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Campagne agricole au Maroc : le désastre !

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  • Campagne agricole au Maroc : le désastre !

    Importer tout de suite coûtera trop cher

    Le doute n’est plus permis. Une période de disette menacerait d’ores et déjà la campagne marocaine. La prochaine récolte céréalière permettrait tout au plus une soudure de deux à trois mois. Car, c’est clair, on s’attend à une moisson des plus médiocres.

    Les plus optimistes évaluent la moisson à moins du tiers de la production de la campagne passée et qui était de 86 millions de quintaux pour les blés et l’orge. Pour être précis, un responsable de l’Union nationale des coopératives agricoles du Maroc (Uncam) table « au grand maximum sur une récolte de 25 millions de quintaux toutes céréales confondues ». L’estimation est basée sur les données globales fournies vendredi 4 mai par le département de tutelle. C’est lors de la réunion du Comité interprofessionnel des céréales et légumineuses qui regroupe tous les intervenants de la filière qu’un bilan provisoire a été dressé. Il en résulte que 24% des superficies semées en céréales d’automne sont sinistrées et 37% à profil médiocre. Le reste est départagé entre 26% jugés moyen et 13% satisfaisants. Cette dernière frange correspondrait aux blés menés en irrigué. Et c’est à ce niveau que sera récolté l’essentiel de la production notamment de blé tendre. A signaler toutefois que ces pourcentages sont à ramener à une superficie globale de l’ordre de 4,3 millions d’hectares contre 5,4 en 2005/2006. C’est pourquoi tous les avis penchent pour une récolte de blé tendre de moins de 10 millions de quintaux. Autrement dit d’un niveau sensiblement identique à celui de la campagne 1999/2000 qui avait enregistré une récolte de 9,5 millions se quintaux. Or, c’est la seule céréale qui continue de bénéficier du prix de soutien fixé à 250 DH/quintal.

    Quoi qu’il en soit, les premières prévisions seront probablement établies dès le 15 mai, indiquent des sources proches du ministère de l’Agriculture. En attendant, « le flou règne parmi l’interprofession », commente un céréaliste agréé. La grande interrogation tient à la célérité que mettra le ministère de tutelle quant aux décisions à prendre pour gérer la campagne des moissons et d’approvisionnement du pays. En effet, le dilemme est de taille. D’un côté, la faiblesse de la récolte impose le maintien d’une protection conséquente de la production locale. Du moins jusqu’à la fin de la collecte. De l’autre, la cherté du blé tendre sur le marché international dicte une révision à la baisse du taux des droits de douane appliqués à l’importation du blé tendre. « Surtout que les stocks sont à leur niveau le plus bas », signale un membre de l’Uncam. Et les perspectives du marché international ne sont pas reluisantes non plus. C’est que la sécheresse n’est pas l’apanage du Maroc. Elle sévit partout dans le monde. D’où la baisse de la production mondiale des céréales et la flambée des cours qui en a résulté.

    Actuellement, les cours mondiaux du blé tendre tournent autour de 250 dollars américains la tonne. Ce qui se traduit par un prix du quintal livré à la minoterie au Maroc de l’ordre de 285 DH, compte tenu de la majoration résultant de 60% des droits de douane. Mais les professionnels, notamment les négociants en grains, estiment que la spirale des hausses n’est qu’à ses débuts. A l’appui du constat, on avance la forte demande attendue de la part de nouveaux grands consommateurs comme l’Inde et la Chine. Ceci dans un contexte de rareté suite à la sécheresse qui sévit en Australie et dans des pays gros producteurs de céréales d’Europe et d’Amérique latine.
    A. Ghouibi, pour L’économiste



    ************************************

    La situation doit etre la meme pour l'Algérie, je pense. La secheresse refait son retour en Afrique du Nord, meme l'Europe du Sud souffre.
    C'est peut etre déjà les premieres manifestations du "global warming"
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

  • #2
    D' apres quelques experts la peridoe de secheresse au Maroc est periodique ! si c' est vraiment le cas ce n' est donc que le debut !!!

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    • #3
      je pense alors que le taux de croissance sera durement affecté cette année?? (je pose une question ne faite pas toute une histoire et des comparasions débiles)
      besslama

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      • #4
        je pose une question..

        quelle est la consommation annuelle du maroc en céréales toutes sortes confondues.

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        • #5
          secheresse ah le mal necessaire

          Quelque 99.582 agriculteurs répartis sur 44 provinces ont bénéficié de l'opération d'annulation des dettes pour une enveloppe de 2,966 MMDH (milliards de DH), a affirmé, mardi, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, Mohand Laenser, précisant que cette opération a ciblé en premier lieu les petits agriculteurs qui avaient des difficultés pour le paiement de leurs dettes, en raison notamment des effets de la sécheresse.

