On ne l'avait pas entendu depuis que Laure Manaudou était venue s'expliquer, mercredi 9 mai à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), sur son départ précipité en Italie. Jeudi, Philippe Lucas, le désormais ex-entraîneur de la championne olympique du 400 m libre, est sorti de son silence pour régler ses comptes avec la nageuse.
"Elle part parce qu'elle a envie de moins travailler. Elle fuit le travail", a-t-il asséné après une interview de la nageuse au quotidien italien La Stampa, jeudi, où elle affirme qu'elle ne "supportait plus physiquement les entraînements" dirigés par Philippe Lucas. "Elle me l'a dit : 'je ne pourrai pas continuer à travailler comme ça'. Aujourd'hui, ce n'est plus une nageuse, ce n'est plus une athlète", a-t-il martelé, avant de suggérer qu'il fallait qu'elle "se reconstruise". "Quand on la voit, on a l'impression qu'elle a fait une croisière de six mois", a ajouté l'entraîneur, avant de se reprendre et d'assurer qu'il ne dirait "jamais de mal de cette nageuse qui est une grande championne" et avec laquelle il a vécu "de grands moments".
"CE N'EST QUE POUR LE POGNON"
L'entraîneur s'en est également pris au club turinois qu'a choisi Laure Manaudou pour s'entraîner, jugeant la structure "floue". "En Italie, c'est les 'Ritals' qui vont tout maîtriser, c'est une question d'argent, s'ils l'ont prise. Ils vont essayer de faire cinq millions d'euros. Ce n'est que pour le pognon, on le sait très bien", a-t-il insisté. Philippe Lucas a également évoqué l'entourage futur de la nageuse, notamment médical. "Ça a l'air dangereux, quand on voit le médecin qui va la suivre. Laure est une fille saine, mais elle n'est jamais à l'abri."
Evoquant son propre avenir, l'entraîneur de Canet a affirmé : "Je ne suis pas mort. Rendez-vous à Pékin", lieu des prochains Jeux olympiques d'été. "Ce qui compte, c'est ce qui va se passer, si j'ai des nageurs aux Jeux (...). Je sais comment la battre", a poursuivi l'entraîneur, qui reste à Canet-en-Roussillon où il s'occupe d'une douzaine de nageurs et nageuses dont Esther Baron, championne d'Europe du 200 mètres dos en 2006.
source : Le Monde
"Elle part parce qu'elle a envie de moins travailler. Elle fuit le travail", a-t-il asséné après une interview de la nageuse au quotidien italien La Stampa, jeudi, où elle affirme qu'elle ne "supportait plus physiquement les entraînements" dirigés par Philippe Lucas. "Elle me l'a dit : 'je ne pourrai pas continuer à travailler comme ça'. Aujourd'hui, ce n'est plus une nageuse, ce n'est plus une athlète", a-t-il martelé, avant de suggérer qu'il fallait qu'elle "se reconstruise". "Quand on la voit, on a l'impression qu'elle a fait une croisière de six mois", a ajouté l'entraîneur, avant de se reprendre et d'assurer qu'il ne dirait "jamais de mal de cette nageuse qui est une grande championne" et avec laquelle il a vécu "de grands moments".
"CE N'EST QUE POUR LE POGNON"
L'entraîneur s'en est également pris au club turinois qu'a choisi Laure Manaudou pour s'entraîner, jugeant la structure "floue". "En Italie, c'est les 'Ritals' qui vont tout maîtriser, c'est une question d'argent, s'ils l'ont prise. Ils vont essayer de faire cinq millions d'euros. Ce n'est que pour le pognon, on le sait très bien", a-t-il insisté. Philippe Lucas a également évoqué l'entourage futur de la nageuse, notamment médical. "Ça a l'air dangereux, quand on voit le médecin qui va la suivre. Laure est une fille saine, mais elle n'est jamais à l'abri."
Evoquant son propre avenir, l'entraîneur de Canet a affirmé : "Je ne suis pas mort. Rendez-vous à Pékin", lieu des prochains Jeux olympiques d'été. "Ce qui compte, c'est ce qui va se passer, si j'ai des nageurs aux Jeux (...). Je sais comment la battre", a poursuivi l'entraîneur, qui reste à Canet-en-Roussillon où il s'occupe d'une douzaine de nageurs et nageuses dont Esther Baron, championne d'Europe du 200 mètres dos en 2006.
source : Le Monde
Commentaire