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Pourquoi demain vendredi 26 février sera une étape cruciale pour le Hirak
ALGERIEPART PLUS
25 FÉVRIER 2021
Plus qu’une étape cruciale, la journée de demain 26 février sera un test grandeur nature pour mesurer la véritable capacité de mobilisation populaire du Hirak. Demain vendredi, ce sera le moment de vérité pour le Hirak qui devra démonter s’il a réellement convaincu le peuple algérien de revenir dans les rues du pays après la joie de la célébration du deuxième anniversaire du Hirak le lundi 22 février dernier.
« Ce n’est pas une célébration, mais bet et bien la reprise de la Révolution », criaient des milliers de manifestants qui se sont mobilisés partout à travers le pays afin de réclamer le changement, le vrai, pas celui de façade qui est intervenu au mois d’avril 2019 avec la chute d’Abdelaziz Bouteflika, mais le maintien du véritable système de gouvernance. Ce slogan, il faudra le concrétisera dés demain vendredi 26 février qui sera la première étape vers un renouvellement du Hirak et son retour définitif dans les rues du pays. En clair, si demain, les marches populaires ne seront pas au rendez-vous, cela signifiera que la mobilisation du 22 février dernier n’est qu’un « incident isolé » dans la longue histoire de la lutte pour la survie du régime algérien.
Demain vendredi, les forces de l’ordre seront mobilisés dans tous les centres névralgiques des grandes villes du pays. La répression sera, quant à elle, au rendez-vous. Les arrestations, les garde-à-vue vont reprendre de plus belle. Les manifestants, militants ou activistes du Hirak devront se préparer mentalement à affronter ces épreuves. Ils devront surtout comprendre que demain vendredi sera le premier véritable retour du Hirak puisque le lundi 22 février relevait quoi que l’on dise d’une certaine célébration d’un évènement majeur reconnu par le pouvoir lui-même comme étant salutaire pour le pays. La véritable rupture sera exprimée demain vendredi si des milliers de manifestants reviennent en force dans les rues pour réclamer le départ du régime.
Ce n’est que demain vendredi 26 février que le pouvoir algérien ne pourra plus nier sa contestation légitime par une rue enragée si celle-ci se réveille définitivement pour reprendre la lutte pacifique exigeant une autre Algérie totalement différente de cette « Nouvelle Algérie » basée sur le mensonge, la répression des Droits de l’Homme et le sous-développement économique crasseux.
Demain, le peuple algérien a un rendez-vous avec l’histoire. Après la pause obligatoire dictée par l’impératif sanitaire, les Algériens ne peuvent plus se permettre de perdre encore un temps précieux. Un temps que nous risquons de regretter lorsqu’il sera trop tard de redresser une Algérie en faillite financière, ravagée par la désolation que léguera un régime incompétent et soucieux uniquement de sa survie au détriment de la sécurité de 45 millions d’habitants. Demain vendredi 26 février, l’histoire attend les Algériens au tournant. Vont-ils répondre présent à ce rendez-vous tant attendu ?
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25 FÉVRIER 2021
Plus qu’une étape cruciale, la journée de demain 26 février sera un test grandeur nature pour mesurer la véritable capacité de mobilisation populaire du Hirak. Demain vendredi, ce sera le moment de vérité pour le Hirak qui devra démonter s’il a réellement convaincu le peuple algérien de revenir dans les rues du pays après la joie de la célébration du deuxième anniversaire du Hirak le lundi 22 février dernier.
« Ce n’est pas une célébration, mais bet et bien la reprise de la Révolution », criaient des milliers de manifestants qui se sont mobilisés partout à travers le pays afin de réclamer le changement, le vrai, pas celui de façade qui est intervenu au mois d’avril 2019 avec la chute d’Abdelaziz Bouteflika, mais le maintien du véritable système de gouvernance. Ce slogan, il faudra le concrétisera dés demain vendredi 26 février qui sera la première étape vers un renouvellement du Hirak et son retour définitif dans les rues du pays. En clair, si demain, les marches populaires ne seront pas au rendez-vous, cela signifiera que la mobilisation du 22 février dernier n’est qu’un « incident isolé » dans la longue histoire de la lutte pour la survie du régime algérien.
Demain vendredi, les forces de l’ordre seront mobilisés dans tous les centres névralgiques des grandes villes du pays. La répression sera, quant à elle, au rendez-vous. Les arrestations, les garde-à-vue vont reprendre de plus belle. Les manifestants, militants ou activistes du Hirak devront se préparer mentalement à affronter ces épreuves. Ils devront surtout comprendre que demain vendredi sera le premier véritable retour du Hirak puisque le lundi 22 février relevait quoi que l’on dise d’une certaine célébration d’un évènement majeur reconnu par le pouvoir lui-même comme étant salutaire pour le pays. La véritable rupture sera exprimée demain vendredi si des milliers de manifestants reviennent en force dans les rues pour réclamer le départ du régime.
Ce n’est que demain vendredi 26 février que le pouvoir algérien ne pourra plus nier sa contestation légitime par une rue enragée si celle-ci se réveille définitivement pour reprendre la lutte pacifique exigeant une autre Algérie totalement différente de cette « Nouvelle Algérie » basée sur le mensonge, la répression des Droits de l’Homme et le sous-développement économique crasseux.
Demain, le peuple algérien a un rendez-vous avec l’histoire. Après la pause obligatoire dictée par l’impératif sanitaire, les Algériens ne peuvent plus se permettre de perdre encore un temps précieux. Un temps que nous risquons de regretter lorsqu’il sera trop tard de redresser une Algérie en faillite financière, ravagée par la désolation que léguera un régime incompétent et soucieux uniquement de sa survie au détriment de la sécurité de 45 millions d’habitants. Demain vendredi 26 février, l’histoire attend les Algériens au tournant. Vont-ils répondre présent à ce rendez-vous tant attendu ?
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