- L’écrivain Jacob Cohen décrypte la normalisation avec Israël
Après avoir réuni tous les ingrédients d’une poudrière en Afrique du Nord, le Makhzen est désormais prêt à jouer le rôle de la mèche.
(..).
«A l'aube des années 80, le Mossad va s'entendre avec Hassan II pour le recrutement d'un conseiller spécial en la personne d'André Azoulay, juif marocain natif d'Essaouira, mais qui a fait toute sa carrière à Paris en tant que banquier», soutient Cohen, notant que ce personnage fait très probablement partie des 45 000 (une estimation réaliste) «sayanim», ces juifs nationaux qui, par patriotisme sioniste, acceptent de collaborer avec le Mossad dans le cadre de leurs activités professionnelles, assurant que «l'objectif du conseiller royal était de préparer le terrain à l'acceptation des relations entre le Royaume chérifien et le régime sioniste.
Au sujet de la question sahraouie l'écrivain a soutenu que la diplomatie américaine a d'autres moyens de réviser la décision de Trump, en revenant aux négociations pour le règlement du conflit au Sahara occidental. Il a assuré que l'avenir du Sahara occidental reste ouvert malgré l'annonce de l'ancien président américain. «Trump nous a habitués à ces annonces tonitruantes qui rompent avec les usages diplomatiques et surtout avec les équilibres délicats qui sauvegardent le consensus», a indiqué Jacob Cohen-.
L'Expression.dz
Après avoir réuni tous les ingrédients d’une poudrière en Afrique du Nord, le Makhzen est désormais prêt à jouer le rôle de la mèche.
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«A l'aube des années 80, le Mossad va s'entendre avec Hassan II pour le recrutement d'un conseiller spécial en la personne d'André Azoulay, juif marocain natif d'Essaouira, mais qui a fait toute sa carrière à Paris en tant que banquier», soutient Cohen, notant que ce personnage fait très probablement partie des 45 000 (une estimation réaliste) «sayanim», ces juifs nationaux qui, par patriotisme sioniste, acceptent de collaborer avec le Mossad dans le cadre de leurs activités professionnelles, assurant que «l'objectif du conseiller royal était de préparer le terrain à l'acceptation des relations entre le Royaume chérifien et le régime sioniste.
Au sujet de la question sahraouie l'écrivain a soutenu que la diplomatie américaine a d'autres moyens de réviser la décision de Trump, en revenant aux négociations pour le règlement du conflit au Sahara occidental. Il a assuré que l'avenir du Sahara occidental reste ouvert malgré l'annonce de l'ancien président américain. «Trump nous a habitués à ces annonces tonitruantes qui rompent avec les usages diplomatiques et surtout avec les équilibres délicats qui sauvegardent le consensus», a indiqué Jacob Cohen-.
L'Expression.dz
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