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Le mot d'ordre "Dawla madania Machi Askaria" n'est pas inspiré du congrès de la Soummam (FFS)

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  • Le mot d'ordre "Dawla madania Machi Askaria" n'est pas inspiré du congrès de la Soummam (FFS)

    25 février 2021

    L'assimilation du mot d'ordre "Dawla madani Machi Askaria" à "la primauté du politique sur le militaire", énoncé dans les résolutions du Congrès de Soummam, est une "escroquerie majeure", a indiqué Samir Bouakouir, conseiller du premier secrétaire national du parti du Front des forces socialises (FFS), dans une contribution parue jeudi.

    Samir Bouakouir a souligné, dans sa contribution, publiée sur sa page facebook et sur les colonnes de quotidiens nationaux, que "Dawla madani Machi Askaria (Etat civil et non pas Etat militaire)" n'est pas "une inspiration soummamienne" et que "l’escroquerie majeure" réside dans son assimilation "avec celui énoncé dans les résolutions du congrès de la Soummam, à savoir la "primauté du politique sur le militaire" qui ne postulait en aucune manière "l’éloignement du militaire du processus décisionnel politique".

    L’introduction de ce "mot d’ordre", dirigée contre l’Armée, souligne M.Bouakouir, "n’est pas fortuite en particulier dans un contexte de fragilisation de l’Etat national en prise avec un environnement régional très instable et potentiellement menaçant pour la sécurité nationale".

    Ainsi, ce mot d'ordre "introduit insidieusement dans le Hirak", après la chute du régime de Bouteflika, en chassant le mot d'ordre initial "Djeich-chaab, Khawa-khawa", charrie une "charge historique" qui, ramenée à la réalité algérienne, vise à replonger le pays dans les années 1990", écrit le conseiller du premier secrétaire du FFS.

    Le principe de "la primauté du politique sur le militaire", émanant du Congrès de la Soummam, "ne signifie pas autre chose que la mise en œuvre d’un processus politique démocratique avec l’engagement et l’accompagnement de l’Institution militaire", lit-on encore dans la contribution de Samir Bouakouir, considérant que c'en est une "une nécessité historique, urgente et vitale", pour préserver la paix civile, en finir avec les "révolutions de palais" et restituer enfin l’Etat à la Nation.

    M. Bouakouir pense que la confusion "sciemment entretenue" entre les deux mots d’ordre vient "dissimuler et nourrir cette alliance objective, conjoncturelle, entre les partisans de +Califat islamique + et ceux de + Tamazgha+", qui ont le "même acharnement pour déconstruire la conscience nationale et délégitimer le premier novembre 1954".

    L'auteur de la contribution estime que la notion de "Tamazgha", "relevant plus du fantasme néo-colonial que d’une réalité historiquement pertinente", ajoutant qu'il s'agit d'un "subtil détournement de la légitime revendication nationale Amazigh telle que formulée au moment des événements d’avril 1980".

    Samir Bouakouir a souligné, dans sa contribution, que la notion "Tamazgha" projette "non pas un ensemble nord-africain inter-étatique", mais un "vague espace géo-culturel et politique qui présuppose la dissolution des cadres nationaux". Il ajoute qu'elle rejoint la notion "Califat islamique" "en cherchant à encourager et à organiser les dissidences tribales, ethniques et régionalistes".

    Le conseiller du premier secrétaire national du FFS a conclu sa contribution par appeler à "raviver l’esprit nationaliste du 22 février 2019, aujourd’hui perverti", pour que puisse émerger, estime-t-il, "une vraie force politique, patriotique et démocratique qui aura pour tâche de parachever le projet national.

    APS

    Naila Benrahal
    Journaliste

  • #2
    La haine contre la révolution du 1er Novembre 1954 ressurgit à travers les classes compradores des colonialistes les Caïds et bachaghas du temps de la France colonialiste.

    Leurs descendants sont là dans le FIS, le MAK et autres "démocrates" formés et patentés par les ONG de la CIA et du MOSSAD

    Ils ne pardonneront jamais au peuple d'avoir libérée l'Algérie de la présence militaire française et de l'OTAN.

