Au lendemain du retour du Hirak, les autorités algériennes verrouillent totalement les frontières et propagent des rumeurs sur des cas de variants de COVID-19
23 FÉVRIER 2021491
Incroyable retournement de situation en Algérie. Les autorités algériennes ont décidé ce mardi 23 février de durcir sévèrement la fermeture des frontières du pays. Air Algérie a été instruite de suspendre toute élaboration d’un nouveau programme de vols de rapatriements au profit de la diaspora algérienne en France.
Les vols de rapatriement initiés par Air Algérie depuis le 23 décembre 2020 et réaménagés depuis le 11 janvier 2020 pour relier Paris à Alger par le biais de trois vols quotidiens cesseront définitivement le 28 février prochain. Et Air Algérie a été instruite de ne programmer plus aucun autre vol depuis l’étranger tout au long du mois de mars prochain.
D’un autre côté, à la surprise générale, les autorités algériennes ont fermé ce mardi d’une façon inopinée tous les points de passage terrestres avec la Tunisie. Cette décision a choqué de nombreuses sources gouvernementales tunisiennes et aucune explication officielle n’a été fournie pour l’heure par les autorités algériennes. Les frontières avec la Tunisie étaient temporairement ouvertes depuis le 5 janvier 2021 et les détenteurs d’une carte de résidence en Tunisie, ou une simple carte d’identité pour les conjoints de Tunisiens, pouvaient accéder au territoire tunisien.
Par ailleurs, les voyageurs algériens pour entrer en Tunisie pour des raisons médicales. Des frontières terrestres totalement verrouillées et un espace aérien entièrement fermé, l’Algérie s’est isolée totalement du monde dans des conditions troublantes car aucun motif officiel n’a été avancé pour expliquer ce revirement de situation alors que les autorités algériennes s’enorgueillissaient de gérer une situation totalement sous contrôle avec à peine une centaine de nouveaux cas contaminés dans un pays de 45 millions d’habitants.
Au lendemain du Hirak du 22 février et les manifestations de plusieurs millions d’algériens contre le pouvoir, le discours a totalement changé. Désormais, depuis ce mardi matin, les rumeurs les plus folles courent sur la découverte de plusieurs cas d’un variant du coronavirus à Alger. Cette annonce ne s’appuie sur aucun élément fondé car les autorités sanitaires n’ont toujours pas communiqué sur ce sujet. Mais plusieurs observateurs proches du ministère de la Santé craignent des pressions de la part du pouvoir politique pour manipuler l’opinion publique au lendemain du retour du Hirak.
Jusqu’au 22 février dernier, l’Algérie avait permis à plus de 900 passagers venant chaque jour depuis Paris de pénétrer sur le sol national. Il s’agit naturellement des ressortissants algériens établis en France qui ont bénéficié de ces vols de rapatriement en présentant un test de dépistage PCR négatif au COVID-19. Jusqu’au 22 février dernier, aucun problème épidémiologique n’a été signalé puisqu’aucun cas de ce fameux variant du COVID-19 n’a été détecté. Comme par hasard, au lendemain du retour du Hirak, la logique du durcissement est de retour alors que le gouvernement algérien a autorisé depuis le 3 février dernier les salles de sport et les lieux de détente ainsi que les restaurants dans le cadre d’un nouvel allègement des mesures de restriction anti-Covid face à la tendance à la baisse des cas de contaminations.
La situation épidémiologique s’est-elle détériorée en 24 heures ? Certains sources ont même assuré à notre Rédaction que des pourparlers sont en cours avec les autorités françaises pour annuler, voire réduire la fréquence des vols de la compagnie Air France depuis Alger. Il s’agit des vols qui permettent aux binationaux et résidents algériens en France de revenir vers l’Hexagone après un séjour sur le territoire algérien. Les informations les plus contradictoires sont colportées et aucune source officielle n’a daigné justifier ce revirement de 180 degrés dans la gestion de la crise sanitaire.
