"Je me retire de la vie politique".
Royal va-t-elle suivre l'exemple de Jospin? C'est assurément ce qu'elle a de mieux à faire aujourd'hui ! C'est aussi notre désir d'avenir (proche) à nous et sans doute celui de nombre de militants socialistes.
Après une campagne lamentable durant laquelle elle a abaissé la présidentielle à un niveau jamais atteint, Royal a finalement réduit à néant les espoirs de la gauche. Elle aura réussi à dégouter jusque dans ses propres rangs socialistes. Du jamais vu ! Cette campagne des deux candidats aura été un affligeant concours de médiocrité et de populisme.
Choisie par une forte majorité de socialistes convaincus qu'elle seule pouvait battre Sarkozy, Royal devenait la seule candidate éligible à gauche. Pourtant , elle ne représentait pas 1% au Congrès du Mans. Il aura alors fallu la suivre, faire semblant de croire en elle. Mais comment pouvait-on espérer un rassemblement à gauche sans un programme authentiquement de gauche ? Ou même sans une ligne directrice (la ligne de Royal changeant constamment au gré du vent, des sondages et de l'humeur de la dame).
Après avoir mégoté autour de "cas par cas" pour les régularisations, tergiversé des mois durant pour savoir si les homos étaient dignes d'accéder aux mêmes droits que les autres, renchéri sur l'identité nationale à coup de Marseillaise et de drapeaux, proposé des camps militaires ou des suppressions d'allocs aux mauvais parents, nous assommer enfin d' "ordre juste" à l'arrière goût de bénitier... Royal, malgré tous les efforts de ses militants (mêmes des moins convaincus), un débat qui s'est plutôt bien passé, s'est finalement vautrée dans les dernières lignes droites.
" Je suis une femme ", c'est sûr, c'était léger comme programme ! Si on ajoute à celà une victimisation permanente, on finit par lasser. On espérait voir ce programme se construire peu à peu, s'affirmer. Il n'a fait que gagner en flou, en imprécisions et en contradictions. Le vide de Ségolène Royal aurait été plus rapidement visible si celle-ci avait accepté de vrais débats contradictoires avec ces "camarades" socialistes. Mais Ségolène a joué l'étoile fuyante.
Après cette déconfiture, la gauche doit à présent se repositionner vraiment à gauche, et vite pour les prochaines législatives. Assez de gâchis ! Ou bien elle verra tous ses électeurs filer au centre. Royal a fini le travail de sape du PS de Jospin. Le parti doit se reconstruire, rapidement, pour stopper cette France inquiétante pour les libertés publiques, les valeurs républicaines, le vivre ensemble, la laïcité, la liberté d'expression et d'information, cette France fascisante que nous prépare Sarkozy et qui a, dès ce soir, un goût de guerre civile.
source : desirsdavenir
Royal va-t-elle suivre l'exemple de Jospin? C'est assurément ce qu'elle a de mieux à faire aujourd'hui ! C'est aussi notre désir d'avenir (proche) à nous et sans doute celui de nombre de militants socialistes.
Après une campagne lamentable durant laquelle elle a abaissé la présidentielle à un niveau jamais atteint, Royal a finalement réduit à néant les espoirs de la gauche. Elle aura réussi à dégouter jusque dans ses propres rangs socialistes. Du jamais vu ! Cette campagne des deux candidats aura été un affligeant concours de médiocrité et de populisme.
Choisie par une forte majorité de socialistes convaincus qu'elle seule pouvait battre Sarkozy, Royal devenait la seule candidate éligible à gauche. Pourtant , elle ne représentait pas 1% au Congrès du Mans. Il aura alors fallu la suivre, faire semblant de croire en elle. Mais comment pouvait-on espérer un rassemblement à gauche sans un programme authentiquement de gauche ? Ou même sans une ligne directrice (la ligne de Royal changeant constamment au gré du vent, des sondages et de l'humeur de la dame).
Après avoir mégoté autour de "cas par cas" pour les régularisations, tergiversé des mois durant pour savoir si les homos étaient dignes d'accéder aux mêmes droits que les autres, renchéri sur l'identité nationale à coup de Marseillaise et de drapeaux, proposé des camps militaires ou des suppressions d'allocs aux mauvais parents, nous assommer enfin d' "ordre juste" à l'arrière goût de bénitier... Royal, malgré tous les efforts de ses militants (mêmes des moins convaincus), un débat qui s'est plutôt bien passé, s'est finalement vautrée dans les dernières lignes droites.
" Je suis une femme ", c'est sûr, c'était léger comme programme ! Si on ajoute à celà une victimisation permanente, on finit par lasser. On espérait voir ce programme se construire peu à peu, s'affirmer. Il n'a fait que gagner en flou, en imprécisions et en contradictions. Le vide de Ségolène Royal aurait été plus rapidement visible si celle-ci avait accepté de vrais débats contradictoires avec ces "camarades" socialistes. Mais Ségolène a joué l'étoile fuyante.
Après cette déconfiture, la gauche doit à présent se repositionner vraiment à gauche, et vite pour les prochaines législatives. Assez de gâchis ! Ou bien elle verra tous ses électeurs filer au centre. Royal a fini le travail de sape du PS de Jospin. Le parti doit se reconstruire, rapidement, pour stopper cette France inquiétante pour les libertés publiques, les valeurs républicaines, le vivre ensemble, la laïcité, la liberté d'expression et d'information, cette France fascisante que nous prépare Sarkozy et qui a, dès ce soir, un goût de guerre civile.
source : desirsdavenir
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