Cette langue qui n'est pas mienne
Je l'ai découverte, par hasard il y a quelques mois
Je l'ai adoptée pour exprimer ma peine
Je l'ai façonnée à ma guise de mes doigts
Je ne trouvais guère remède à mes mécènes
Seuls ces mots sont mon refuge et mon toit
Ils me procurent gîte et couvert
Les jours sombres où , pour moi tout marche à l'envers
Ils me redonnent chaleur et joie
Au moment de tristesse , de mélancolie et d'émois
Oh , toi , langue inconnue depuis peu
Que je t'ai reconnue
A croire que nous étions un dans l'au- delà , et
Que nous sommes deux ici- bas
Voilà qu'on se retrouve enfin et que tu ne m'es pas méconnue
Quel destin et quelle retrouvaille?!
Ce destin qui réunit les plus loins, alors
Que tout devrait par nature et par culture les séparer
Ce destin qui fait, que ce qui t'est destiné
Te revient ,toi à Santa Cruz et lui à Santa fé
Ce destin qui réunit les contraires
Nature et culture , eau et feu
Air et terre , bélier et sagittaire
Et ces retrouvailles après une longue errance : les retrouvailles !!
Joseph : de la douleur à la gloire
Du puits au pouvoir
D'entrailles en entrailles
Moise : d'Egypte au Mont Sinai
Quelle retrouvaille vraiment quelle retrouvaille!
J'essaie de fuir , j'essaie de m'abstenir
A penser , à parler , à écrire
C'est plus fort que moi
Mes douleurs sont telles , que je ne peux qu'aller de l'avant
Ne pas me retourner
Tout en sachant que
Là où je passe , mes démons
Passent , repassent et trépassent
Alors , je tourne en rond ou quoi ?
A les poursuivre autant qu'ils me poursuivent ?
Ou bien ce sont eux qui me fuient ?
Quelle ironie ; si c'était vrai !
Ironie encore ; si ça ne l'était !
Et puis trêve
Je vais bien, tout va bien
Le printemps est là ,
Salut , beau printemps
sin et sain
Orifardi
Je l'ai découverte, par hasard il y a quelques mois
Je l'ai adoptée pour exprimer ma peine
Je l'ai façonnée à ma guise de mes doigts
Je ne trouvais guère remède à mes mécènes
Seuls ces mots sont mon refuge et mon toit
Ils me procurent gîte et couvert
Les jours sombres où , pour moi tout marche à l'envers
Ils me redonnent chaleur et joie
Au moment de tristesse , de mélancolie et d'émois
Oh , toi , langue inconnue depuis peu
Que je t'ai reconnue
A croire que nous étions un dans l'au- delà , et
Que nous sommes deux ici- bas
Voilà qu'on se retrouve enfin et que tu ne m'es pas méconnue
Quel destin et quelle retrouvaille?!
Ce destin qui réunit les plus loins, alors
Que tout devrait par nature et par culture les séparer
Ce destin qui fait, que ce qui t'est destiné
Te revient ,toi à Santa Cruz et lui à Santa fé
Ce destin qui réunit les contraires
Nature et culture , eau et feu
Air et terre , bélier et sagittaire
Et ces retrouvailles après une longue errance : les retrouvailles !!
Joseph : de la douleur à la gloire
Du puits au pouvoir
D'entrailles en entrailles
Moise : d'Egypte au Mont Sinai
Quelle retrouvaille vraiment quelle retrouvaille!
J'essaie de fuir , j'essaie de m'abstenir
A penser , à parler , à écrire
C'est plus fort que moi
Mes douleurs sont telles , que je ne peux qu'aller de l'avant
Ne pas me retourner
Tout en sachant que
Là où je passe , mes démons
Passent , repassent et trépassent
Alors , je tourne en rond ou quoi ?
A les poursuivre autant qu'ils me poursuivent ?
Ou bien ce sont eux qui me fuient ?
Quelle ironie ; si c'était vrai !
Ironie encore ; si ça ne l'était !
Et puis trêve
Je vais bien, tout va bien
Le printemps est là ,
Salut , beau printemps
sin et sain
Orifardi