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30 000 bébés meurent chaque année

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  • 30 000 bébés meurent chaque année

    Le représentant de l’Unicef dresse un bilan négatif sur les droits de l’enfant en Algérie : 30 000 bébés meurent chaque année.


    Le représentant de l’Unicef a dressé un tableau peu reluisant de la situation sociale de l’enfant et de la femme. Il a déploré dans son intervention la situation «inconcevable» qui prévaut en Algérie en matière de droits de l’enfant et de la mère, étant donné qu’ils sont étroitement liés, et ce, en enregistrant 30 000 décès de bébés chaque année.

    Pour promouvoir les droits des femmes et des enfants et les vulgariser, une convention a été signée, hier, au centre de presse d’El Moudjahid, par M. Raymond Janssens, représentant de l’Unicef à Alger, et Me Nadia Aït Zaï, directrice du Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (CIDDEF).

    Cette convention qui s’étale de 2007 à 2011 consiste en la budgétisation des programmes tracés par le centre dans l’objectif de mener sa mission et de vulgariser les connaissances. Cet accord est ouvert et sera exécuté sur la base des besoins et des activités du CIDDEF, selon le représentant de l’Unicef.

    Ce dernier s’est dit prêt à octroyer de l’aide à toute association qui fait un travail professionnel sur le terrain, où seules quelques centaines sur 80 000 agréées activent réellement. Il a en outre dressé un tableau peu reluisant de la situation sociale de l’enfant et de la femme.

    Il a déploré, dans son intervention, la situation «inconcevable» qui prévaut en Algérie en matière de droits de l’enfant et de la mère, étant donné qu’ils sont étroitement liés, et ce en enregistrant 30 000 décès de bébés chaque année, ce qui est énorme.

    «La bonne santé d’un bébé dépend de la prise en charge de sa mère qui doit avoir une nourrice à son chevet durant la grossesse, une prise en charge sur le plan santé, psychologie et un matériel pour un accouchement dans les meilleures conditions possibles», a-t-il souligné.

    Mme Aït Zaï a de son côté fait part de l’objectif du centre consistant à attirer l’attention et à être un trait d’union entre les institutions et le quotidien de l’enfant et de la femme. Faire valoir les droits de l’enfant et de la femme demande une coordination entre plusieurs intervenants étatiques et de la société civile.

    Pour l’organiser, le centre compte réaliser prochainement plusieurs activités, entre autres, 4 ateliers de formation dans quatre wilayas, et qui regrouperont des officiers de l’état civil, des corps constitués, des magistrats, des avocats ainsi que tous les intervenants dans la prise en charge de cette catégorie de la société afin de les orienter, de même que la formation des journalistes.

    Devant le manque de supports scientifiques pour faire passer ses messages aux concernés, la constitution d’un fonds documentaire se trouve parmi les objectifs majeurs du centre. Pour cela, un guide des amendements du code de la famille a été élaboré avec l’aide de l’ambassade de Hollande en Algérie et une étude comparative sur la représentation des femmes dans les institutions politiques au Maghreb a été réalisée.

    Le centre qui fait l’écoute juridique et psychologique compte dans un proche avenir réaliser un sondage sur la connaissance des droits de l’enfant dans les écoles ainsi que la vulgarisation de ces droits en confectionnant des bandes dessinées.

    - Le Jeune Independant
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