    Commentaire


    • #3
      Ils ne pardonneront jamais au peuple d'avoir libérée l'Algérie de la présence militaire française et de l'OTAN.
      Il est temps de changer de disque et de se mettre au travail, ça ne sert a rien de se libérer pour se retrouver 60 ans après dans cette situation
      Le Vietnam, le Japon doivent servir de leçon
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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      • #4
        Ait Ahmed allahyarhamo doit se retourner dans sa tombe . Le FFS est tombé très bas .

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        • #5
          Voilà la propagande stérile que colporte l'APS...

          La 1ere chose à faire dans une Algérie normale ce serait de rendre cette agence indépendante et non sous les bottes des généraux et des clowns qui font semblant de diriger.

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          • #6
            Nous sommes dans la phase du retournement de vestes !

            Le slogan "Dawla Madania Machi A3skaria" ne vise nullement l'ANP mais l'État profond et le "système militaro-policier" que Samir Bouakoui a lui même dénoncé

            Un "système militaro-policier" qui veut réduire les revendications du Hirak à la seule dénonciation des symboles du régime Bouteflika selon Samir Bouakoui

            Maintenant que le Hirak dénonce ce "système militaro-policier", Samir Bouakoui nous dit que le Hirak s'attaque à l’Armée Populaire Nationale !

            Algérie. L’État profond se renouvelle

            L' "État profond" n’a pas disparu avec le limogeage puis l’arrestation de Medienne. Sa logique dépasse les seuls individus qui l’ont symbolisés ses trente dernières années. Le démantèlement du puissant réseau DRS composé de politiques, de patrons de presse, de chroniqueurs, d’hommes d’affaires, de magistrats, d’officiers…etc, ne signifie pas la fin de l'"État profond".

            Sa reconstitution autour de nouvelles figures, civiles et militaires, est à l’œuvre à l’ombre des purges menées par le chef d’État-major. Ce dernier n’est que l’instrument d’une stratégie souterraine de régénérescence d’un système militaro-policier qui, paradoxalement, s’appuie sur un mouvement populaire qu’on cherche à contrôler en le réduisant avec méthode à la seule dénonciation des symboles du régime Bouteflika.

            L’absence d’une opposition digne de ce nom facilite les manœuvres de ces prestidigitateurs de l’ombre qui ne manqueront pas le moment venu de se débarrasser de Gaid Salah, cet autre symbole du Bouteflikisme.

            En l’absence d’un programme politique pour une véritable transition démocratique constituante, le mouvement populaire risque d’apporter de l’eau au moulin d’un pouvoir militaro-policier en pleine mutation, éliminant ses maillons faibles à l’image d’un reptile se débarrassant de son exuvie.

            Ce néo-système militaro-policier se donnera le temps nécessaire pour rebâtir une nouvelle façade nouvelle, par delà l’impossible échéance du 4 juillet qui, pour les nouveaux marionnettistes, sert simplement de point de fixation politique.

            Par Samir Bouakouir
            11 mai 2019
            ADN News
            Dernière modification par shadok, 27 février 2021, 17h22.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

            Commentaire


            • #7
              Le slogan "Dawla Madania Machi A3skaria" ne vise nullement l'ANP mais l'État profond et le "système militaro-policier" que Samir Bouakoui a lui même dénoncé
              Lui est politicien il peut dire tout ce qu'il veut il est connu ayant adresse et pourra fournir des explications en cas de confusion ...

              Le slogan avec le mot "A3skaria" généralisant sans citer des noms ou des pratiques a dénoncer ne fait que stigmatiser volontairement ou pas cette institution .. en plus les islamiste ne vont pas tolérer un état civile c'est absurde de les voir scander..

              Y a beaucoup d'autres alternatives état de droit, liberté démocratie ...

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              • #8
                Le slogan "Dawla Madania Machi A3skaria" ne vise nullement l'ANP mais l'État profond
                etat civil, pas militaire ...
                y a rien de plus banal au monde. Y a qu'en Algérie oû on continue en 2021 à se poser ce genre de question .

                Mais si, ca vise l'armée. On lui dit de rester dans les casernes et de pas se mêler de politique. Le militaire est fait pour obéir aux instructions du politique, du responsable légitime représentant le peuple. et non l'inverse comme il se passe dans l'Algérie si en retard en tout.