ALGERIEPART PLUS
23 FÉVRIER 2021491
Incroyable retournement de situation en Algérie. Les autorités algériennes ont décidé ce mardi 23 février de durcir sévèrement la fermeture des frontières du pays. Air Algérie a été instruite de suspendre toute élaboration d’un nouveau programme de vols de rapatriements au profit de la diaspora algérienne en France.
Les vols de rapatriement initiés par Air Algérie depuis le 23 décembre 2020 et réaménagés depuis le 11 janvier 2020 pour relier Paris à Alger par le biais de trois vols quotidiens cesseront définitivement le 28 février prochain. Et Air Algérie a été instruite de ne programmer plus aucun autre vol depuis l’étranger tout au long du mois de mars prochain.
D’un autre côté, à la surprise générale, les autorités algériennes ont fermé ce mardi d’une façon inopinée tous les points de passage terrestres avec la Tunisie. Cette décision a choqué de nombreuses sources gouvernementales tunisiennes et aucune explication officielle n’a été fournie pour l’heure par les autorités algériennes. Les frontières avec la Tunisie étaient temporairement ouvertes depuis le 5 janvier 2021 et les détenteurs d’une carte de résidence en Tunisie, ou une simple carte d’identité pour les conjoints de Tunisiens, pouvaient accéder au territoire tunisien.
Par ailleurs, les voyageurs algériens pour entrer en Tunisie pour des raisons médicales. Des frontières terrestres totalement verrouillées et un espace aérien entièrement fermé, l’Algérie s’est isolée totalement du monde dans des conditions troublantes car aucun motif officiel n’a été avancé pour expliquer ce revirement de situation alors que les autorités algériennes s’enorgueillissaient de gérer une situation totalement sous contrôle avec à peine une centaine de nouveaux cas contaminés dans un pays de 45 millions d’habitants.
Au lendemain du Hirak du 22 février et les manifestations de plusieurs millions d’algériens contre le pouvoir, le discours a totalement changé. Désormais, depuis ce mardi matin, les rumeurs les plus folles courent sur la découverte de plusieurs cas d’un variant du coronavirus à Alger. Cette annonce ne s’appuie sur aucun élément fondé car les autorités sanitaires n’ont toujours pas communiqué sur ce sujet. Mais plusieurs observateurs proches du ministère de la Santé craignent des pressions de la part du pouvoir politique pour manipuler l’opinion publique au lendemain du retour du Hirak.
Jusqu’au 22 février dernier, l’Algérie avait permis à plus de 900 passagers venant chaque jour depuis Paris de pénétrer sur le sol national. Il s’agit naturellement des ressortissants algériens établis en France qui ont bénéficié de ces vols de rapatriement en présentant un test de dépistage PCR négatif au COVID-19. Jusqu’au 22 février dernier, aucun problème épidémiologique n’a été signalé puisqu’aucun cas de ce fameux variant du COVID-19 n’a été détecté. Comme par hasard, au lendemain du retour du Hirak, la logique du durcissement est de retour alors que le gouvernement algérien a autorisé depuis le 3 février dernier les salles de sport et les lieux de détente ainsi que les restaurants dans le cadre d’un nouvel allègement des mesures de restriction anti-Covid face à la tendance à la baisse des cas de contaminations.
La situation épidémiologique s’est-elle détériorée en 24 heures ? Certains sources ont même assuré à notre Rédaction que des pourparlers sont en cours avec les autorités françaises pour annuler, voire réduire la fréquence des vols de la compagnie Air France depuis Alger. Il s’agit des vols qui permettent aux binationaux et résidents algériens en France de revenir vers l’Hexagone après un séjour sur le territoire algérien. Les informations les plus contradictoires sont colportées et aucune source officielle n’a daigné justifier ce revirement de 180 degrés dans la gestion de la crise sanitaire.
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