Le président du Conseil régional de la déontologie médicale pour la région Ouest, le professeur Mahmoud Kheznadar, a révélé, hier, « l’existence d’environ 1200 médecins qui exercent leur fonction en dehors de la loi », imputant la responsabilité de cette situation grave au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, en sa qualité de responsable du respect des lois.
Le professeur Kheznadar a reconnu, dans une déclaration à El Khabar, les dépassements graves qui imprègnent l’exercice de la profession, lorsqu’il a précisé que « sur l’ensemble des médecins relevant du conseil de l’Ouest, dont le nombre est évalué à 5000, il existe 1200 médecins qui exercent leur fonction de façon illégale, sans que les directions de la santé concernées n’aient levé le petit doigt, malgré les correspondances que nous avons adressées à plusieurs occasions ».
Selon M. Kheznadar, « cette situation constitue une infraction grave aux lois qui régissent la profession comme la loi 17-90 et le décret n° 276-92 », indiquant que ces lois imposent aux médecins trois conditions, qui sont le diplôme, une autorisation du ministère de tutelle et l’inscription dans les conseils de déontologie médicale, compétents territorialement.
Dans ce contexte, le président du conseil a insisté sur les répercussions négatives qui guettent les médecins qui enfreignent les lois citées, notamment lorsqu’ils font l’objet de poursuites judiciaires à cause d’erreurs ou d’incidents médicaux car le conseil de déontologie ne pourra intervenir alors, vu que ces médecins ne sont pas inscrits sur ses listes.
- El Khabar
Le professeur Kheznadar a reconnu, dans une déclaration à El Khabar, les dépassements graves qui imprègnent l’exercice de la profession, lorsqu’il a précisé que « sur l’ensemble des médecins relevant du conseil de l’Ouest, dont le nombre est évalué à 5000, il existe 1200 médecins qui exercent leur fonction de façon illégale, sans que les directions de la santé concernées n’aient levé le petit doigt, malgré les correspondances que nous avons adressées à plusieurs occasions ».
Selon M. Kheznadar, « cette situation constitue une infraction grave aux lois qui régissent la profession comme la loi 17-90 et le décret n° 276-92 », indiquant que ces lois imposent aux médecins trois conditions, qui sont le diplôme, une autorisation du ministère de tutelle et l’inscription dans les conseils de déontologie médicale, compétents territorialement.
Dans ce contexte, le président du conseil a insisté sur les répercussions négatives qui guettent les médecins qui enfreignent les lois citées, notamment lorsqu’ils font l’objet de poursuites judiciaires à cause d’erreurs ou d’incidents médicaux car le conseil de déontologie ne pourra intervenir alors, vu que ces médecins ne sont pas inscrits sur ses listes.
- El Khabar
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