          Selon lui, la sélection des bénéficiaires a été effectuée selon des critères approuvés par le conseil de surveillance du Crédit agricole et qui prévoient que le plafond de la dette ne soit pas supérieur à 500.000 DH, que le Crédit agricole ne possède pas une garantie en nature suffisante pour couvrir la dette et que les crédits en question n'aient pas été contractés récemment.

          Pour ce qui est de "la révision du taux d'intérêt des crédits destinés au secteur agricole", M. Laenser a indiqué qu'il a été procédé à la révision de ce taux, ramené ainsi respectivement à 5 % pour les crédits de campagne et à 5,5 % pour les crédits d'investissement.

          Par ailleurs, le département ministériel de l'Agriculture se penche actuellement sur l'examen de plusieurs propositions en vue d'assurer l'approvisionnement régulier du marché en lait pendant l'été et le mois de ramadan. Concernant les mesures prises pour faire face au "manque prévu du lait sur le marché international", il y a, entre autres propositions, l'exonération provisoire des taxes douanières pour le lait en poudre jusqu'au 31 décembre 2007 et pour le lait stérilisé entre le 15 août et le 15 octobre 2007. La production de lait accuserait une baisse de plus de 15 % au niveau des différentes régions du Maroc en raison du déficit pluviométrique au cours de l'actuelle campagne agricole. Au demeurant, cette situation a entraîné un manque en réserves fourragères de plus de 3 milliards d'unités.

          Le déficit pluviométrique enregistré durant la campagne 2006-2007 et le repli des surfaces de pâturage en découlant seraient ainsi en passe d'occasionner une baisse importante de la lactation au niveau national, dans un contexte de flambée du prix du lait en poudre sur le marché international.

          Le Maroc, dont les importations de lait en poudre oscillent entre 10.000 et 20.000 tonnes/an, fait face à un déficit chronique de 200.000 litres par jour. Rappelons par ailleurs que la production annuelle du pays s'élève en moyenne à 1,4 milliard de litres de lait, dont 64 % sont industrialisés. La plupart des pays producteurs et exportateurs de lait ont pâti de la même conjoncture de sécheresse, qui s'est répercutée négativement sur l'offre et les cours du lait sur le marché mondial.
          LE MATIN

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          • #6
            Normal

            :22: a chaque periode de secheresse c la meme chose.exoneration fiscale et tout mais le maroc ne connaitra pas la disete car les commandes d'importations sont deja lancer depuis 2,3 mois.esperons que l'annee prochaine sera bonne et que l'etat donne plus au agriculteur a part des exoneration fiscal.....de la formation surtout lol

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            • #7
              Tizi j'aimerai bien voir ces fameux rapports d'expert pour voir sur quoi ils se basent pour dire que la secheresse est cyclique.

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              • #8
                la sechresse a ete ressence meme en algerie!il faudrai pour les pays maghrebins ,ne plus compter sur les chute de pluit seuelement pour aroser !!
                Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                • #9
                  Notre connerie historique est d'avoir permis une expansion démographique dans nos pays qui structurellement ne pourrons jamais satisfaire leur besoins alimentaires élémentaires

                  Nous sommes fragile et dépendant des USA et Europe
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

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                  • #10
                    Notre connerie historique est d'avoir permis une expansion démographique dans nos pays qui structurellement ne pourrons jamais satisfaire leur besoins alimentaires élémentaires
                    Hélas, il y a du vrai là dedans.
                    L'Algérie comme le Maroc, n'ont pas les moyens de nourir plus de 30 millions d'habitants. Les surfaces cultivables se rétrecissent, les surfaces habitables s'étendent, quel avenir prépare t'on ?
                    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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                    • #11
                      notre avenir est au sahara !!
                      petrole-gaz-phosphate-uranium-eau-et on developpe meme l'agriculture !!
                      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                      • #12
                        t'es trop optimiste mon cher kaiser,j'aurais aimé etre comme toi

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                        • #13

                          mais c'est la verite mon cher steiner!!
                          ta surement lu un article sur les reserve de la nappe souteraine en sahara!
                          pour le petrole et le gaz ,uranium,or,phosphate et j'ai oublier le fer tout le monde connais sa!
                          le tourisme aussi
                          sinon l'agriculture,je sais pas si tu connai la wilaya d'el oued,sa production de pomme de terre est mieu que celle de ain defla en niveau de la calite, en sachant que ain defla est la ville la plus developper dans lagriculture en algerie
                          et des etudes sont en cour, pour voir si ya une poussiblite de production de olive, et dautre truc !!
                          Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                          • #14
                            C'est pas vrai. Tout va bien au royaume. Il a même neigé !
                            D'ailleurs, y a eu surplus, à tel point qu'il exporte l'eau, le royaume de sa majesté que Dieu le protège.

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                            • #15
                              le royaume de sa majesté que Dieu le protège.
                              ALGEROIS16, merci

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