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Pouvoir ou Culture: qui tiens l'orientation stratègique de l'algérie?

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  • Pouvoir ou Culture: qui tiens l'orientation stratègique de l'algérie?

    Salam,


    L'algérie contemporaine esquive toute analyse socio-politique qui essaie de divulguer ses secrets de balance, de compromis , ou de conflit qu'entretient la relation pouvoir et culture. À nos yeux creux, à nos esprits clairs le pouvoir a tenu, et tiens toute la place d'un joueur prémordial. Les esprits ne peuvent planer au dela de l'infaillibilité de sa force, de ses "networks" sociaux ou économiques, rendant de la sorte toute comprehension de la diffusion ou de la pratique du Pouvoir dans la gestion de toute une société, de toute une histoire assez complexe, ou enfin de toute avenir assez incertain de la sociéte et de la nation algérienne, facile et difficile. Facile parce que le Pouvoir est le seul élément de force apparent et plausible qui est responsable de tout ce qui passe en Algérie; difficile parce que trouver les reponsables, les vrais, de tout cette immense faiilite apparente de l'histoire du drame algérien reste impénétrable.

    D'un autre côté, la Culture, essence de toute nation, de toute civilisation, côtoie le Pouvoir, d'une manière directe et indirecte. La Culture est sensé être le coeur de l'Algérie qui bat, la seule force qui défi le Pouvoir, parceque elle émanante de l'individu, force motrice de l'Histoire, alors que le Pouvoir est basé sur les "networks", d'où sa faiblesse.

    De ce constat, est-ce que vous voyez que la société algerienne se refuge dans sa culture pour se défendre du Pouvoir, ou le Pouvoir tend à manipuler la Culture, et non pas la défier, parece que sa fin c'est quand la Culture aura le dernier mot si celui ci entrera en combat avec elle.
    De l'algérie je suis nostalgique

  • #2
    Cher AitMakki, bonjour.

    Ton sujet est intéressant, encore faut-il identifier la Culture dont il s'agit au lieu de la laisser dans son sens générique.

    Cordialement, Mezghenna.

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    • #3
      La culture protege et defend le pouvoir mais le pouvoir ne fait rien pour la culture.
      Et pour qu’il y aie perseverance il faut qu’il y’aie une complicite. Le pouvoir doit exister pour proteger la nations et ses resources entre autres la culture.
      Malheureusement ce n’est pas le cas en Algerie. le pouvoir n’est que le pouvoir et que pour le pouvoir....

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      • #4
        reponse à aitmaki

        aitmaki insinue:

        De ce constat, est-ce que vous voyez que la société algerienne se refuge dans sa culture pour se défendre du Pouvoir, ou le Pouvoir tend à manipuler la Culture, et non pas la défier, par ce que sa fin c'est quand la Culture aura le dernier mot si celui ci entrera en combat avec elle.
        s'il existe de vrais cercles de culture pas comme celle de tahar ouettar;
        le pouvoir aurait peur !
        et ce n'est pas le cas en algérie.

        TU CONNAIS LA CITATION DE GOEBELS/
        Lorsque j'entends! le mot culture ?
        je sors mon revolver!
        il la redoute : c'est l'eveil contre tout charlatanisme.

        chez nous !les sois disant cultivés cotoient impudiquement le pouvoir!
        il n'y qu'a voir avec mihoubi et consords.

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        • #5
          Culture et pouvoir

          La culture est la combinaison de cette masse de connaissances, d'écrits, d'oeuvres d'arts, d'outils, de moyens, de comportements et de conduites... que produit, acquiert et accumule une société donnée.
          Il s'avère qu'en Afrique du Nord la culture, entendue sous cette angle, est très pauvre. Aucun livre n'a été écrit, par et pour les autochtones depuis l'antiquité jusqu'au 20ème siècle. St Augustin et Apulée ont écrit pour les Romains et les Romains ont écrit ce qu'ils ont voulu sur les bérbères. Aucun Aguelid n'a laissé de trace écrite sur lui, sur sa politique ou sur sa société. Les monuments d'origine indigène sont très rares et inexpressifs. Alors les vainqueurs successifs ont construit, écrit et marqué de leur culture propre le maghreb d'aujourd'hui.
          Comme tout pouvoir a besoin d'une base idéologique pour régner il prend ce qu'il trouve et qui domine dans la société ou fait des compromis (socialisme et islam par ex). Il a aussi besoin d'intellectuels organiques et il les choisit parmi ce qui vont dans le sens des vents dominants. Hier les socialisants, aujourd'hui les chantres du libéralisme.
          Les pouvoirs correspondent aussi, dans leur forme et dans leur nature à des niveaux de développement, culturel, politique, économique... de la société qu'ils dirigent. Ainsi, un peuple frondeur produit des sytèmes de gouvernance démocratique, un autre peuple, pour d'autres raisons, produit des dictatures qui "achètent" la paix civile par une distribution généreuses des richesses ou par la répression. Il y a tous les régimes intermédiaires.
          Notons qu'en Occident la culture n'est pas forcément libre. Les lobbies, les groupes de presse et d'édition, les barons de l'audiovisuel ferment toutes les portes à la pensée "subversives" ou la récupèrent.
          On peut être libre sans être grand mais on ne peut pas être grand sans être libre

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          • #6
            Salam,

            merci pour vos réponses, si bien écrites. Il est vrai que le sujet tourne autour de l'orientation de l'algérie contemporaine et qui detient sa stratégie : Pouvoir ou Culture. Le mot culture qui nous renvoie aux coutumes, aux us, aux modes de vies, des arts, des connaissances, et enfin de positivités qui nous obligent à réagir à des situattions présentes, et nous mis hors danger des politiques d'imposition externales qui viennet toujours du Pouvoir. Cette matrix qui lie l'Algérie ou qui semble l'être pour une bonne partie de la société peut présenter des variantes, parfois opposées mais cohabitent dans l'espace Ô combien vaste de cette Algérie.

            Il est vrai aussi que le Pouvoir en Algérie contemporaine est unique, un seul, et apparement fort. Mais la Culture de l'algérie contemporaine ne l'est pas, elle diverse, ( dans le sens non unifiée, compartémentée). Cette varriance la rend faible, fragile, et enclin à des influences externes, et à des manipilations de la part du Pouvoir, ce qui eternalise le staut quo qui vit l'algérie.

            Mais l'élement de cette faiblesse, de cet état de la culture en Algérie est dû essenteiellement à ses bases formatrices, ces points de convergence qu'entretient les algériens dans leur vies quotiennes, dans leur formes de création artistiques, dans leur production de savoir, de connaissances, et enfin dans leur combats socio-politiques pour detenir l'orientation stratégique de l'algérie.
            De l'algérie je suis nostalgique

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