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Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie demeurent marginales

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  • Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie demeurent marginales

    Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie restent relativement faibles et peu diversifiées, oscillant bon an mal an entre 700 à 900 millions de dollars. en 2006, pour la première fois elles atteignent le pic de un milliard de dollars, soit moins de 2,5% des exportations totales et ne couvrant qu’une vingtaine de jours d’importations. Selon les dernières statistiques du Cnis, elles ont enregistré une diminution de 36,98% durant le premier trimestre 2007 à la même période de 2006. Concernant le nombre d‘entreprises exportatrices, celles-ci en réalité ne sont que 150 à 180 à intervenir dans cette activité. On est loin du chiffre de 500 exportateurs généralement, annoncé. Les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l'Union européenne (UE) en 2006 ont augmenté d'environ 98 millions de dollars par rapport à 2005 soit une hausse de 16,33% rapporte le bulletin de la Chambre algérienne de Commerce et d'Industrie (CACI). Elles ont atteint 699,58 millions de dollars en 2006 contre 601,38 millions de dollars l'année d'avant. Elles représentaient 63% du total des exportations de l'Algérie hors hydrocarbures vers l'étranger, a précisé la CACI., évaluées 1,066 milliard de dollars contre 907 millions de dollars en 2005. Les facilités accordées par l’Union européenne n’ont pas véritablement eu des répercussions sur les exportations algériennes, notamment agricoles et agricoles transformées.

    Cinq produits contingentés seulement sur les 32 proposés et deux produits sous quantité de référence sur les 15 proposés ont été exportés. Aucun de ces produits n'a atteint les quotas ou les quantités de référence prévus par l'accord d'association. Pour les produits agricoles, il a été fait référence la pomme de terre primeur dont la quantité exportée n’est que de 150,1 tonnes sur un contingent de 5.000 tonnes, de la fraise (0,1 tonne sur 500 tonnes), de l'huile d'olive et ses fractions (12,38 tonnes sur 1000 tonnes), le jus d'abricot (1,62 tonne sur 200 ts) ainsi que les vins (1.204,11 hectolitres sur un contingent de 224.000 hl). Concernant les deux produits agricoles transformés contingentés sur les 11 proposés dans le cadre de l'accord, on évoque les pâtes alimentaires (11,32 tonnes sur un quota de 2000 tonnes) ainsi que le couscous (119,19 tonnes sur un contingent de 2.000 tonnes). La valeur de ces produits n'a représenté, en 2006, que 0,9% du total des exportations agricoles transformés vers l'UE enregistrant ainsi une régression de 75% par rapport à 2005. Ce faible niveau d’exportations en dépit des facilitations accordées par l’accord d’association devrait interpeller le gouvernement.

    Ce qui est paradoxal, c’est que Les exportations des produits, agricoles et agricoles transformés, n'ayant pas bénéficié d’avantages ont enregistré une progression assez importante (+291,53%) par rapport à 2005, soit 17,11 millions dollars en 2006 contre 4,37 millions dollars en 2005. Au contraire, les exportations de ce type de produits ayant bénéficié d'avantages préférentiels (0% de droits de douane avec ou sans limitation de quotas) ont enregistré en 2006 une régression par rapport à 2005, soit -4,57% pour les produits agricoles et -7,10% pour les transformés. Les produits agricoles et produits agricoles transformés, bénéficiant ou pas d'avantages préférentiels, ont représenté 7,11% du total des produits exportés vers l'UE en 2006, soit 49,72 millions de dollars contre 38,79 millions dollars en 2005 (+28,17%). Il s'agit essentiellement des dattes, des corps gras et des résidus provenant de leurs traitements, du beurre de cacao des caroubes et des eaux minérales et gazéifiées. Concernant les produits de la pêche, l'Algérie a exporté en 2006 pour 11,52 millions dollars contre 11,49 millions dollars en 2005, en hausse de 0,26%. Pour les produits industriels, qui sont exonérés totalement des taxes douanières, l'Algérie a exporté pour 638,33 millions dollars en 2006 contre 551,07 millions dollars en 2005 , soit une hausse de 15,83%.

    source : Liberté

  • #2
    il serait temps que les membres du gouvernement se penchent sérieuxement sur les points faibles de l'économie du pays.
    Mr NOUBAT

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    • #3
      ils ne peuvent rien faire car c'est en majorité des incompétants, boutef l'a dit de ses propres mots : "Ce n'est pas notre génération qui trouvera une substitution au pétrole"

      J'ai failli vomir quand je l'ai entendu dire ça !
      Il choisi la facilité, et y haf alch3b ... hchouma.

      Dans les constructions lancés, Il n'a aucun mérite, n'importe quel autre président aurai pu faire pareil voir mieux avec un baril à 70$. Le merite et la gloire aurai justement été du coté de boutef s'il avait réduit la dépendance aux hydrocarbures.

