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Violence Masculine

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    Suite du topic sur la violence en societe. Pourquoi certains hommes sont t'ils violent, verbalement, psychologiquement, physiquement, bien entendu ce n'est pas une generalité, sur quels fondement se tiens la force de l'homme qui est parfois appelé "sexe fort" ? quel fondement et quel but à la violence ? Pourquoi parfois les hommes (maris) frappent t'ils leurs femmes, leur soeur ?
    aller à vous messsieurs. Et on se lache et on prend pas pour soit

  • #2
    Tu postes là un vaste sujet.
    Dans la société algérienne il est établit que la guerre de Libération a engeandré des syndromes de souffrance intense.
    Puis, de plus, il faut suivre, scruter et analyser les histoires de vie au niveau microsocial puis tenter de faire des agrégats sociologiques...
    Tout ça pour dire que c'est pas du tout aisé d'en disserter ainsi...
    Je m'excuse pour ma réponse qui n'apporte pas d'eau au moulin.
    Dernière modification par absente, 12 mai 2007, 11h20.

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    • #3
      salam tolkien,

      c 'est dommage de toujours se sentir obligé de se justifier,c 'est la mode maintenant sur fa des que les suceptibles se saisissent d 'un sujet un autre est ouvert pour les ménager.
      On le droit d'avoir un avis différent des autres et de l'exprimer librement en tout cas moi je ne changerais pas cela. Il faut savoir accepter qu'au sein d une discussion les opinions divergent.

      On peut très bien ouvrir un sujet sur les femmes,sur leurs défauts,sans etre un mysogine!Personne n' a à se sentir coupable.

      On peut trés bien ouvrir un sujet sur les femmes et en discuter librement..mais non il y aura toujours quelqun de fermé pour dire "et pourquoi sur les femmes et pas les hommes"...sans intéret,il faut se décomplexer un peu.

      Merci pour le premier topic que tu as ouvert.
      "On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
      Manifeste/Shurik'n

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      • #4
        Pourquoi certains hommes sont t'ils violent, verbalement, psychologiquement, physiquement
        Manque d'assurance peut etre....... ma voisine se fait tabasser tt les jours que dieu fait et en + c'est un mariage d'amour , lorsqu'on lui demande à elle elle trouve tjrs des excuses on disant fatigué le stress du travail mais par contre lui répond tjrs que le fait de la voir heureuse ou belle souriante ça lui monte à la tete et comence le doute alors ................il frappe, mais ça dure depuis 7 ans et elle veut pas le quitter on mettant tte sa famille sur le dos et personne lui parle...........
        L’homme est une marionnette consciente qui a l’illusion de la liberté.

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        • #5
          Pour comprendre un peu le sujet, et pour qu'on aille plus loin...

          lundi 6 décembre 2004

          Essai d’explication de la violence masculine à l’égard des femmes
          par Ursula Müller et Angela Minssen, chercheuses

          DANS LA MEME RUBRIQUE :
          La violence domestique comme torture - Une guerre de basse intensité contre les femmes ? (1er de 3 articles)
          La violence serait-elle devenue un jeu de société ?
          Anorexie mentale - Dompter la douleur
          Crimes d’honneur - Campagne contre le meurtre et la lapidation des femmes au Kurdistan

          Les 7 et 8 octobre 1999, le Conseil de l’Europe a organisé un séminaire sur le thème : « Les hommes et la violence à l’égard des femmes ». Les Actes de ce séminaire, publiés en avril 2000, constituent un dossier important dont Sisyphe vous propose aujourd’hui l’un des textes. Cet article fait une revue critique des théories qui ont tenté d’expliquer la violence masculine à l’égard des femmes. Elles notent que la plupart désignent les femmes (les mères, mais pas exclusivement) comme responsables de la violence masculine. Les chercheuses concluent : « Nous affirmons personnellement que le fait de répartir les responsabilités en fonction du sexe, conformément au schéma traditionnel, est en soi porteur d’une violence extrême ».
          ***
          Je propose, dans le présent document, une vision partielle de l’analyse secondaire et complémentaire que j’ai effectuée avec Angela Minssen[1]. Notre collaboration - Angela Minssen étant psychanalyste et moi-même sociologue - nous a conduites à étudier un nombre important de documents et d’essais, très différents les uns des autres étant donné nos spécialités respectives ; mais, de manière assez surprenante, nous sommes parvenues à des thèses plus proches que prévu pour expliquer l’inclination masculine à la violence à l’égard des femmes.

