19, voire depuis 2019 à cause de l’instabilité politique que traverse l’Algérie.

    Malheureusement, les rumeurs ont suscité un début de panique sur les marchés et les grossistes stockent des quantités importantes d’huile de table sans les revendre aux détaillants pour parer à une éventuelle crise au mois de Ramadhan, la période pendant laquelle la consommation nationale d’huile de table connaît des pics vertigineux en raison des traditions culinaires algériennes. Plusieurs commerçants détaillants ont confirmé à Algérie Part que des fabricants de gâteaux traditionnels algériens ont pris d’assaut le marché pour acheter de grosses quantités d’huile de table afin constituer des stocks qui leur garantiront le maintien de leur activité pendant le mois sacré du Ramadhan, la période la plus importante pour leurs activités commerciales. Ce rush sur l’huile de table a fini par aggraver le problème des augmentations anarchiques des prix du bidon de 5 litres. Les autorités algériennes n’ont toujours réagit officiellement face à ce problème socio-économique.
    algeriepartplus

  • #2
    Semmar dit Semsar sait-il que le combat du peuple algérien n'est pas contre la famine mais contre la corruption et l'abrutissement, exactement ce qu'il pratiquait lui quand il était ici, surplace.

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    • #3
      Penurie? Aucune trace de penuries sinon chez les alarmistes, semmar et co.

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      • #4
        El-NiNo
        Semmar dit Semsar sait-il que le combat du peuple algérien n'est pas contre la famine mais contre la corruption et l'abrutissement, exactement ce qu'il pratiquait lui quand il était ici, surplace.
        Tu dis vrai dans un sens.

        Mais dans un autre sens, et avec la crise économique que vie le peuple qui s'intensifie, le couteau arrive maintenant à l'os avec toutes les augmentations de tous les produits alimentaires.

        D'ailleurs, ce n'est pas Semmar qui a décidé de cette augmentation substantielles sur l'huile de table, un produit de 1ère nécessité.

        Et il a raison d'alerter l'opinion publique et les autorités des conséquences d'une telle augmentation. Ne pas en parler et se taire pour un journaliste, c'est faire preuve d'absurdité et de beaucoup d''inconséquence !

        durant ces 15 dernières jours de 590 Da jusqu’à 670 Da pour le bidon d’huile de 5 litres.
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #5
          ramadhan aux portes
          meskin elguellil:22:

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          • #6
            670 Da pour le bidon d’huile de 5 litres
            Soit 44 DH !

            Arrêtez de vous plaindre. Si l'huile de table n'était pas subventionnée, elle vous coûterait autour de 1097 dinars, comme au Maroc. oeilfermé









            Je comprends pourquoi les autorités algériennes ne veulent pas ouvrir les frontières terrestres. Les prix des produits de base sont outrageusement bas.

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            • #7
              Arrêtez de vous plaindre. Si l'huile de table n'était pas subventionnée, elle vous coûterait autour de 1097 dinars, comme au Maroc. oeilfermé
              Le Smig Marocain est 45% superieur... mais effectivement, la politique des subventions tout azimuths a piégé toute l'economie algerienne.
              Dernière modification par ayoub7, 18 février 2021, 17h19.
              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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              • #8
                Arrêtez de vous plaindre. Si l'huile de table n'était pas subventionnée, elle vous coûterait autour de 1097 dinars, comme au Maroc.
                Elle est aussi subventionnée au Maroc comme le sucre, la farine ...

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                • #9
                  Non, l'huile n'est pas subventionnée au Maroc.

                  Les produits subventionnés par l'Etat sont:

                  Le gaz Butane

                  Le Sucre

                  Le blé tendre

                  Source: Ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration.
                  Département des Affaires Générales et de la Gouvernance .

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                  • #10
                    Hakim, de mémoire, le bidon le moins cher d'huile de table cinq litres tourne autours de 65 dh

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                    • #11
                      Encore une bande de clébards qui spéculent sur la nourriture ?
                      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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