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      • #4
        Ce n'est pas notre génération qui trouvera une substitution au pétrole"
        il faut vite faire appel à des gens compétents et à travers le monde ce n'est pas ce qu'il manque!
        Mr NOUBAT

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        • #5
          Pour les produits industriels, qui sont exonérés totalement des taxes douanières, l'Algérie a exporté pour 638,33 millions dollars en 2006 contre 551,07 millions dollars en 2005
          Je ne savais pas que les produits industrielles exportes sont exoneres des taxes douanieres, j'imagine que ce n'est que les taxes algriennes et pas celle du pays importateur. Si quelqu'un peut m'orienter vers plus d'information ca serait sympas. Merci d'avance.

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          • #6
            Je pense que ce sont probablement les produits concernés par l'accord d'association Algérie-UE. Son texte est en ligne dans le site du ministère du commerce : http://www.mincommerce.gov.dz/?mincom=sommaire

            Quant à Bouteflika, il a encore une fois tout faux. De bons cadres algériens capables de relever le défi existent, en Algérie et ailleurs dans le monde. S'il voulait réellement diversifier l'économie, il lui suffit de faire appel à ces cerveaux. Or, lui, il ne fait souvent appel qu'à des incompétents. Pour lui, seule compte la loyauté.

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            • #7
              nassim c'est aussi facile que sa de fair appel a des cerveaux qui ont toujours une mauvaise images de leur pays!!commnt peut tu fair venir des gens qui ont un salair de 10 000$,alors que le gouvernement d'ici va les pays maximum, 5000$ !!
              sinon, moi je voix bien les nouvell societe priveé qui se donne un place parmi les grandes societes publiques,je citerai,cevital(qui ambitionne d'exporte a lui seul 2 millards de $ en 2008,grace a sa production de sucre(1.6millions t),et des verres plats(12eme au monde)!)
              y'as aussi TONIC(c'est vrai qu'il est en prison, mai sa nouvelle usine qui va commencer a produire a partir de la semain prochaine,est classé parmi les plus grandes au monde),aussi SIM....
              Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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              • #8
                Or, lui, il ne fait souvent appel qu'à des incompétents. Pour lui, seule compte la loyauté.
                Et malgrés celà, l'Algérie progresse, comme c'est paradoxal

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                • #9
                  = Evitez l'abus de la fonction "quote", svp - Lisez la charte du forum =

                  Vivre avec 5000 $ en Algérie c'est mieux que de vivre avec 10 000 $ à l'étranger. Le gouvernement peut inciter les gens à rentrer mais si eux ne veulent pas ça c'est une autre affaire bien plus compliqué.

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                  • #10
                    oui t'as raison tamurt!
                    mais je dois signaler a nassim que nos ministres sont tres bien dimplomé,ils ne sont pas aussi incompetant que sa,le problme c'est que la plupart travail pour se fair de l'argent et non pas pour ameliore sont domene, et ils ne ratent pas l'occasion pour detourné quelque millions ou plutot quelque millards !!
                    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                    • #11
                      Oui je suis d'accord avec ton analyse ils ont de bon diplôme ont fait de grande études etc... Ils ont souvent travaillé pour de grande boite occidentale "Chakib Khelil par exemple".

                      Mais comme tu dis ils sont la plus pour leur pomme que pour le pays.

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                      • #12
                        Le diplôme n'est pas une garantie de compétence. Puisqu'on parle d'économie, Mourad Medelci est un diplômé de l'université d'Alger, et pourtant, son bilan est catastrophique. La seule chose concrète qu'il a faite c'est d'avoir remboursé l'essentiel de la dette, et n'importe quel algérien l'aurait fait à sa place dès lors que le pétrole carburait à plus de 65 dollars le baril.

                        Les projets lancés par le gouvernement et financés par l'argent public ne sont pas un bon indicateur d'état de santé de notre économie. Ce sont les richesses crées par les secteurs hors hydrocarbures qui définissent le mieux cet état. Or, depuis plusieurs années, nos exportations hors hydrocarbures ont du mal à franchir le milliard de dollars.

                        Quant aux cadres algériens compétents, ils existent. Il suffit de les chercher et l'état a les moyens de les trouver. Il suffit d'une bonne volonté politique : privilégier la compétence et délaisser le clanisme et le clientélisme.

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                        • #13
                          oui mais il y'as des ministres qui sont bien et qui font bien leurs travails, et je citerai GHOUL,il est bien diplomé(Dr en genie cevil et genie nucleair)et il fait bien son travail, enfin c'est mon avis!!et il est jeune(45 ans),donc a mon avis c'est les jeunes qui sont diplome qui faudrai metre au poste de ministre!
                          Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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