Air Cosmos 17/02/2021 16:12 | Baptiste Guillou
La cité état s'appuie sur le SAMP/T d'Eurosam pour se doter d'une bulle de protection globale
Le spectre du Haut-Karabakh
Le 17 décembre 2020, le ministre de la défense Singapourien a annoncé la mise en service du « Island Air Defence System » (IADS). On en sait désormais un peu plus sur ce réseau de combat qui va permettre à la RSAF (Republic of Singapore Air Force) d’assurer une protection 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et sur 360 degrés de son espace aérien. Si Singapour n'est pas encore confronté à des menaces directes, ses dirigeants se montrent inquiets des derniers retours d’expériences qui ont vu des drones à bas-coût neutraliser en Arménie ou en Arabie Saoudite, des défenses aériennes qui n’étaient pas intégrées dans un système global.
Redondance de capteurs et IA
L’IADS qui a été pour la première fois conceptualisé en 2006 se base sur la combinaison de radars et de capteurs civils et militaires. Ces systèmes de détection sont intégrés dans un même réseau sécurisé, et l’analyse est effectuée par une IA (Intelligence Artificielle) qui coordonne les différentes unités. Sa capacité d’action va de lutte anti-drones aux missions anti-balistique grâce notamment au SAMP/T de la JV Eurosam entre MBDA et Thales, qui utilise l'Aster 30.
Préparer le futur
Conçu par l’Agence de défense, de science et de technologie (DSTA), ce système se sonde sur une architecture ouverte permettant l’ajout ou la suppression de moyens et d’unités. A terme, la RSAF entend y intégrer un système C-RAM (Counter-Artillery/Rocket/Missiles) complet face aux nouvelles menaces émergentes.
La cité état s'appuie sur le SAMP/T d'Eurosam pour se doter d'une bulle de protection globale
Le spectre du Haut-Karabakh
Le 17 décembre 2020, le ministre de la défense Singapourien a annoncé la mise en service du « Island Air Defence System » (IADS). On en sait désormais un peu plus sur ce réseau de combat qui va permettre à la RSAF (Republic of Singapore Air Force) d’assurer une protection 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et sur 360 degrés de son espace aérien. Si Singapour n'est pas encore confronté à des menaces directes, ses dirigeants se montrent inquiets des derniers retours d’expériences qui ont vu des drones à bas-coût neutraliser en Arménie ou en Arabie Saoudite, des défenses aériennes qui n’étaient pas intégrées dans un système global.
Redondance de capteurs et IA
L’IADS qui a été pour la première fois conceptualisé en 2006 se base sur la combinaison de radars et de capteurs civils et militaires. Ces systèmes de détection sont intégrés dans un même réseau sécurisé, et l’analyse est effectuée par une IA (Intelligence Artificielle) qui coordonne les différentes unités. Sa capacité d’action va de lutte anti-drones aux missions anti-balistique grâce notamment au SAMP/T de la JV Eurosam entre MBDA et Thales, qui utilise l'Aster 30.
Préparer le futur
Conçu par l’Agence de défense, de science et de technologie (DSTA), ce système se sonde sur une architecture ouverte permettant l’ajout ou la suppression de moyens et d’unités. A terme, la RSAF entend y intégrer un système C-RAM (Counter-Artillery/Rocket/Missiles) complet face aux nouvelles menaces émergentes.