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En 2035, la France comptera quatre nouveaux sous-marins nucléaires, discrets “comme un banc de crevettes"

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  • En 2035, la France comptera quatre nouveaux sous-marins nucléaires, discrets “comme un banc de crevettes"

    Capital Publié le 19/02/2021 à 19h17

    Les sous-marins français de troisième génération pourraient être livrés à partir de 2035. Ils embarqueront 16 missiles nucléaires.

    Les descendants du "Redoutable", le premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins français (SNLE) mis en 1971 se rapprochent. La France a amorcé vendredi la conception de ses sous-marins de troisième génération, appelés à incarner à partir de 2035 la composante océanique de sa force de dissuasion nucléaire. "J’ai le plaisir de vous annoncer aujourd’hui le lancement en réalisation du programme (...), quatre sous-marins dont les performances remarquables permettront de garantir, dans la durée, la crédibilité opérationnelle de la composante océanique de notre dissuasion", a annoncé la ministre des Armées Florence Parly sur le site de la Direction générale de l'armement (DGA) de Val-de-Reuil (Eure).

    Un contrat de "plusieurs milliards d'euros" a été notifié pour la phase dite de "conception générale" de ces submersibles livrables à partir de 2035, selon son cabinet. Paris a déjà autorisé l'an passé l'engagement de 5,1 milliards d'euros pour ce programme. Il s'agit de remplacer les SNLE de la classe Le Triomphant en service et lancés entre 1994 et 2008. D'où leur qualification de "SNLE 3G", pour troisième génération. La phase de "conception générale", permettant de définir précisément les composants principaux du bâtiment, doit durer cinq ans et la première tôle être découpée en 2023 pour des submersibles ayant vocation à naviguer jusqu'en 2090.

    La France considère la dissuasion comme son assurance-vie face aux menaces contre ses intérêts existentiels. Et plus encore que la composante aéroportée, les SNLE français, au nombre de quatre pour en avoir un en permanence en patrouille, "constituent le socle de la stratégie nucléaire", rappelle Corentin Brustlein, directeur de recherches à l'Institut français des relations internationales (IFRI). Une fois en mer avec 16 missiles nucléaires à son bord, le sous-marin "se dilue dans l'océan" afin de ne pas être repéré. "Leur indétectabilité fait leur invulnérabilité afin qu'ils puissent être un instrument de représailles face à un agresseur potentiel", explique-t-il à l'Agence France-Presse. Et donc le dissuader d'agir.

    De nombreux sous-marins en circulation

    Toutes les puissances nucléaires ont ou aspirent à développer une composante sous-marine ou à la renouveler. Les Etats-Unis doivent remplacer leurs 14 sous-marins de classe Ohio par 12 sous-marins de classe Columbia à partir de 2031. Les Britanniques doivent renouveler les leurs (4) à partir de 2028. La Russie dispose à nouveau d'une dizaine de bâtiments. Et la Chine qui, "pendant longtemps avait des SNLE qui existaient sur le papier, fait désormais de vraies patrouilles" avec ses six sous-marins Jin. Sans compter "la Corée du Nord (qui) investit également cette technologie", selon Corentin Brustlein.

    Les futurs sous-marins français seront "un peu plus longs et un peu plus lourds" que les SNLE actuels (138 mètres pour 14.300 tonnes en plongée), explique-t-on chez Naval Group, maître d'oeuvre industriel du programme avec TechnicAtome, chargé des chaufferies nucléaires. Ils seront également composés d'un équipage mixte de 110 personnes. La dissuasion "interdit à l’adversaire de miser sur le succès de l’escalade, de l’intimidation ou du chantage et en cela, elle a une vocation profondément pacifique", a rappelé la ministre.

    La discrétion acoustique est essentielle


    Sur le plan technique, "il y aura des briques technologiques en filiation avec les bâtiments en service et quelques domaines dans lesquels il y a des ruptures technologiques liées à la furtivité", confie-t-on chez Naval Group. Tout repose sur la discrétion acoustique. Le SNLE 3G "entendra mieux et se défendra mieux, tout en étant plus silencieux : il ne sera pas plus bruyant qu’un banc de crevettes", selon Mme Parly.

    L'enjeu est donc de concevoir des bâtiments "discrets au moment de leur entrée en service mais aussi sur les 30-35 ans de leur durée de vie" et d'identifier les ruptures potentielles dans les technologies de détection, explique Corentin Brustlein. Les premières études ont commencé il y a déjà 10 ans chez Naval Group. Le programme représentera 100 millions d'heures de travail d'ici le lancement du dernier de la série en 2050 pour le groupe et 200 sociétés partenaires. Car un SNLE est l'équipement le plus complexe qui soit, rappelle l'entreprise : "C'est une base de lancement (spatial) de Kourou, une centrale nucléaire et un village de 110 personnes dans un navire de 140 mètres, le tout sous l'eau".
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    la France comptera quatre nouveaux sous-marins nucléaires,
    Il faut alerter les canards.

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    • #3
      D ici 2035 y aura des radars qui detect l indétectable
      If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
      You have to have a dream so you can get up in the morning....

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      • #4
        Les radars quantiques.
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          Ils ont peur des Chinois. Je me demande si les chinois contrôleront a des prix bas le Maroc.
          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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