Rachid Nekkaz propose des négociations directes avec El-Mouradia et annonce une plainte contre le directeur de la prison de Koléa
ALGERIEPART PLUS
20 FÉVRIER 2021
L’opposant algérien Rachid Nekkaz n’a pas perdu de temps avant de revenir sur la scène politique. L’ex-détenu politique remis en liberté vendredi soir à une heure tardive a fait des propositions pour une sortie de crise en Algérie.
Rachid Nekkaz a clairement suggéré dans une interview accordée ce samedi à Berbère TV de lancer des négociations directes avec le locataire du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, Abdelmadjid Tebboune. « Pour l’indépendance du pays, nous avons conclu les accords d’Evian. Aujourd’hui, je propose les accords d’El-Mouradia. Et pourquoi pas négocier directement avec Tebboune et l’Armée ? », a expliqué sans aucun ambages l’opposant algérien qui a été incarcéré arbitrairement pendant plus de 14 mois, à savoir du 4 décembre 2019 jusqu’à hier 19 février 2020.
« Je propose de nommer les 10 avocats les plus représentatifs du Hirak pour mener ces négociations avec la Présidence et sortir avec une feuille de route qui pourra permettre à l’Algérie de dépasser la crise actuelle », a souligné sur un ton très sérieux et sincère Rachid Nekkaz. Ce dernier n’a pas manqué de souligner que le Président Abdelmadjid Tebboune est en ce moment malade et affaibli. De ce point de vue, il ne pourra pas continuer à gérer la situation actuellement critique de l’Algérie. « Je propose que le Président joue le rôle de l’arbitre qui doit trancher sur les questions fondamentales liées à la sécurité du pays. Et en parallèle, il nous faut un gouvernement de transition nationale composé par des technocrates et des techniciens qui pourront gérer la crise actuelle », résume ainsi Rachid Nekkaz.
L’homme qui avait tenté depuis 2014 de lancer un parti politique en Algérie, mais sans qu’il soit agréé, a annoncé enfin qu’il porte plainte contre le directeur de la prison de Koléa. Ce haut responsable de l’administration pénitentiaire est accusé gravement d’avoir falsifié le dossier médical de Rachid Nekkaz.
Selon le témoignage de l’opposant, la direction de la prison de Koléa a effectué des bilans sanguins non-conformes et truqués pour sous-estimer la gravité de la tumeur cancéreuse dont il souffrait. « Ils ont utilisé les résultats d’une autre personne » pour masquer la maladie qui fait tant de mal à Rachid Nekkaz. La justice algérienne devra enquêter sur ces accusations gravissimes qui auraient pu mettre en péril la vie d’un détenu politique.
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20 FÉVRIER 2021
L’opposant algérien Rachid Nekkaz n’a pas perdu de temps avant de revenir sur la scène politique. L’ex-détenu politique remis en liberté vendredi soir à une heure tardive a fait des propositions pour une sortie de crise en Algérie.
Rachid Nekkaz a clairement suggéré dans une interview accordée ce samedi à Berbère TV de lancer des négociations directes avec le locataire du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, Abdelmadjid Tebboune. « Pour l’indépendance du pays, nous avons conclu les accords d’Evian. Aujourd’hui, je propose les accords d’El-Mouradia. Et pourquoi pas négocier directement avec Tebboune et l’Armée ? », a expliqué sans aucun ambages l’opposant algérien qui a été incarcéré arbitrairement pendant plus de 14 mois, à savoir du 4 décembre 2019 jusqu’à hier 19 février 2020.
« Je propose de nommer les 10 avocats les plus représentatifs du Hirak pour mener ces négociations avec la Présidence et sortir avec une feuille de route qui pourra permettre à l’Algérie de dépasser la crise actuelle », a souligné sur un ton très sérieux et sincère Rachid Nekkaz. Ce dernier n’a pas manqué de souligner que le Président Abdelmadjid Tebboune est en ce moment malade et affaibli. De ce point de vue, il ne pourra pas continuer à gérer la situation actuellement critique de l’Algérie. « Je propose que le Président joue le rôle de l’arbitre qui doit trancher sur les questions fondamentales liées à la sécurité du pays. Et en parallèle, il nous faut un gouvernement de transition nationale composé par des technocrates et des techniciens qui pourront gérer la crise actuelle », résume ainsi Rachid Nekkaz.
L’homme qui avait tenté depuis 2014 de lancer un parti politique en Algérie, mais sans qu’il soit agréé, a annoncé enfin qu’il porte plainte contre le directeur de la prison de Koléa. Ce haut responsable de l’administration pénitentiaire est accusé gravement d’avoir falsifié le dossier médical de Rachid Nekkaz.
Selon le témoignage de l’opposant, la direction de la prison de Koléa a effectué des bilans sanguins non-conformes et truqués pour sous-estimer la gravité de la tumeur cancéreuse dont il souffrait. « Ils ont utilisé les résultats d’une autre personne » pour masquer la maladie qui fait tant de mal à Rachid Nekkaz. La justice algérienne devra enquêter sur ces accusations gravissimes qui auraient pu mettre en péril la vie d’un détenu politique.
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