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Nour-Edddine Boukrouh: il reste une dernière chance à Tebboune

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  • Nour-Edddine Boukrouh: il reste une dernière chance à Tebboune

    Tebboune a échoué à tous les examens de passage auxquels l’ont soumis les circonstances depuis ‎sa désignation à la tête de l’Etat par le général Gaïd Salah en décembre 2019.

    On s’en tiendra aux ‎épreuves écrites, laissant de côté les épreuves orales où il a été plus lamentable encore. Je les ‎égrènerais, si nécessaire.‎

    1) Gaïd Salah ayant décédé trois jours après son entrée en fonction, il pouvait y voir un signe du ‎destin et se saisir de l’occasion pour lancer des messages au peuple lui signifiant qu’il allait mettre ‎son mandat à son service. Il ne l’a pas fait.

    ‎2) La révision de la Constitution lui a offert l’occasion d’y associer le peuple pour combler le fossé le ‎séparant de lui, il ne l’a pas fait. Plus grave encore, il l’a promulguée alors que le référendum ‎populaire l’avait rejetée à 80%.‎

    3) Le remaniement du gouvernement, pléthorique et inefficient, lui donnait la latitude de le ‎remplacer par une équipe ramassée et capable, il ne l’a pas fait, gardant l’ossature fantaisiste ‎choisie pour lui.‎

    Il lui reste une ultime chance avant son éviction, son emprisonnement ou son assassinat dans une ‎Algérie où aucun président n’a quitté ses fonctions dans des conditions ordinaires. Aucun en ‎soixante ans ! ‎

    Avant l’occupation de la Régence d’Alger par la France en 1830, les Deys étaient intronisés et ‎zigouillés par les Janissaires selon leur bon plaisir. Je ne sais pas ce qu’il en était trois mille ans plus ‎tôt, au temps de notre nouvel héros national, de notre beau-père retrouvé après une longue ‎recherche en paternité, l’énigmatique Sheshnaq qu’Egyptiens et Libyens nous arrachent. A eux ‎l’histoire, à nous la statue.

    C’était juste pour dire que la tradition remonte à loin.‎

    L’ultime chance dont il est question découle de sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, ‎opportunité qui peut ouvrir au pays la possibilité d’un dialogue fondateur et salvateur qui servira de ‎socle au passage à une nouvelle République véritablement démocratique et populaire. ‎

    Au lieu de se hâter de prendre le décret convoquant le corps électoral pour des législatives ‎anticipées que le peuple boycottera à n’en point douter, Tebboune peut attendre un peu et en ‎profiter pour tendre la main au peuple du « Hirak » qui vient de démontrer au monde que même le ‎Corona virus ne l’arrêtera pas avant que d’avoir mis par terre le système borgne qui l’a dirigé et ‎ruiné depuis 1962. ‎

    L’Algérie a bien vécu sans Assemblée nationale entre 1965 et 1977 et 1992 et 1997. Le reste du ‎temps elle était une Assemblée croupion, un collège de Béni-oui-oui avant de finir en salon de ‎coiffure.‎

    Comme gage de bonne volonté, il offrirait au peuple du « Hirak » de disposer des locaux de ‎l’Assemblée nationale comme siège accueillant les travaux du « Conseil de l’Entente Nationale » ‎composé de 577 membres, chiffre correspondant au nombre officiel des députés de l’APN et ‎désignés par les « Hirakistes » sur la base du découpage des circonscriptions électorales en vigueur. ‎

    Le « Hirak » étant véritablement national, chaque wilaya déléguera le nombre de représentants ‎que lui octroie la loi.‎

    Une fois la représentation populaire mise sur pied, un ordre du jour est arrêté entre le bureau du ‎‎« Conseil de l’Entente Nationale » et la présidence de la République, consacrant la tenue du ‎premier dialogue authentique de l’histoire algérienne entre des représentants légitimes du peuple ‎et le président de la République, chef des forces armées.