          1. Continuité et changement

          En étudiant la violence des hommes à l’égard de femmes qu’ils connaissent (Hearn, 1998), tel que ce phénomène se présente aujourd’hui, nous constatons une double réalité : si, d’une part, les changements sont spectaculaires sur le plan politique (et cette conférence en est une illustration très notable), nous constatons aussi, d’autre part, une très lourde continuité en ce qui concerne l’orientation générale des thèses élaborées sur le sujet. Les grandes avancées effectuées en termes d’élimination des tabous, dans le débat public sur la tendance des hommes à commettre des actes violents à l’égard des femmes, et à divers niveaux politiques, se heurtent à des schémas d’argumentation inchangés au sujet des causes du phénomène - et nous en sommes plutôt choquées. Sur le sujet de cette « inclination masculine », théorie et pratique semblent totalement s’éloigner l’une de l’autre et suivre chacune une évolution autonome. À l’heure actuelle, les points de vue théorique et pratique ne se rejoignent que sur quelques éléments - cette relation pouvant être très négative dans certains cas, comme je m’efforcerai de le démontrer à la fin de cette étude.

          Lors de l’analyse de la littérature concernée, nous avons d’abord été surprises, puis franchement irritées, de constater à quel point cette violence masculine était totalement considérée comme la responsabilité des mères ou des femmes en général. C’est là un point sur lequel la nouvelle « littérature sur les comportements masculins » et la psychanalyse traditionnelle sont curieusement d’accord.

          Les thèses psychogénétiques et sociogénétiques avancent l’idée - que nous considérons comme problématique - que l’on peut autoriser les hommes à se présenter comme des victimes plutôt que comme des agresseurs. Il s’agit, sur le plan social, de faire des hommes des prisonniers de leur « rôle masculin » ; et, en termes de psychologie individuelle, ils apparaîtront comme les victimes de mères d’un autre âge mais en tout cas dominatrices.

          D’après cette thèse de « victimisation » développée sur le plan sociologique, le « rôle de l’homme » est en train de changer du fait de la modernisation progressive de nos sociétés. La fonction masculine traditionnelle est aujourd’hui dépassée, sans que rien d’aussi fort ou rassurant ne vienne s’y substituer. Une partie de la littérature existant dans ce domaine désigne explicitement ou implicitement un « coupable » - à savoir l’émancipation des femmes, qui a provoqué ces nouvelles incertitudes masculines. Du fait que la femme a abandonné la position qu’on lui avait traditionnellement assignée, l’homme a perdu ses repères. Dès lors, la violence masculine apparaît comme une conséquence certes regrettable, mais compréhensible, de cette « crise ».

          Sur le plan psychologique, le statut de « victime » de l’homme se rattache à une « tradition » déjà plus ancienne. Le jeune garçon ou le jeune homme lié à sa mère dans un état de « symbiose » n’a qu’un moyen d’échapper à cet « étouffement » : c’est de se dissocier de tout ce qui fait le « féminin » ; et la manière la plus constante et la plus sûre d’y parvenir est de dévaloriser la femme. Dans ce contexte, la misogynie en tant que condition préalable à la violence masculine à l’égard des femmes est la résultante obligée de cet amour maternel exclusif que la société exige et conforte tour à tour - comme un élément souhaitable.

          2. Le modèle bourgeois des caractéristiques de chaque sexe, et son incidence sur les relations actuelles entre les hommes et les femmes.

