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Sarkozy obtient son meilleur résultat en Israël et des plus mauvais en Algérie

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  • Sarkozy obtient son meilleur résultat en Israël et des plus mauvais en Algérie

    En effet, le candidat de l’UMP n’a récolté que 19,5 % des voix contre 80,5 % pour sa rivale socialiste Ségolène Royale, selon les chiffres officiels rendus publics hier par le ministère français des Affaires étrangères. Sur les 23 255 Français inscrits en Algérie, 4 739 ont pris part au vote, soit 20,4 % pour 4 691 bulletins exprimés.
    3 775 «Français d’Algérie» ont opté pour Mme Royale contre seulement 916 pour M. Sarkozy. Seuls les chiffres obtenus au niveau de l’Islande (13 %) et du Népal (18,5 %) sont pire que ceux récoltés par Sarkozy en Algérie. Par contre, Nicolas Sarkozy a obtenu son meilleur score en Israël, 90,7 %.
    Pour sa part Ségolène Royale a réalisé son score le plus élevé en Islande avec 87 % des voix en sa faveur. A l’échelle maghrébine, Sarkozy a réalisé son meilleur score au Maroc, où le taux de participation a atteint 59,5 % (12 888 électeurs) en obtenant 51,9 % contre 48,1 % pour Royale.
    En Tunisie, le candidat de l’UMP a obtenu 29,5 % contre 70,5 % pour la candidate du PS. Globalement, sur les 821 919 Français inscrits à l’étranger, 346 310 ont pris part au vote, soit un taux de participation de 42,1 %. Sarkozy a obtenu 183 613 voix (54 %) et Mme Royale 156 480 voix (46 %).
    Pour rappel, M. Sarkozy a été élu par 53,06 % des voix contre 46,94 % à sa rivale. Il pourra se prévaloir de ce score sans appel, doublé d’une très forte participation (84 %), pour mener les réformes radicales qu’il a annoncées aux Français.
    Inquiétude en Afrique Mais comme le montrent les réactions en Afrique et dans certaines capitales arabes, le nouveau président français a du pain sur la planche pour rassurer sur ses intentions sur des dossiers sensibles comme l’adhésion de la Turquie à l’UE, le conflit arabo-israélien ou l’immigration clandestine, principalement africaine.
    A titre d’exemple, à Bamako, le président de l’Association des expulsés du Mali (AEM), Ousmane Diarra, joint par l’AFP à Bamako, a déclaré que «lorsqu’on a [su] que Sarkozy a été élu, on a eu peur, très peur. C’est un gars qui a des lois très sévères sur l’immigration au détriment des Maliens et des Ouest-Africains candidats au départ», a ajouté ce responsable, à l’origine d’une campagne contre la venue de M. Sarkozy en mai 2006 au Mali.
    «L’élection de Sarkozy n’a pas suscité un grand enthousiasme en Afrique», a pour sa part relevé Alioune Tine, le secrétaire exécutif de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), une ONG basée à Dakar. «Il a tenté de séduire l’électorat lepéniste avec les thèmes de l’extrême droite.
    Il a heurté de front la sensibilité des Africains, à l’intérieur comme à l’extérieur», a-t-il souligné. Les «masses populaires africaines considèrent [Sarkozy] comme le ténor d’une France [...] retranchée derrière ses barricades, opposant sans cesse un refus crispé au continent noir», écrit de son côté le quotidien progouvernemental sénégalais le Soleil.
    A Kinshasa, le Potentiel (indépendant) renchérit : M. Sarkozy «ne voit en l’Afrique que l’immigration qui fait mal à la France» et «ignore tout ce que l’Afrique apporte à France et à la francophonie». Grands espoirs en Israël Les médias israéliens s’attendaient pour leur part à «une ère nouvelle dans les relations franco-israéliennes», comme l’annonce un titre du quotidien populaire Yédiot Aharonot.