    Une « tajmâat » grandeur nature.‎

    Tebboune n’arrivera à rien en continuant de dialoguer avec le peuple à coups de faits accomplis. S’il ‎s’y obstine, il ne passera pas l’année.‎

    Nour-Edddine Boukrouh
    22-02-2021
    Dernière modification par shadok, 24 février 2021, 13h55.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Il lui reste une ultime chance avant son éviction, son emprisonnement ou son assassinat dans une ‎Algérie où aucun président n’a quitté ses fonctions dans des conditions ordinaires. Aucun en ‎soixante ans ! ‎

    Tebboune n’arrivera à rien en continuant de dialoguer avec le peuple à coups de faits accomplis. S’il ‎s’y obstine, il ne passera pas l’année.‎
    Noureddine Boukrouh propose une genre un "Conseil de l’Entente Nationale", composé de représentants du Hirak, qui prendra place au sein de l'APN qui a été dissoute par Tebboune. Il critique Tebboune mais aucun mot sur les véritables décideurs de l'armée.

    Que pensez-vous de cette sortie de Noureddine Boukrouh ? Exprime-t-il son avis personnel ou celui d’un clan du pouvoir ? Je ne fais pas trop confiance à Noureddine Boukrouh. Je sais qu’il a été coopté par Toufik pour être ministre.
    Dernière modification par shadok, 24 février 2021, 14h00.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Celui qui dit qu'il a compris quelque chose de ce qui se passe réellement dans les "coups lisses" c'est qu'il n'est qu'un imposteur.

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      • #4
        ...l’énigmatique Sheshnaq qu’Egyptiens et Libyens nous arrachent....
        A cause des pyramides nous voulons voler l'histoire des autres c'est pourquoi Sheshnaq nous intéresse en Algerie

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        • #5
          Noureddine Boukrouh propose une genre un "Conseil de l’Entente Nationale", composé de représentants du Hirak, qui prendra place au sein de l'APN qui a été dissoute par Tebboune. Il critique Tebboune mais aucun mot sur les véritables décideurs de l'armée.
          Idee proposée par Bensdira il a choisi quatre experts selon lui Benbetour Belkhdem Hamrouche et Boukrouh je pense

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          • #6
            Comme gage de bonne volonté, il offrirait au peuple du « Hirak » de disposer des locaux de ‎l’Assemblée nationale comme siège accueillant les travaux du « Conseil de l’Entente Nationale » ‎composé de 577 membres, chiffre correspondant au nombre officiel des députés de l’APN et‎désignés par les « Hirakistes » sur la base du découpage des circonscriptions électorales en vigueur. ‎
            Un vrai délire..

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            • #7
              Soit ! Son excellence, de toute les manières, veille au grain.

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              • #8
                une affaire de recuperation a la "fln"?

                Notre Massinissa nous suffit, ceci dit ce qu'il decrit est une constituante qui ne dit pas son nom mais teleguide par le nombre de wilaya là ou l'administration exelle dans le bento) au lieu de region qui à mon avis est plus approprié pour designer un groupe de personne engagés sur le terrain du hirak.

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                • #9
                  Nour-Edddine Boukrouh est un bon cadre et un intellectuel respectable. Au moins, il a une vision et ne fait pas dans le déni - une vision qui etait premonitoire d'ailleurs:

                  "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                  • #10
                    Le « Hirak » étant véritablement national, chaque wilaya déléguera le nombre de représentants ‎que lui octroie la loi.‎

                    Une fois la représentation populaire mise sur pied, un ordre du jour est arrêté entre le bureau du ‎‎« Conseil de l’Entente Nationale » et la présidence de la République, consacrant la tenue du ‎premier dialogue authentique de l’histoire algérienne entre des représentants légitimes du peuple ‎et le président de la République, chef des forces armées.
                    Pour cela, il faudrait commencer par réviser la constitution qui octroie l'essentiel des pouvoirs au président. Il faut transférer au moins 50% de ces pouvoirs au peuple.

                    C'est la France bien sûr qui a mis tous ces pouvoirs entre les mains d'une seule personne pour mieux contrôler le pays mais il faudrait changer tout ça
                    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                    • #11
                      A cause des pyramides nous voulons voler l'histoire des autres c'est pourquoi Sheshnaq nous intéresse en Algerie
                      Comme à l'habitude, au lieu de disséquer l'analyse de Nourdine Boukrouh, éventuelement relevé ce qu'il aurait de positif, notre AMOKRANE (grand) en haine de l'Amazighité de l'Algérie ou de tout ce qui s'apparente; préfère déversé son fiel sur un dignitaire Berbère longtemps injustement enfoui dans les méandres de l'histoire...
                      Dernière modification par infinite1, 24 février 2021, 19h48.

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