          L’une des idées majeures qui sous-tend la présente étude, sur le plan sociologique, est celle de la privatisation des problèmes sociaux au détriment des femmes. Pour en parler, la théorie féministe a longtemps eu recours à la notion de division du travail « selon des critères de sexe » ou « selon une hiérarchie liée aux deux sexes ». Comme l’ont montré Karin Hausen et d’autres auteurs, à la séparation entre travaux ménagers d’une part, et vie active de l’homme, d’autre part - principe qui s’est affirmé au cours du XIXe siècle - correspondait, sur le plan socioculturel, une polarisation culturelle et affective des « caractéristiques de chaque sexe » séparant les « qualités, capacités et traits aussi bien émotionnels que psychosexuels de chacun d’entre eux » (Hausen, 1978), sur la base de la complémentarité. Cette vision bourgeoise fait des hommes et des femmes deux pôles totalement opposés, n’ayant quasiment rien de commun. Ils diffèrent non seulement sur le plan des travaux qu’ils peuvent accomplir, mais aussi dans la substance même - intellectuelle, affective et autre - de leur « être profond ». Nul n’est censé être à la fois masculin et féminin. Le modèle bourgeois fondamental des relations entre les deux sexes est celui de la rencontre de deux êtres « incomplets », ne pouvant atteindre la « complétude » que grâce à son « contraire ». La dépendance réciproque inhérente à ce modèle débouche de facto sur la domination masculine (2).

          Si l’on choisit l’analyse psychogénétique, ce modèle n’autorise à chacun qu’une identification avec son propre sexe. Les filles ne peuvent s’identifier à leur père - ni les garçons à leur mère. De même qu’une approche sociogénétique n’envisage en aucun cas des êtres dotés de traits de caractères à la fois masculins et féminins, le point de vue psychogénétique fait apparaître toute ambivalence de ce type comme dérangeante et comme une situation à éviter à tout prix. Cette attitude entraîne la recherche d’une position de contrôle très forte vis-à-vis du milieu ambiant et des exigences ou des incertitudes pouvant y être liées.

          En ce qui concerne la « masculinité », ce modèle traditionnel associe toute perte du caractère viril à une régression psychologique vers ce que nous appelions plus haut la « symbiose » avec la mère. Cela revient à une peur de perdre son attribution sexuelle. De la même manière, dans le cadre d’une étude plutôt sociogénétique, l’homme craint qu’en ne « contrôlant » pas la femme, il ne perde son statut social. Dans le cadre de l’approche traditionnelle des deux sexes, la règle générale est d’exiger de l’homme qu’il se dissocie de la femme - laquelle se définit comme son « opposé » - et qu’il maîtrise en permanence ce « cloisonnement » fondé sur des catégorisations bien précises.

          Du fait que, dans la réalité, elle ne cadre pas avec ce schéma, la femme constitue pour l’homme une menace permanente et fait naître en lui des peurs contre lesquelles il doit constamment lutter. En somme, ce type d’attitude vis-à-vis de la femme se caractérise par une peur latente, qui place l’homme - dans son propre regard - en position d’infériorité. Et, dans une large mesure - sinon totalement - cette position psychologique vient contredire l’image sociale du pouvoir masculin.
          Dernière modification par absent, 12 mai 2007, 11h24.

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          • #6
            suite :

            3. L’ambivalence des sexes et la perte de contrôle, chez les hommes

            Dans nos sociétés modernes, l’homme fait de plus en plus l’expérience de l’ambivalence (cf. notamment la notion de « vertige sexué », définie par Connell en 1995, et les premiers signes empiriques de cette situation notés, chez les hommes allemands, par Metz-Goeckel et Mueller, en 1986). Toutefois, l’homme est, en l’occurrence, relativement retardataire par rapport à la femme, qui a commencé, dès la fin du XIXe siècle, à s’exprimer sur ce qui lui apparaissait comme un fossé entre la norme sociale et les exigences réelles de la personne, et a continué à le faire avec insistance dans le cadre des nouveaux mouvements féministes - à partir des années soixantes.