    «Les origines juives du prochain président catholique français ont suscité de grands espoirs à Jérusalem», relevait le journal qui ajoute qu’«il est à présent tenu de faire face au défi du nucléaire iranien». «La politique de Sarkozy se veut avant tout en rupture avec le passé», analyse pour l’AFP le politologue libanais Joseph Bahout, enseignant à l’IEP (Institut d’études politiques) de Paris.
    «Mais sa tâche sera d’autant plus rude qu’il succède à un homme, Jacques Chirac, dont le geste diplomatique envers le monde arabe était surtout empreint de considérations affectives et personnelles, et parfois d’un certain paternalisme bienveillant pour ses dirigeants», souligne ce spécialiste du Proche-Orient.
    Pour l’heure, la victoire de Nicolas Sarkozy a suscité une grande satisfaction en Israël et au sein des organisations juives dans le monde, tranchant avec les commentaires plutôt sobres dans le monde arabe et en Iran, à l’exception du Hezbollah libanais qui s’est aussitôt mis en position d’ouvrir un dialogue avec la France.
    Le parti chiite – qualifié de «terroriste» par Nicolas Sarkozy en septembre alors qu’il était ministre de l’Intérieur – a rapidement félicité M. Sarkozy, l’invitant toutefois à mener une politique «plus équilibrée» au Liban et dans la région.
    La banlieue parisienne accuse le coup En France, les banlieues déshéritées de la région parisienne accusaient le coup hier après l’élection de Nicolas Sarkozy, l’ex-ministre de l’Intérieur partisan d’une immigration «maîtrisée» et du retour à l’ordre, saluée par des échauffourées et des centaines de voitures brûlées.
    «C’est le choc. Un choc attendu, mais les gens ne voulaient pas y croire. Il n’y a jamais eu autant de mobilisation (pour participer au vote, NDLR) dans les banlieues. Les gens sont déçus», selon Mohammed Chirani, du collectif «Votez banlieues !».
    La direction de la police nationale a jugé que la présidentielle n’avait «pas amené de grands mouvements de violences urbaines dans les quartiers sensibles», mais a cependant recensé hier matin 737 voitures incendiées (contre 70 à 100 par nuit en temps normal) et 592 interpellations au cours des incidents qui ont émaillé la nuit.
    Les banlieues défavorisées, où se mêlent habitants originaires du Maghreb et d’Afrique noire et Français «de souche» de condition modeste, ont voté en masse pour la socialiste Ségolène Royal. Il ne s’agissait pas tant de voter «pour Ségolène Royal, mais contre Sarkozy, qui a fait du problème des banlieues son fond de commerce électoral», a souligné M. Chirani, issu d’une famille immigrée de la Grande Borne, une gigantesque cité au sud de Paris.
    - Le Jeune Independant

  • #2
    Nicolas Sarkozy a obtenu son meilleur score en Israël, 90,7 %.
    Rien d'etonnant, ils sont connu pour priviligier le vote communautaire avant tout autre chose.
    80,5 % pour sa rivale socialiste Ségolène Royale,
    Les francais vivant en Algerie ont l'air d'etre plus inteligents, c'est tant mieux pour l'Algerie, la competence est toujour la bienvenue

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    • #3
      Les médias israéliens s’attendaient pour leur part à «une ère nouvelle dans les relations franco-israéliennes», comme l’annonce un titre du quotidien populaire Yédiot Aharonot.
      «Les origines juives du prochain président catholique français ont suscité de grands espoirs à Jérusalem», relevait le journal qui ajoute qu’«il est à présent tenu de faire face au défi du nucléaire iranien».

      Oui, comme tout pays du monde ayant ratifié le traité de non proliferation nucleaire....

      combien d'ogive illegale pour israel deja? 220?

      Le liban c'etait une guerre ou un film d'action?
      Dernière modification par reeeeeverblu, 08 mai 2007, 20h28.

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