A l’issue d’une session marquée par des débats houleux entre les membres du parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP), et ceux de la principale formation d’opposition social-démocrate (CHP), les députés turcs ont adopté en première lecture, une réforme de la Constitution prévoyant l’élection du président de la République au suffrage universel. Le projet devrait être réexaminé en 2e lecture par le Parlement, mercredi ou jeudi.
Fort du soutien des petits partis, celui de la Mère Patrie (ANAP) et de la Juste voie (DYP), l’AKP, le parti du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a adopté l’amendement par 356 voix pour, 69 contre et 9 votes blancs, nuls ou ne se prononçant pas. Désormais, le président ne devrait plus être élu par les parlementaires.
La réforme de la Constitution prévoit l’élection du président de la République au suffrage universel à deux tours pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois, en remplacement du septennat unique actuellement. Le mandat législatif est réduit de cinq à quatre ans.
En cas d’adoption définitive, le projet devra encore être approuvé par le président sortant Ahmet Necdet Sezer. Le président Sezer dispose de 15 jours pour promulguer ou opposer son veto à une loi nouvellement votée. Si le chef de l’Etat rejette le projet de réforme constitutionnelle, le Parlement devra à nouveau voter le texte dans les mêmes termes, le président ne pouvant plus alors s’opposer à sa promulgation et donc à la réforme.
Les travaux parlementaires interviennent après un second échec du Parlement à élire le nouveau président, conduisant l’unique candidat, le chef de la diplomatie, Abdullah Gül, à se retirer de la compétition.
La principale force d’opposition, le CHP n’est pas la seule à s’opposer à la réforme constitutionnelle. Kémaliste pur et dur, le parti social-démocrate a reçu le soutien très visible de l’armée. De même qu’à l’instar de nombreux juristes, la puissante association patronale TÜSIAD s’est exprimée, lundi, contre la réforme : «Le système parlementaire dans notre pays est la résultatnte d’un processus historique. Tenter de modifier l’essence de ce système va ouvrir la voie à l’incertitude dans notre système politique», a affirmé la TÜSIAD dans un communiqué.
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Fort du soutien des petits partis, celui de la Mère Patrie (ANAP) et de la Juste voie (DYP), l’AKP, le parti du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a adopté l’amendement par 356 voix pour, 69 contre et 9 votes blancs, nuls ou ne se prononçant pas. Désormais, le président ne devrait plus être élu par les parlementaires.
La réforme de la Constitution prévoit l’élection du président de la République au suffrage universel à deux tours pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois, en remplacement du septennat unique actuellement. Le mandat législatif est réduit de cinq à quatre ans.
En cas d’adoption définitive, le projet devra encore être approuvé par le président sortant Ahmet Necdet Sezer. Le président Sezer dispose de 15 jours pour promulguer ou opposer son veto à une loi nouvellement votée. Si le chef de l’Etat rejette le projet de réforme constitutionnelle, le Parlement devra à nouveau voter le texte dans les mêmes termes, le président ne pouvant plus alors s’opposer à sa promulgation et donc à la réforme.
Les travaux parlementaires interviennent après un second échec du Parlement à élire le nouveau président, conduisant l’unique candidat, le chef de la diplomatie, Abdullah Gül, à se retirer de la compétition.
La principale force d’opposition, le CHP n’est pas la seule à s’opposer à la réforme constitutionnelle. Kémaliste pur et dur, le parti social-démocrate a reçu le soutien très visible de l’armée. De même qu’à l’instar de nombreux juristes, la puissante association patronale TÜSIAD s’est exprimée, lundi, contre la réforme : «Le système parlementaire dans notre pays est la résultatnte d’un processus historique. Tenter de modifier l’essence de ce système va ouvrir la voie à l’incertitude dans notre système politique», a affirmé la TÜSIAD dans un communiqué.
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