            L’homme ressent l’ambivalence d’une façon différente de la femme. Pour lui, ce n’est pas - semble-t-il - un prolongement ou un développement de sa position, mais plutôt une menace. Ce sentiment fait que l’homme est porté à souhaiter le retour à la situation de « jadis » - à une époque où l’homme était bien l’homme, et où la femme savait rester à sa place.

            Aujourd’hui, l’homme est placé, fondamentalement, devant deux manières possibles de réagir au fait que la femme assume positivement son ambivalence personnelle - qui se traduit par l’acquisition de nouveaux droits ou le renforcement de droits existants, par le bouleversement des structures fondamentales du patriarcat, par le développement de la représentation sociosymbolique du « féminin », par une politisation de l’inégalité entre les sexes dans nos sociétés, etc. La première réaction masculine est de reconnaître - volontiers ou de mauvais gré - que cette situation nouvelle constitue un potentiel, et de s’engager - timidement ou de manière très franche et très enthousiaste - dans une tentative d’exploitation de ce potentiel à son profit. La seconde réaction possible est de se laisser envahir par la sensation du danger et de rejeter ce nouveau potentiel en s’investissant dans un processus destructif de dépréciation de la femme. La majorité des hommes se situent probablement sur une ligne médiane entre ces deux attitudes ; il se peut aussi que la plupart d’entre eux s’accommodent de la perspective d’un processus évolutif. Nous allons tenter de l’illustrer ici (3).

            La génération des hommes de 35 à 55 ans, qui a réussi sur le plan professionnel, s’est peut-être - à l’origine - félicité de l’émancipation des femmes, en grande partie du fait que ce phénomène les soulageait d’un ensemble de tensions lié à une masculinité « incertaine ». Mais, en raison même de leur réussite sociale et du temps croissant absorbé par l’activité professionnelle, les hommes n’ont pas, parallèlement, fait les progrès psychologiques qui leur auraient permis de prendre conscience des problèmes liés à chacun des sexes et des questions de parité ; bien au contraire, on assiste à un renforcement de la position masculine traditionnelle et à une volonté, chez les hommes, de rejeter l’exigence constante de modification de la masculinité - que ce soit individuellement ou collectivement. Les hommes parvenus à une position de pouvoir semblent ne plus être capables d’accepter l’« ambivalence », et bon nombre d’entre eux ne souhaitent plus coopérer avec les femmes qui revendiquent la parité.

            L’idée masculine (qui peut prendre des formes diverses), selon laquelle les femmes sont moins à même que les hommes d’assumer une responsabilité publique (héritage de la philosophie politique bourgeoise), cache en réalité une crainte - celle de voir les femmes faire aussi bien sinon mieux que les hommes. D’où la nécessité de dévaloriser les femmes, en les affublant d’un caractère irrationnel. Et l’on rejoint là l’autre facette de ce rejet des femmes pour des postes publics, à savoir la peur de l’homme de perdre sa position dominante (cf. ci-dessus).

            Et, même si une femme accède à un poste de responsabilité, on entretient l’illusion que sa réussite est due uniquement à l’aide « invisible » d’hommes de pouvoir qui lui auraient transmis un peu de leur « puissance ». Cette attitude permet à l’homme haut placé de garder son emprise sur l’« objet de sa domination » et de préserver l’illusion de cette domination. Lorsqu’il n’est plus possible de maintenir cette fiction en l’état, l’homme tente de « détruire » l’« objet » par une agression en force. En revanche, une autre manière de surmonter ce « danger » de la « femme de pouvoir » serait de renoncer à la domination et de reconnaître enfin la femme dans sa position. Mais beaucoup d’hommes ne peuvent encore se résoudre à cette idée. Ce serait une façon d’agréer à ce que l’écrivain Virginia Woolf a formulé il y a déjà longtemps : la femme ne peut se refléter dans l’homme. Il semble qu’à ce jour, très peu de femmes aient réussi à acquérir cette position privilégiée.

