je sais que c'est un sujet qui été déjà évoqué sur ce forum, mais depuis 1 siècle, cette idée trotte encore dans l'esprit des gens y compris le mien. Pourquoi ?
Parceque l'évolution technologique nous permet aujourd'hui au moins d'en évaluer le coût avec précision et surtout évaluer les retombées économiques et environnementales non négligeables;
La carte qui permet d'imaginer le canal qui va servir à inonder toute la région des chotts.
http://wiki.geneanet.org/images/d/d0...g%C3%A9rie.jpg
c'est peut être insensé mais cette idée mérite des recherches poussées compatibles avec les moyens techniques d'aujourd'hui. Roudaire n'a pas bénéficier de google earth par exemple.
Parceque l'évolution technologique nous permet aujourd'hui au moins d'en évaluer le coût avec précision et surtout évaluer les retombées économiques et environnementales non négligeables;
François Élie Roudaire, né le 6 août 1836 à Guéret et décédé le 14 décembre 1885 à Guéret, est un officier et géographe français. Il est le promoteur du projet de mer intérieure (africaine ou saharienne) auquel Ferdinand de Lesseps a attaché son renom.
François Élie Roudaire en 1879
Issu d'une famille de la bourgeoisie provinciale portée aux idées nouvelles et aux sciences (son père François Joseph a dirigé le musée d'histoire naturelle de Guéret), Roudaire, après des études classiques dans sa ville natale, sort sous-lieutenant de Saint-Cyr (1er octobre 1855) puis lieutenant de l'École d'application (13 janvier 1858). Il s'oriente ensuite vers une carrière scientifique au sein de l'armée. Affecté au Dépôt de la guerre en qualité d'officier géodésien, le 28 mars 1862, il est envoyé en Algérie, où il arrive le 10 avril 1864, pour cartographier la colonie par les moyens de la géodésie et de la topographie. Opérant au sud de Biskra, dans la province de Constantine, l'officier découvre la région des chotts dont il mesure le premier avec précision la profondeur.
Fort de résultats nettement au-dessous du niveau zéro (jusqu'à – 40 m), et sans connaître la partie tunisienne, Roudaire acquiert la conviction que la vaste dépression salée qui se prolonge jusqu'au golfe de Gabès correspond au lit d'une mer asséchée connue au temps d'Hérodote sous le nom de baie de Triton. Dans un article écrit pour la Revue des Deux Mondes du 15 mai 1874, « Une mer intérieure en Algérie », l'officier consolide son hypothèse et propose de ramener la mer par un canal creusé dans le seuil de Gabès. Entre autres bienfaits, la masse d'eau introduite modifierait notablement le climat local et permettrait de refaire de la région un « grenier à blé ». Ferdinand de Lesseps, qui vient de triompher à Suez, adopte l'idée. Plusieurs écrivains, savants et hommes politiques s'engagent à ses côtés.
Dans l'enthousiasme général, le gouvernement charge Roudaire d'une série de missions de reconnaissance et de nivellement. Le 1er décembre 1874, il effecture une première mission, au départ de Biskra, au Chott Melhrir (Algérie). Le 1er mars 1876 et le 27 novembre 1878, il quitte Gabès pour les chotts el-Gharsa et el-Jérid (Tunisie) dont il ressort que la dépression est discontinue, coupée en plusieurs endroits de « seuils », et, plus grave, que le Chott el-Jérid est entièrement au-dessus du niveau de la mer (+ 15 m). La réduction de la surface inondable (entre 6 et 8000 km²) et le coût d'un canal long de 240 kilomètres découragent le gouvernement qui a pris les conseils d'une commission supérieure dite de la mer intérieure (réunie à Paris du 5 mai au 7 juillet 1882). Le 28 juillet, le ministre des travaux publics se déclare défavorable au projet de mer intérieure.
