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Elles sont partout présentes. Les femmes réussissent parfois mieux que les hommes, mais en politique, elles sont réduites à faire de la figuration.
Elles représentent plus de la moitié de la population algérienne. Elles sont majoritaires dans nos universités, où elles réussissent mieux que les garçons. Elles sont dans les usines, les chantiers, la police. Elles sont magistrates, avocates, médecins, chefs d’entreprise, professeurs, journalistes, romancières. Malgré le rôle qu’elles jouent dans la société algérienne d’aujourd’hui, les femmes semblent n’être qu’un simple sujet de discours pour nos hommes politiques, qui trouvent toujours les mots qu’il faut pour mettre la femme sur un piédestal et glorifier son combat.
beaucoup de partis, « grands » ou « petits », ont présenté des candidates à la députation, mais elles se retrouvent souvent en dernière position, sans aucun rapport avec leurs compétences
La présence de la gent féminine dans les listes des partis pour les prochaines législatives est insignifiante. La femme est-elle incapable de faire de la politique ? Sûrement pas, mais force est de constater que même les partis qui ont toujours défendu les droits des femmes, qui ont fait de l’abrogation du code de la famille leur cheval de bataille, n’ont pas fait mieux que les autres. Qu’ils soient démocrates, républicains, conservateurs ou islamistes, les partis politiques algériens parlent différemment de la femme, mais ils lui accordent tous, presque la même place.
Dans certaines wilayas, ce sont les partis conservateurs ou islamistes qui ont donné un peu plus de considération à la femme, en présentant plusieurs candidates. Les démocrates donnent l’impression d’être incapables de mettre en pratique leur discours et leur position par rapport aux droits des femmes. Avant de revendiquer plus de droits aux femmes, certains hommes politiques devraient peut-être commencer par leur propre parti en accordant une place plus appréciable à l’autre sexe. Les femmes, au vu de ce qu’elles ont accompli depuis des décennies, méritent de jouer un rôle plus important dans la vie politique algérienne. Il y a eu des députés femmes, des ministres femmes, mais ce n’est que l’arbre qui cache la forêt.
- El- Watan
Elles représentent plus de la moitié de la population algérienne. Elles sont majoritaires dans nos universités, où elles réussissent mieux que les garçons. Elles sont dans les usines, les chantiers, la police. Elles sont magistrates, avocates, médecins, chefs d’entreprise, professeurs, journalistes, romancières. Malgré le rôle qu’elles jouent dans la société algérienne d’aujourd’hui, les femmes semblent n’être qu’un simple sujet de discours pour nos hommes politiques, qui trouvent toujours les mots qu’il faut pour mettre la femme sur un piédestal et glorifier son combat.
beaucoup de partis, « grands » ou « petits », ont présenté des candidates à la députation, mais elles se retrouvent souvent en dernière position, sans aucun rapport avec leurs compétences
La présence de la gent féminine dans les listes des partis pour les prochaines législatives est insignifiante. La femme est-elle incapable de faire de la politique ? Sûrement pas, mais force est de constater que même les partis qui ont toujours défendu les droits des femmes, qui ont fait de l’abrogation du code de la famille leur cheval de bataille, n’ont pas fait mieux que les autres. Qu’ils soient démocrates, républicains, conservateurs ou islamistes, les partis politiques algériens parlent différemment de la femme, mais ils lui accordent tous, presque la même place.
Dans certaines wilayas, ce sont les partis conservateurs ou islamistes qui ont donné un peu plus de considération à la femme, en présentant plusieurs candidates. Les démocrates donnent l’impression d’être incapables de mettre en pratique leur discours et leur position par rapport aux droits des femmes. Avant de revendiquer plus de droits aux femmes, certains hommes politiques devraient peut-être commencer par leur propre parti en accordant une place plus appréciable à l’autre sexe. Les femmes, au vu de ce qu’elles ont accompli depuis des décennies, méritent de jouer un rôle plus important dans la vie politique algérienne. Il y a eu des députés femmes, des ministres femmes, mais ce n’est que l’arbre qui cache la forêt.
- El- Watan