            Dans le cadre de la présente étude, nous avons été très surprises de voir que la majorité de la littérature très diverse consultée sur le sujet reflétait le modèle que nous avons tenté de décrire ci-dessus, à grands traits. On ne trouve que quelques axes de réflexion qui dépassent ce schéma - dans la psychanalyse, dans la littérature concernant les « nouveaux comportements masculins », dans la critique et le développement de l’analyse féministe, dans la littérature sociologique et éducative au sujet de la masculinité, etc. (4). L’idée qu’il puisse exister des hommes se sentant à l’aise dans leur position masculine et nullement menacés par le « pouvoir féminin » n’est pas encore très répandue (5), comme s’efforcent de le montrer les chapitres suivants (...).

            (...)

            D’un point de vue sociologique, les travaux exposés plus haut indiquent qu’il existe un seul axe de culpabilisation : celui qui consiste à attribuer la responsabilité des comportements intimes de l’homme aux femmes en général - et en particulier (mais non pas uniquement) aux mères. Il semble que cette démarche ne retienne pas encore toute l’attention dans le cadre des « messages subliminaux » ; l’un de ces messages consiste à dire que non seulement les garçons ou les hommes sont plus importants (comme l’ont fait observer certains chercheurs féministes tels que Dale Spender et bon nombre d’autres essayistes), mais qu’en outre, les jeunes filles et les femmes sont responsables du comportement des jeunes garçons et des hommes. Cela ressort notamment de certaines études allemandes sur les conceptions professionnelles personnelles d’enseignants masculins et féminins (...).

            Cela montre bien qu’à la division traditionnelle du travail correspond une répartition inégalitaire des structures affectives et des responsabilités morales. Nous affirmons personnellement que le fait de répartir les responsabilités en fonction du sexe, conformément au schéma traditionnel, est en soi porteur d’une violence extrême. Cela, en effet, crée des inégalités à grande échelle (...).

            Pour lire le texte intégral, téléchargez le document en cliquant sur l’icône ci-dessous.



            (Document Word, 181.5 ko)


            Source : sisyphe.org

            Le titre original du texte est le suivant : « Essai d’explication sociologique et psychogénétique de la tendance des hommes à utiliser la violence à l’égard des femmes ».

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            • #7
              La violence est l'arme du faible...


              Je dirai que les individus qui se montrent violents, et ce aussi bien physiquement que verbalement ou psychologiquement (pour rejoindre ton topique d'hier), utilisent ce moyen de commuiquer à défaut de pouvoir le faire autrement.

              Manque de recul sur ses propres ressentis, incapacité à les verbaliser, difficultés à communiquer ses émotions, parfois même à en prendre personnellement conscience...et surtout gros manque d'estime de soi.

              Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
              Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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              • #8
                Manque de recul sur ses propres ressentis, incapacité à les verbaliser, difficultés à communiquer ses émotions, parfois même à en prendre personnellement conscience...et surtout gros manque d'estime de soi.
                Toi t'as eu des cours de psychologie, c'est net

                Eh oui, trés difficile de faire s'exprimer nos FAistes. les sujets les plus douleureux sont toujours les plus compliqués...

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                • #9
                  Châma bonjour, bonjour tout le monde
                  Je dirai que les individus qui se montrent violents, et ce aussi bien physiquement que verbalement ou psychologiquement (pour rejoindre ton topique d'hier), utilisent ce moyen de commuiquer à défaut de pouvoir le faire autrement.

                  Manque de recul sur ses propres ressentis, incapacité à les verbaliser, difficultés à communiquer ses émotions, parfois même à en prendre personnellement conscience...et surtout gros manque d'estime de soi.
                  L'essentiel est dit là.
                  Eh oui, trés difficile de faire s'exprimer nos FAistes. les sujets les plus douleureux sont toujours les plus compliqués...
                  Est ce violent de s'éxprimer sur ses propres violences ? Hummm, on risque de se remettre en cause et de voir une image pas joli dans le miroir, enfin du psy qui va nous analyser.

