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89.000 chômeurs de plus!
· Le taux de chômage atteint 10% à fin mars
· L’agriculture et l’industrie: Champions de la création d’emploi
LE taux de chômage ressort à 10% à fin mars 2007. Il augmente, ainsi, de 0,4 point sur une année, soit 89.000 chômeurs de plus au terme du premier trimestre de l’année, selon le Haut-Commissariat au plan. Rappelons que cet indicateur avait bouclé 2006 à 9,7%.
En milieu urbain, ce taux est de 15,8% et de 3,9% en milieu rural, contre respectivement 15 et 3,8% à la même période de 2006. Visiblement, l’emploi dans le milieu rural n’a pas pâti des conséquences d’une saison agricole particulièrement «désastreuse». Cela pourrait s’expliquer par le fait que dans les campagnes c’est l’auto-emploi qui prédomine, allant de paire avec la culture de subsistance et d’autosatisfaction. Néanmoins, au premier trimestre 2007, l’économie marocaine a créé 206.000 emplois rémunérés, dont 172.000 en villes. Elle en a aussi perdu 75.000 en milieu rural. La création nette de postes, y compris non-rémunérés, s’élève à 369.000. Le secteur qui a créé le plus d’emploi est l’ensemble «agriculture, fôret et pêche», avec 228.000 (+5,4%). Ce constat est à relativiser du fait que la majorité de ces emplois sont de nature saisonnière. L’industrie enregistre une croissance de 8,6%, soit la plus importante, tous secteurs confondus, avec 104.000 emplois créés. Ce qui confirme la confiance des industriels quant à la solidité du climat des affaires (cf. www.leconomiste.com). Note moyenne pour les services qui, malgré 13.000 postes supplémentaires, enregistrent la performance la plus basse en terme de croissance avec seulement 0,4%. Encouragement pour le secteur du bâtiment et des travaux publics qui a créé 20.000 postes, en progression de 2,5% par rapport à 2006.
Sur les 369.000 nouveaux emplois, les zones urbaines en ont créés plus de la moitié (57,9% ). C’est là aussi où le taux de chômage connaît sa plus forte hausse (+0,5 point). La hausse du chômage découle, alors, plus d’un accroissement rapide de la demande d’emploi que d’une baisse de régime de l’économie. En effet, la population active âgée de 15 ans et plus a atteint 11.273.000 personnes, en hausse de 4,2% sur un an. Concrètement, les créations d’emplois ont crû moins rapidement que la population active.
Visiblement, les initiatives gouvernementales comme Moukawalati ou Idmage ne produisent pas encore leur plein effet.
La situation urge: près du tiers des jeunes des villes marocaines, âgés entre 15 et 24 ans, sont au chômage. A l’échelle nationale, ce taux est de 17,6%. Le chômage touche tout particulièrement les diplômés avec 19,7% contre 21,5% en milieu urbain.
La population au chômage se féminise de plus en plus même si le phénomène touche majoritairement les hommes. Le taux de féminisation de la population active au chômage a ainsi progressé sur un an. Il est ainsi passé de 24,5 à 27,8%.
Nabil TAOUFIK
A comparer avec cet article: http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=48513
· Le taux de chômage atteint 10% à fin mars
· L’agriculture et l’industrie: Champions de la création d’emploi
LE taux de chômage ressort à 10% à fin mars 2007. Il augmente, ainsi, de 0,4 point sur une année, soit 89.000 chômeurs de plus au terme du premier trimestre de l’année, selon le Haut-Commissariat au plan. Rappelons que cet indicateur avait bouclé 2006 à 9,7%.
En milieu urbain, ce taux est de 15,8% et de 3,9% en milieu rural, contre respectivement 15 et 3,8% à la même période de 2006. Visiblement, l’emploi dans le milieu rural n’a pas pâti des conséquences d’une saison agricole particulièrement «désastreuse». Cela pourrait s’expliquer par le fait que dans les campagnes c’est l’auto-emploi qui prédomine, allant de paire avec la culture de subsistance et d’autosatisfaction. Néanmoins, au premier trimestre 2007, l’économie marocaine a créé 206.000 emplois rémunérés, dont 172.000 en villes. Elle en a aussi perdu 75.000 en milieu rural. La création nette de postes, y compris non-rémunérés, s’élève à 369.000. Le secteur qui a créé le plus d’emploi est l’ensemble «agriculture, fôret et pêche», avec 228.000 (+5,4%). Ce constat est à relativiser du fait que la majorité de ces emplois sont de nature saisonnière. L’industrie enregistre une croissance de 8,6%, soit la plus importante, tous secteurs confondus, avec 104.000 emplois créés. Ce qui confirme la confiance des industriels quant à la solidité du climat des affaires (cf. www.leconomiste.com). Note moyenne pour les services qui, malgré 13.000 postes supplémentaires, enregistrent la performance la plus basse en terme de croissance avec seulement 0,4%. Encouragement pour le secteur du bâtiment et des travaux publics qui a créé 20.000 postes, en progression de 2,5% par rapport à 2006.
Sur les 369.000 nouveaux emplois, les zones urbaines en ont créés plus de la moitié (57,9% ). C’est là aussi où le taux de chômage connaît sa plus forte hausse (+0,5 point). La hausse du chômage découle, alors, plus d’un accroissement rapide de la demande d’emploi que d’une baisse de régime de l’économie. En effet, la population active âgée de 15 ans et plus a atteint 11.273.000 personnes, en hausse de 4,2% sur un an. Concrètement, les créations d’emplois ont crû moins rapidement que la population active.
Visiblement, les initiatives gouvernementales comme Moukawalati ou Idmage ne produisent pas encore leur plein effet.
La situation urge: près du tiers des jeunes des villes marocaines, âgés entre 15 et 24 ans, sont au chômage. A l’échelle nationale, ce taux est de 17,6%. Le chômage touche tout particulièrement les diplômés avec 19,7% contre 21,5% en milieu urbain.
La population au chômage se féminise de plus en plus même si le phénomène touche majoritairement les hommes. Le taux de féminisation de la population active au chômage a ainsi progressé sur un an. Il est ainsi passé de 24,5 à 27,8%.
Nabil TAOUFIK
A comparer avec cet article: http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=48513
c normal les laureat des universite et des ecole sortent et s'inscrivent a l'anapec et sont enregister comme chomeur officiel( quel luxe raha)....mais plus serieusement faut plus d'investissement pour faire face a ca.....vivement une autre casashore walah.
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