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                • #9
                  Dawla madaniya machi 3askaria a été prononcé la première fois officiellement en Algérie par Amar Saidanilorsqu'il à attaqué le général Mediène. La vidéo existe sûrement encore.


                  Ce discours était un clin d'oeil à Gaid Salah qui envisageait de renverser la table avec une politique de remise en cause d'interruption du processus électoral de 1990.

                  Ce slogan était aussi celui de hassan El Bana et seyed zote contre elle débat elle adrar en Égypte.

                  Pour moi ce discours est éculé, il est dangereux. En 2021, il faut demander une dawla démocratia.

                  J'allais oublier saidani a renié son slogan lorsqu'il est venu sous gaid Salah donner son interview pour vous narguer
                  Dernière modification par Tizwel, 27 février 2021, 20h13.

                  Commentaire


                  • #10
                    Pour moi ce discours est éculé, il est dangereux. En 2021, il faut demander une dawla démocratie.
                    pfffff

                    L'un n'empêche pas l'autre. Je dirais même que la démocratie exige un état civil.

                    Commentaire


                    • #11
                      Tawenza
                      Pour moi ce discours est éculé, il est dangereux. En 2021, il faut demander une dawla démocratie.
                      tu le déçois vraiment Tawenza

                      Je ne te croyais un ferme défenseur de ces GENERAUX MAFIEUX qui ont détruit le pays e qui nous mène à la faillite.

                      Il n'y jamais eu de démocratie quand c'est des généraux qui décident et choisissent à la place du peuple.

                      DAWLA MADANIYA MACHI ASKARIA

                      C'est le PEUPLE qui doit commande et décider dans ce pays dorénavant.
                      JAMAIS LES GENERAUX. Ils doivenbt se soumettre au peuple et à ses décisions. Et pas le contraire.


                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                      • #12
                        Ca fait partie du hirak hétéroclite qui se devise sur tout et n'importe quoi ...

                        Commentaire


                        • #13
                          Pourtant le slogan cher à fondateur du FFS, est ni État policiers, ni une république islamique. Il est vrai après la mort du Zaim de Taka, nombreux sont les militants de ce parti à virer de bord, c'est à qui va se rapprocher le plus de la mangeoire du pouvoir, et Bouakouir n'est pas en reste .
                          Dernière modification par infinite1, 27 février 2021, 19h46.

                          Commentaire


                          • #14
                            Samir Bouakouir a souligné, dans sa contribution, publiée sur sa page facebook et sur les colonnes de quotidiens nationaux, que "Dawla madani Machi Askaria (Etat civil et non pas Etat militaire)" n'est pas "une inspiration soummamienne" et que "l’escroquerie majeure" réside dans son assimilation "avec celui énoncé dans les résolutions du congrès de la Soummam, à savoir la "primauté du politique sur le militaire" qui ne postulait en aucune manière "l’éloignement du militaire du processus décisionnel politique".
                            Yakhi la Dézédie se revendique officiellement en Démocratie Républicaine, le sigle RADP (République Algérienne Démocratique et Populaire) est lisible partout sur les documents officiels. Yakhi un pays qui se réclame de cette forme constitutionnelle, ses instances dirigeantes reçoivent leur mandat du peuple (principe électif). Je peux dire sans risque de me tromper à Mr Bouakouir tout politicien qu'il est que jusqu'à preuve du contraire: le militaire en Algérie, du simple djoundi au plus haut gradé de l'armée n’a jamais fait l'objet d'un choix du peuple par voie électorale ...

                            Ce ci dit, que l'armée (les généraux) affiche le bon vouloir de décider du destin du pays soit!... (la force supprime le droit), mais qu'on arrête de nous bassinés avec les slogans creux: de volonté, de souveraineté du peuple, de scrutins libres et transparents, enfin globalement de comédies électorales ...
                            Dernière modification par infinite1, 28 février 2021, 18h48.

                            Commentaire


                            • #15
                              Bachi


                              L'un n'empêche pas l'autre. Je dirais même que la démocratie exige un état civil.
                              ouii, c rare mais là je suis d'accord.

                              D'un autre côté, tu sais bien qu'un état civil n'est pas une condition suffisante pour qu'il soit démocratique.

                              Bref un État démocratique est forcément civil mais un État civil n'est pas tjrs démocratique.
                              Y a plein d'exp dans monde.

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