                  Mais ce sont là des topics pour s'auto psychanalyser ?

                  Ben si cela me permet de me reconnaitre et de me remettre en cause, pourquoi pas. Enfin, encore faut il accepeter que la remise en cause est positive. Positif de se remettre en cause ? Ben, non c'est hchouma, car c'est antinimique avec la rojla attitude. Rojla attitude (certitudes) ou remise en cause, tel est le dilem qui nous est proposé comme nenu. Je vais réflechir : d'où je viens ? Qui suis je ? Ou vais je ? Que deviendrais je ? Dans quel étage ? Ou courge ? ... que de questions ... voilà, ça ma coupé le sommeil, adieu siéste ...
                  Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                  L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

                  Commentaire


                  • #10
                    Mais ce sont là des topics pour s'auto psychanalyser ?
                    surtout pas ! Cela se fait en privé chez un specialiste, par contre c'est toujours trés trés bon de s'exrimer, et s'exrimer sur ces questions sociales, trés ardus, ça fait du bien à toute une societe ! Hors on a même pas ce type de démarche chez nous...
                    Chez nous tout se fait chez le socier du coin. Frustration ô frustration, les pays arabes doivent apprendre à faire s'exprimer le citoyen pour decharger la violence et le sentiment qui travail au fond de son subconscient, c'est à ce prix que la paix sociale se fait, c'est à ce prix, trés lourd, que l'homme (ou la femme) s'epanouira et accedera à un autre stade de developpement.

                    Commentaire


                    • #11
                      Tolkien
                      Chez nous tout se fait chez le socier du coin. Frustration ô frustration, les pays arabes doivent apprendre à faire s'exprimer le citoyen pour decharger la violence et le sentiment qui travail au fond de son subconscient, c'est à ce prix que la paix sociale se fait, c'est à ce prix, trés lourd, que l'homme (ou la femme) s'epanouira et accedera à un autre stade de developpement.
                      Tiens si on poserait la question : quelles sont tes frustrations ? Un FAiste type répondrait facilement, mais je n'ai point de frustrations (elles sont invisibles) ... ou alors c'est tout un peuple qui est frustré séxuellement démocratiquement, matériellement, colanialement, intellectuellement, ...

                      Ce sont les autre qui sont frustrés, pas soit même ...
                      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

                      Commentaire


                      • #12
                        quelles sont tes frustrations ?
                        Moi je repondrai sans trop me prendre la tête ! je ne nie pas la valeur et l'utilité d'exprimer ses frustrations, je sais que si je les range dans un coin de mon inconscient ça va rejaillir sur ma santé physique et mentale ! Moi je le fais sans aucun probleme et sans aucune retenue...

                        - la notion de Rojla, ben moi j'y crois pas, c'est une notion abstraite inventée pour dynamiser les relations sociale et notamment le sexe fort. La Rojla attitude se prouve sur des actes et non une notions aux contours indefinis. Moi il m'est arrivé d'avoir peur, une fois j'étais seul dans la rue et rentrais chez moi, en pleine nuit, en face venait une bande de skins, j'ai eu la frousse ! J'étais pas un Rajal cette nuit là, je m'en fout, c'est humain !

                        - ça m'ennui profondement d'entendre les gens dire "c'est le mektoub" !

