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    Pétrole
    Le Sahara Blend approche la barre des 69 dollars
    Par : Amel Zemouri Le : dimanche 13 mai 2007



    Les cours de pétrole sont orientés à la hausse depuis vendredi dernier, et cela en raison de nouveaux problèmes de production en Afrique et de la persistance des craintes sur l’approvisionnement des grands pays consommateurs.

    En effet, c’est depuis le début de la semaine que la progression du baril de Brent à Londres enregistre une hausse de 89 cents, soit 1,35%, ce qui a porté les prix affichés à 66,68 dollars le baril tandis que le brut léger américain prend 52 cents (0,84%), soit 62,33 dollars.

    Aussi, le Sahara Blend qui se trouve être la référence des marchés internationaux, et dont le prix du baril est toujours supérieur de 2 dollars par rapport au Brent, approche allègrement de la barre des 69 dollars. Et à cause de cette hausse persistante, des pays tels que la Chine et les Etats-Unis ont émis leurs réserves et les investisseurs américains s’inquiètent justement des niveaux de réserves d’essence, qui ont baissé durant douze semaines d’affilée, avant de repartir à la hausse, de 400.000 barils, la semaine dernière. Et il n’ont pas tort du fait que cette situation est exceptionnelle selon les analystes, puisque, "Les réserves d’essence aux Etats-Unis inquiètent, parce qu’elles sont très inférieures au niveau de l’an passé à la même époque, mais aussi au niveau moyen des cinq dernières années", a commenté Tony Nuna, un expert de la chez Mitsubishi Corporation.

    De ce fait, les tensions sur le marché américain de l’essence sont parallèlement revenues sur le devant de la scène, la timide remontée des stocks annoncée mercredi, après 12 semaines consécutives de recul ne suffisant pas à apaiser les craintes à l’approche de la saison des grands déplacements automobiles estivaux. Les réserves américaines d’essence sont au plus bas depuis 16 ans pour cette époque de l’année, ce qui alimente la hausse des prix à la pompe. Les Etats-Unis consomment 40% de la production mondiale d’essence. Par ailleurs, l’activité des raffineries américaines, qui fonctionnent à 89% de leur capacités, n’est pas suffisante, affirment les observateurs, qui estiment qu’il faudrait un taux d’au moins 90% pour aborder la saison estivale de façon plus confortable. Aussi, le taux d’utilisation des capacités des raffineries ne fait rien pour rassurer, et devient même un facteur d’envolée des prix, sans que le marché soit spécialement perturbé par une baisse de l’offre. Sur le plan international, et plus exactement africain, les violences au Nigeria, huitième pays exportateur de pétrole au monde, continuent d’être scrutées avec attention et de soutenir les cours. Quatre ressortissants américains travaillant dans le secteur pétrolier ont été enlevés mercredi par des rebelles ; mardi, trois oléoducs appartenant à Eni ont également été détruits, ralentissant ainsi l’approvisionnement.

    Aux tensions persistantes au Nigeria, dues aux attaques d’activistes et aux enlèvements d’expatriés, s’est ajouté jeudi dernier l’arrêt de la plate-forme offshore Nkossa de Total, après un incendie ayant fait deux morts, qui réduit la production congolaise de 60.000 barils par jour. Toujours est-il, le constat n’a rien d’alarmant, si l’on se réfère aux propos de notre ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui a affirmé à maintes reprises depuis le début de l’année, que les prix vont rester à ce niveau-là, soit la barre des 66-68 dollars, et cela jusqu’à la fin de l’année. Par ailleurs, celui-ci avait précisé la semaine dernière, avant de s’envoler vers les Etats-Unis, que la situation actuelle du marché ne va pas se répercuter sur une quelconque prise de décision des pays membres de l’OPEP : « Je ne pense pas qu’on va se réunir au mois de juin prochain, on attendra notre réunion ordinaire en septembre pour prendre une décision, et cela après avoir fait une évaluation de la situation du marché à ce moment-là », a-t-il enfin signalé. Pourtant, dans son rapport mensuel, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dépendante de l’OCDE, estime que l’OPEP doit augmenter sa production avant l’été pour empêcher une forte baisse des réserves de brut des grands pays industrialisés. Il n’y a donc qu’à attendre les prochaines semaines pour voir l’évolution de la situation.

    Source:El Moudjared.
    Par : Amel Zemouri
    Le : dimanche 13 mai 2007
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.
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