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NEW YORK (Reuters) - Des milliards de dollars issus de la production de pétrole en Irak ont disparu au cours de ces quatre dernières années, signale un projet de rapport américain cité par le New York Times qui pointe deux explications possibles : la corruption ou la contrebande.
Selon un projet de rapport du gouvernement américain qui doit être publié la semaine prochaine, il existe un écart important entre la production officielle évaluée à deux millions de barils par jour et la production réelle : il manque entre 100.000 et 300.000 barils.
A 50 dollars le baril en moyenne, cela signifie qu'entre 5 et 15 millions de dollars s'évaporent chaque jour dans la nature, précise le document cité par le quotidien américain. Au total, les pertes s'élèvent en quatre ans à plusieurs milliards de dollars.
Le rapport ne tire aucune conclusion sur ce qui est advenu des barils de pétrole manquants mais il propose plusieurs hypothèses telles que le sabotage d'oléoducs ou des erreurs dans le calcul de la production quotidienne, notamment dans le sud de l'Irak.
"Mais il a également pu être volé", déclare un responsable cité par le Times, qui pointe du doigt les milices chiites. "Le pétrole brut n'est pas aussi lucratif dans la région que les produits rafinés raffinés mais nous ne l'excluons pas", a expliqué ce responsable, qui a souhaité rester anonyme.
"Cela ne concerne pas, en soi, l'insurrection mais il pourrait servir à financer des groupes chiites et cela pourrait très bien être le cas", a poursuivi ce responsable.
"Ce serait préoccupant s'ils utilisaient de l'argent issu de la contrebande pour perpétrer des attentats contre les soldats américains ou tuer des sunnites ou faire quoi que ce soit qui mette en péril l'unité du pays", a-t-il ajouté.
Erik Kreil, un expert du secteur pétrolier au sein de l'administration américaine, estime également qu'une analyse comparée des chiffres de la production de pétrole à travers le monde démontre que le compte n'y est pas en Irak.
"Soi ils produisent moins, soit ils produisent ce qu'ils disent et la différence est totalement inexplicable pour tous les endroits où nous pensons qu'il devrait être acheminé", a déclaré Kreil au Times. "Soit c'est trop optimiste soit une partie du pétrole a disparu ", a-t-il estimé.
NEW YORK (Reuters) - Des milliards de dollars issus de la production de pétrole en Irak ont disparu au cours de ces quatre dernières années, signale un projet de rapport américain cité par le New York Times qui pointe deux explications possibles : la corruption ou la contrebande.
Selon un projet de rapport du gouvernement américain qui doit être publié la semaine prochaine, il existe un écart important entre la production officielle évaluée à deux millions de barils par jour et la production réelle : il manque entre 100.000 et 300.000 barils.
A 50 dollars le baril en moyenne, cela signifie qu'entre 5 et 15 millions de dollars s'évaporent chaque jour dans la nature, précise le document cité par le quotidien américain. Au total, les pertes s'élèvent en quatre ans à plusieurs milliards de dollars.
Le rapport ne tire aucune conclusion sur ce qui est advenu des barils de pétrole manquants mais il propose plusieurs hypothèses telles que le sabotage d'oléoducs ou des erreurs dans le calcul de la production quotidienne, notamment dans le sud de l'Irak.
"Mais il a également pu être volé", déclare un responsable cité par le Times, qui pointe du doigt les milices chiites. "Le pétrole brut n'est pas aussi lucratif dans la région que les produits rafinés raffinés mais nous ne l'excluons pas", a expliqué ce responsable, qui a souhaité rester anonyme.
"Cela ne concerne pas, en soi, l'insurrection mais il pourrait servir à financer des groupes chiites et cela pourrait très bien être le cas", a poursuivi ce responsable.
"Ce serait préoccupant s'ils utilisaient de l'argent issu de la contrebande pour perpétrer des attentats contre les soldats américains ou tuer des sunnites ou faire quoi que ce soit qui mette en péril l'unité du pays", a-t-il ajouté.
Erik Kreil, un expert du secteur pétrolier au sein de l'administration américaine, estime également qu'une analyse comparée des chiffres de la production de pétrole à travers le monde démontre que le compte n'y est pas en Irak.
"Soi ils produisent moins, soit ils produisent ce qu'ils disent et la différence est totalement inexplicable pour tous les endroits où nous pensons qu'il devrait être acheminé", a déclaré Kreil au Times. "Soit c'est trop optimiste soit une partie du pétrole a disparu ", a-t-il estimé.
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