                        - j'ai une sexualité épanoui et la vie trés bien
                        - je suis politiquement centriste, je suis pour l'action economique, je suis pour la creation d'entreprise, mais en france je renonce à cette attitude pour épouser la loi du faible, des gens sans trop de ressources ni de competences, mi quand on attaque tel ou tel groupe social et que je vois que c'est une haine infondée je refuse ! ici on attaque les plouc, ben pas de probleme, je me met de leur côté et je combat pour leurs droits, on attaque les noirs, pas de probleme, j'en suis pas un mais je me met dans leur camp face à l'intolerance qui les touche !
                        - ça m'énerve grave que l'algerie ou un autre pays arabe ne soit pas une democratie veritable, je discute et essai de faire prendre conscience à nos governants
                        - les femmes, y'en a des biens, y'en a des idiotes, c'est comme les hommes ! est-ce pour cela que je vais taper dessus, non ! je pourrai, si une femme me donne une beigne, je suis pas homme à me laisser faire, je retiendrais sa main, je la previendrai, une gifle ça va, mais pas deux !
                        - la racisme, je honni le racisme, et ceux qui le sont me trouverons toujours en face, la vie ne se justifie que s'il y a un combat pour la justice.
                        - l'argent, je deteste tout ce qui est vehiculé par ses valeurs...
                        - j'aime les jolies femmes, surtout les blondes, mais je ne deteste pas les brunes ou les rousses, je suis attiré par les blondes, je ne sais pas pourquoi, mais je sais que ça me poserai aucun probleme d'épouser une brune, une africaine ou une chinoise. musulmane ou pas ! pff ça entre même pas en compte pour moi, he ouais c'est comme ça !
                        - ici parfois j'ai été qualifié d'idiot, par un groupe de fille, ben j'ai laissé faire, c'est la preuve qu'elles sont pas aussi intelligentes qu'elles le pensent ! on jette toujours la pierre contre ceux qu'on envie, ben c'est à elles de faire un effort de psychanalyse sur leur probleme, pas à moi de m'excuser d'exister ou de ne pas leur plaire, j'ai pas à leur plaire, je suis tel je suis et je m'assume !
                        - la jalousie, beaucoup de jaloux dans notre communauté, tu discute avec une fille, ça y est, il va la prendre juste pour lui... c'est ça la réaction type chez nos autres, ben c'est bien mais c'est un peu rop nulle et surtout trop antipathique pour que je prete quelconque attention à ce machisme deux doros. il est jaloux que je parle à une fille, ben prends qu'est-ce que t'attends...
                        - j'ai jamais porté la main sur une femme, je ne connais pas le futur, mais je serai allé bien bas si je reniais mes valeurs.

                        et je peux continuer jusque dans trois jours, tu vois adh, ça ne m'a posé aucun probleme, et j'espere que néanmoins tout le monde arrivera à des resultat et qu'on cesse de courir vers le mur, car c'est la voie qu'emprunte les hommes

                        Commentaire


                        • #13
                          la violence masculine est un des moyens d’entretenir en bon état de marche le système de domination patriarcale, système dont profitent la majorité des hommes et une minorité de femmes
                          Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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                          • #14
                            ça se peut bien stranger, je retiens ce terme de systeme patriarcale, l'union europeenne fait des etudes sur ce sujet de la violence masculine, ils veulent le bien de leurs citoyens (ou le moyen de mieux les controler, l'etude peut servir aux deux facettes), qu'attendent nos gouvernants ? pourquoi laissent t'il leur jeunesse perdre sa vitalité ? chomage, clac une baffe à la fille qui te regarde de travers...

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                            • #15
                              Bonjour Tolkien,

                              Bonjour à Tous,

                              Je rajouterai juste que dans notre société Algérienne un homme qui crie n'est pas forcément mal vu, c'est même quelques fois considéré comme un signe de virilité (Redjla), ce n'est pas comme ça qu'on va éradiquer la violence.

                              Une femme qui crie c'est une Aïcha Radjel (expression péjorative pour dire qu'une femme se comporte comme un homme) , mais un homme qui crie c'est un radjel (un homme)...Ca résume pas mal de choses.

                              Sinon il ya autre chose, l'agressivité surtout chez les jeunes Algériens peut peut être aussi s'expliquer par leur mal être, leur vie n'est pas simple, sans perspectives d'avenir et sans espoir, avec beaucoup beaucoup de frustrations, et peu d'espoir pour s'en sortir.

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