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La sonnette d’alarme de l’avocat Bakouri Amiouche concernant la justice algérienne
Dans un live Facebook l’avocat Bakouri Amirouche a expliqué ce qui se passe sur la scène politique, et celle de la justice depuis le discours du président Tebboune, et depuis l’annonce de la fameuse grâce présidentielle.
Pour l’avocat Bakouri, il était de son « devoir », devant l’histoire, de ne pas laisser passer cela, et de faire son travail d’avocat, explique t-il
L’avocat se dit navré aussi, qu’il n y ait eu aucun parti politique, ni même le Conseil des magistrats, dont le devoir est de lever le voile sur un évènement non seulement historique, mais aussi flou.
« La libération de certains détenus est la résultante d’un effort juridique basé, et émanant du discours du président, car, et c’est la le problème, un président de la république, de quelque pays qui soit, n’a de pouvoir de gracier uniquement les détenus dont les jugements sont définitifs, or que, Dalila Touat n’est pas sortie suite à la grâce présidentielle, Dalila Touat, ni Rachid Nekkaz, ni Khaled Drareni.. » décriait t-il, avant de poursuivre : « l’article 127-128 » du droit des procédures pénales, explique bien cela, et détaille les procédures de libération »
« Une preuve en soit que la justice n’est pas indépendante.. Ou allons-nous comme cela ? ayez pitié de la justice.. » S’exclamait l’avocat, avant de s’attrister du constat qui selon lui atteste que :
« Il y a clairement des personnes qui utilisent la justice aujourd’hui à des fins politiques »
Voici d’autres questions soulevées par l’avocat :
« Comment se fait-il que le ministère de la justice fasse un communiqué ? le ministre de la justice représente le pouvoir exécutif, et non pas un pouvoir juridique.. »
« Je me demande si c’est tout cela n’est qu’un subterfuge politique, ou si c’est vraiment une main tendue, le temps nous le dira, en tout cas le Hirak se poursuivra, car la justice n’est surement pas indépendante aujourd’hui. »
Vidéo intégrale :
Casbah Tribune
20/02/2021
Pour l’avocat Bakouri, il était de son « devoir », devant l’histoire, de ne pas laisser passer cela, et de faire son travail d’avocat, explique t-il
L’avocat se dit navré aussi, qu’il n y ait eu aucun parti politique, ni même le Conseil des magistrats, dont le devoir est de lever le voile sur un évènement non seulement historique, mais aussi flou.
« La libération de certains détenus est la résultante d’un effort juridique basé, et émanant du discours du président, car, et c’est la le problème, un président de la république, de quelque pays qui soit, n’a de pouvoir de gracier uniquement les détenus dont les jugements sont définitifs, or que, Dalila Touat n’est pas sortie suite à la grâce présidentielle, Dalila Touat, ni Rachid Nekkaz, ni Khaled Drareni.. » décriait t-il, avant de poursuivre : « l’article 127-128 » du droit des procédures pénales, explique bien cela, et détaille les procédures de libération »
« Une preuve en soit que la justice n’est pas indépendante.. Ou allons-nous comme cela ? ayez pitié de la justice.. » S’exclamait l’avocat, avant de s’attrister du constat qui selon lui atteste que :
« Il y a clairement des personnes qui utilisent la justice aujourd’hui à des fins politiques »
Voici d’autres questions soulevées par l’avocat :
« Comment se fait-il que le ministère de la justice fasse un communiqué ? le ministre de la justice représente le pouvoir exécutif, et non pas un pouvoir juridique.. »
« Je me demande si c’est tout cela n’est qu’un subterfuge politique, ou si c’est vraiment une main tendue, le temps nous le dira, en tout cas le Hirak se poursuivra, car la justice n’est surement pas indépendante aujourd’hui. »
Vidéo intégrale :
Casbah Tribune
20/02/2021
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