Se rabattant sur l'initiative privée, Roudaire et Ferdinand de Lesseps fondent, en décembre 1882, la Société d'études de la mer intérieure africaine qui finit par échouer. Le 22 janvier 1883, il part pour une quatrième mission au départ de Tozeur. Au retour de cette mission, gravement mis en cause par le milieu scientifique et contesté par sa hiérarchie, Roudaire meurt d'épuisement le 14 décembre 1885 avec le grade de lieutenant-colonel. Son engagement républicain et fouriériste lui avait attiré de tenaces inimitiés
François Élie Roudaire en 1879
Issu d'une famille de la bourgeoisie provinciale portée aux idées nouvelles et aux sciences (son père François Joseph a dirigé le musée d'histoire naturelle de Guéret), Roudaire, après des études classiques dans sa ville natale, sort sous-lieutenant de Saint-Cyr (1er octobre 1855) puis lieutenant de l'École d'application (13 janvier 1858). Il s'oriente ensuite vers une carrière scientifique au sein de l'armée. Affecté au Dépôt de la guerre en qualité d'officier géodésien, le 28 mars 1862, il est envoyé en Algérie, où il arrive le 10 avril 1864, pour cartographier la colonie par les moyens de la géodésie et de la topographie. Opérant au sud de Biskra, dans la province de Constantine, l'officier découvre la région des chotts dont il mesure le premier avec précision la profondeur.
Fort de résultats nettement au-dessous du niveau zéro (jusqu'à – 40 m), et sans connaître la partie tunisienne, Roudaire acquiert la conviction que la vaste dépression salée qui se prolonge jusqu'au golfe de Gabès correspond au lit d'une mer asséchée connue au temps d'Hérodote sous le nom de baie de Triton. Dans un article écrit pour la Revue des Deux Mondes du 15 mai 1874, « Une mer intérieure en Algérie », l'officier consolide son hypothèse et propose de ramener la mer par un canal creusé dans le seuil de Gabès. Entre autres bienfaits, la masse d'eau introduite modifierait notablement le climat local et permettrait de refaire de la région un « grenier à blé ». Ferdinand de Lesseps, qui vient de triompher à Suez, adopte l'idée. Plusieurs écrivains, savants et hommes politiques s'engagent à ses côtés.
Dans l'enthousiasme général, le gouvernement charge Roudaire d'une série de missions de reconnaissance et de nivellement. Le 1er décembre 1874, il effecture une première mission, au départ de Biskra, au Chott Melhrir (Algérie). Le 1er mars 1876 et le 27 novembre 1878, il quitte Gabès pour les chotts el-Gharsa et el-Jérid (Tunisie) dont il ressort que la dépression est discontinue, coupée en plusieurs endroits de « seuils », et, plus grave, que le Chott el-Jérid est entièrement au-dessus du niveau de la mer (+ 15 m). La réduction de la surface inondable (entre 6 et 8000 km²) et le coût d'un canal long de 240 kilomètres découragent le gouvernement qui a pris les conseils d'une commission supérieure dite de la mer intérieure (réunie à Paris du 5 mai au 7 juillet 1882). Le 28 juillet, le ministre des travaux publics se déclare défavorable au projet de mer intérieure.
Se rabattant sur l'initiative privée, Roudaire et Ferdinand de Lesseps fondent, en décembre 1882, la Société d'études de la mer intérieure africaine qui finit par échouer. Le 22 janvier 1883, il part pour une quatrième mission au départ de Tozeur. Au retour de cette mission, gravement mis en cause par le milieu scientifique et contesté par sa hiérarchie, Roudaire meurt d'épuisement le 14 décembre 1885 avec le grade de lieutenant-colonel. Son engagement républicain et fouriériste lui avait attiré de tenaces inimitiés
La carte qui permet d'imaginer le canal qui va servir à inonder toute la région des chotts.
http://wiki.geneanet.org/images/d/d0...g%C3%A9rie.jpg
c'est peut être insensé mais cette idée mérite des recherches poussées compatibles avec les moyens techniques d'aujourd'hui. Roudaire n'a pas bénéficier de google earth par exemple.
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