Spoutnik-V, le vaccin russe paré au décollage au Maroc ?
Le 18 février 2021
Des discussions entre Rabat et Moscou sont dans les tuyaux depuis quelques mois concernant l’acquisition du vaccin russe. La Russie, comme la Chine, envisage de déployer son vaccin dans un cadre stratégique qui semble davantage pris au sérieux dans le monde qu’au moment où Spoutnik-V était annoncé comme le premier vaccin anti-Covid prêt.
La Russie a fait de son sérum un produit au caractère hautement politique, mais aussi géopolitique. La fusée pharmaceutique Spoutnik-V bien partie pour s’approcher de l’orbite marocaine ? L’idée n’est pas incongrue, loin de là, et les contacts sont réels.
Le vaccin, sur lequel le président russe Vladimir Poutine mise beaucoup, pourrait bien être l’invité surprise d’une campagne de vaccination qui avance bon train dans le royaume, le cap des deux millions de piqûres ayant été franchi ce 18 février. C’est que le sérum développé par Moscou commence à convaincre en dehors de ses frontières, et en particulier les plus sceptiques. Autorisé dans 26 pays, le vaccin russe fait de l’œil à l’Union européenne qui adopte désormais un autre discours alors qu’elle s’était montrée réticente au départ.
Telquel
Le 18 février 2021
Des discussions entre Rabat et Moscou sont dans les tuyaux depuis quelques mois concernant l’acquisition du vaccin russe. La Russie, comme la Chine, envisage de déployer son vaccin dans un cadre stratégique qui semble davantage pris au sérieux dans le monde qu’au moment où Spoutnik-V était annoncé comme le premier vaccin anti-Covid prêt.
La Russie a fait de son sérum un produit au caractère hautement politique, mais aussi géopolitique. La fusée pharmaceutique Spoutnik-V bien partie pour s’approcher de l’orbite marocaine ? L’idée n’est pas incongrue, loin de là, et les contacts sont réels.
Le vaccin, sur lequel le président russe Vladimir Poutine mise beaucoup, pourrait bien être l’invité surprise d’une campagne de vaccination qui avance bon train dans le royaume, le cap des deux millions de piqûres ayant été franchi ce 18 février. C’est que le sérum développé par Moscou commence à convaincre en dehors de ses frontières, et en particulier les plus sceptiques. Autorisé dans 26 pays, le vaccin russe fait de l’œil à l’Union européenne qui adopte désormais un autre discours alors qu’elle s’était montrée réticente au départ.
Telquel
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