Annonce

Réduire
Aucune annonce.

« Dawla madani Machi Askaria » n’est pas d’inspiration « soummamienne » !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • « Dawla madani Machi Askaria » n’est pas d’inspiration « soummamienne » !

    24 février 2021

    Contribution de Samir Bouakuir : Le « Dawla madani Machi Askaria » n’est pas d’inspiration « soummamienne » !

    Il n’est pas inutile de rappeler que le « Dawla madani Machi Askaria » est un vieux mot d’ordre lancé en Égypte par l’organisation des frères musulmans après leur interdiction par Nasser à la suite du coup d’état des officiers libres en 1952 qui avait renversé la monarchie.

    Ce mot d’ordre introduit insidieusement dans le « Hirak » bien après la chute du régime Bouteflika en chassant celui initial de « Djeich-chaab, Khawa-khawa », par des milieux politico-idéologiques qui avaient dans un premier temps espérer nouer une alliance avec le chef d’état-major de l’époque, charrie une « charge historique » qui ramenée à la réalité algérienne vise à replonger le pays dans les années 90.

    Dirigée contre l’Armée, l’introduction de ce « mot d’ordre » n’est pas fortuite en particulier dans un contexte de fragilisation de l’Etat national en prise avec un environnement régional très instable et potentiellement menaçant pour la sécurité nationale. Il n’est pas étonnant qu’il ait pu trouver un écho favorable auprès d’Etats, ou d’alliances d’États, qui ne cessent depuis quelques années d’exercer de fortes pressions pour réorienter la doctrine algérienne en matière de politique étrangère et de soutien à des causes justes.

    Au delà de l’utilisation ambiguë de la notion d’ «État civil », dont les vrais promoteurs évitent de débattre du contenu, ou de lui adjoindre l’adjectif « républicain » ou « démocratique », l’escroquerie majeure réside dans l’assimilation de ce mot d’ordre avec celui énoncé dans les résolutions du congrès de la Soumamm, à savoir la « primauté du politique sur le militaire » qui ne postulait en aucune manière l’éloignement du militaire du processus décisionnel politique mais la nécessité de redonner au politique la prééminence dans la conduite de la lutte politique de libération en vue des négociations pour consacrer l’autodétermination du peuple algérien.

    Posé dans l’Algérie post 22 février, ce « principe soummamien » ne signifie pas autre chose que la mise en œuvre d’un processus politique démocratique avec l’engagement et l’accompagnement de l’Institution militaire. Une nécessité historique, urgente et vitale, pour éviter la confrontation avec la rue, préserver la paix civile, en finir avec les «révolutions de palais » et restituer enfin l’Etat à la Nation.

    En réalité, la confusion sciemment entretenue entre les deux mots d’ordre vient tout à la fois dissimuler et nourrir cette alliance objective, conjoncturelle, entre les partisans de la « Oumma islamique » et ceux de « Tamazgha ».

    Cette dernière notion aux contours flous, relevant plus du fantasme néocolonial que d’une réalité historiquement pertinente, est un subtil détournement de la légitime revendication nationale Amazigh telle que formulée au moment des événements d’avril 80. Parce qu’elle projette non pas un ensemble nord-africain inter-étatique mais un vague espace géoculturel et politique qui postule la dissolution des cadres nationaux, elle rejoint la première en cherchant à encourager et à organiser les dissidences tribales, ethniques et régionalistes.

    Comment s’étonner dès lors de retrouver chez les idéologues de ces deux courants transnationaux le même acharnement pour déconstruire la conscience nationale et délégitimer le premier novembre 1954 ?

    Il est grand temps de raviver l’esprit nationaliste du 22 février 2019, aujourd’hui perverti, pour que puisse émerger un vraie force politique, patriotique et démocratique qui aura pour tâche de parachever le projet national. Un parti comme le FFS, s’il parvient à dépasser ses contradictions internes et ses pesanteurs sociologiques, peut jouer, dans ce cadre, un rôle dynamisant.

    Samir Bouakouir

    La Patrie News

  • #2
    L'islamisme du FIS et de Rachad est l'un des pires ennemies des peuples arabes et musulmans.

    Depuis très longtemps, il travaille avec les féodalités arabes, (Arabie, Emirats...), il est soutenu par l'impérialisme et le sionisme.

    En Algérie, il a islamisé la constitution avec la complicité du régime.

    Commentaire


    • #3
      ecrit par un algerien : hchem

      Je trouve ceci:
      Au delà de l’utilisation ambiguë de la notion d’ «État civil », dont les vrais promoteurs évitent de débattre du contenu, ou de lui adjoindre l’adjectif « républicain » ou « démocratique », l’escroquerie majeure réside dans l’assimilation de ce mot d’ordre avec celui énoncé dans les résolutions du congrès de la Soumamm, à savoir la « primauté du politique sur le militaire » qui ne postulait en aucune manière l’éloignement du militaire du processus décisionnel politique mais la nécessité de redonner au politique la prééminence dans la conduite de la lutte politique de libération en vue des négociations pour consacrer l’autodétermination du peuple algérien.
      Une escroquerie intellectuel assimiler "la primauté du politique sur le militaire" fondement de la republique algerienne à une quelconque pensée dans le monde "mena" est une maniere sournoise de detourner l'esprit de novembre au profit du panarabisme ou de l'islamisme politique en l'accompagnant de cela:
      Il n’est pas inutile de rappeler que le « Dawla madani Machi Askaria » est un vieux mot d’ordre lancé en Égypte par l’organisation des frères musulmans après leur interdiction par Nasser à la suite du coup d’état des officiers libres en 1952 qui avait renversé la monarchie.
      sans que personne ne cri au loup, "machi" est authentiquement berbere ou pour le moins nord africain quand à l'idee elle nous vient de puis athénes si ce n'est plus.
      Dernière modification par danube, 25 février 2021, 11h12.

      Commentaire


      • #4
        Mdr.
        Lala khardja m’en essira.

        Commentaire


        • #5
          Le postier nous poste son billet... et nous explique que la dawla madanya n'est qu'une invention islamiste.

          C'est exactement dans ces termes que Messali El Hadj était traité par les colons les plus virulents, condamné à l'époque d'islamo-gauchiste, terme consacré par les vidalerie gouvernementales aujourd'hui... Le même Messali El HAdj qui adressait en janvier 1955 une lettre à la délégation extérieur du FLN sur le danger d'une militarisation de l'organisation politique de la révolution, situation que nous vivons jusqu'à aujourd'hui et qui semble encore avoir le soutien d'un ancien du FFS qui crache sur son parti pour gravir dans la hiérarchie de postier...

          Bouakouir rue dans les brancards à s'essayer d'interpréter le principe introduit par les centralistes, qui ayant été à l'écart de 1954, tentaient à travers le congrès de la soummam à en devenir la primeur. Benkhedda arrive à ses fin et remplace Ferhat Abbas en 1961, mais ne sera pas celui qui fera les négociation d'Evian. Il avait beau jouer entre l'EM et son ministre de la défense, Krim, il avait été désigné pour rassurer les français pendant la négociation et organiser le cessez le feu...
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire

          Chargement...
          X