Exit Bedjaoui? Alger serait en train de se positionner pour une sortie de crise honorable concernant le probleme du sahara?
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Algérie : Lakhdar Brahimi pressenti aux A.E.
lundi 14 mai 2007.
En Algérie, Lakhdar Brahimi, le brillant diplomate algérien ancien conseiller de l’ex-secrétaire général de L’ONU, Kofi Annan, est pressenti pour être le remplaçant de Mohamed Bedjaoui à la tête de la diplomatie algérienne.
Des sources bien informées estiment, en effet, que les jours de Mohamed Bedjaoui sont comptés à la tête des Affaires étrangères. En revanche, Lakhdar Brahimi semble être la solution idéale pour le président Bouteflika pour porter la voix de l’Algérie dans le concert des nations. En le recevant, hier, au palais d’El Mouradia, le président Bouteflika devait régler les « détails techniques » avec M. Brahimi, estime-t-on. Cela interviendrait dans le cadre d’un remaniement ministériel prévu, d’après les mêmes sources, « juste après les élections législatives » pour ne pas donner l’image d’un renvoi de Mohamed Bedjaoui.
L’Algérie, qui fait plus que jamais face à des enjeux géopolitiques et géostratégiques régionaux très importants -les relations intermaghrébines, la coordination avec les Américains dans la lutte contre le terrorisme...- se doit d’être plus présente. Connu pour sa maîtrise de nombreux dossiers qui agitent les relations internationales, mais aussi pour son réseau dense de relations personnelles qu’il a tissé tout au long de sa carrière à l’ONU, Lakhdar Brahimi possède un profil idéal pour piloter la diplomatie algérienne.
Et à la veille des négociations annoncées entre le Maroc et le Sahara occidental conformément à la récente résolution de l’ONU, cet ancien ministre des Affaires étrangères qui connaît parfaitement le fonctionnement et les arcanes de l’ONU, pourrait être l’homme à même d’accélérer le dénouement heureux de ce problème de décolonisation.
Ayant brillamment réussi à mettre en place un gouvernement et des institutions en Afghanistan après la guerre contre les Talibans, le talent de Lakhdar Brahimi est salué par toute la communauté internationale. Et le président de la République n’est pas insensible aux compétences de cet homme qui peut rendre encore d’énormes services à son pays.
C’est pourquoi, nos sources pensent que le tête-à-tête entre les deux hommes, hier, au palais d’El Mouradia devait entériner la nomination de M. Brahimi à la place de Mohamed Bedjaoui. Aussi, d’autres sources appuient cette perspective par le fait que Mohamed Bedjaoui semble limiter son champ d’intervention à l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Or, le monde arabe et l’Afrique constituent des enjeux majeurs pour l’Algérie notamment avec l’engagement personnel du président pour le NEPAD mais aussi dans la réforme des structures de la Ligue arabe. Les mêmes sources feront remarquer que M. Bedjaoui ne s’occupe pas des affaires arabes et africaines.
Si pour l’Afrique, M. Messahel a dû jouer le rôle de ministre des AE, pour le monde arabe, le président a dû suppléer l’absence du chef de la diplomatie par le ministre de la Sécurité sociale, Tayeb Louh. Une situation qui, à l’évidence, ne peut plus durer aux yeux du président de la République qui fait de la diplomatie son cheval de bataille. C’est dire que l’hypothèse de voir Lakhdar Brahimi reprendre son ancien poste parait très plausible. Le fait que son tête-à-tête avec le président de la République ait été répercuté par l’agence APS, n’est certainement pas fortuit, sachant qu’il ne dispose d’aucun poste officiel.
Auteur : Amine Makri — la voix de L’Oranie
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Algérie : Lakhdar Brahimi pressenti aux A.E.
lundi 14 mai 2007.
En Algérie, Lakhdar Brahimi, le brillant diplomate algérien ancien conseiller de l’ex-secrétaire général de L’ONU, Kofi Annan, est pressenti pour être le remplaçant de Mohamed Bedjaoui à la tête de la diplomatie algérienne.
Des sources bien informées estiment, en effet, que les jours de Mohamed Bedjaoui sont comptés à la tête des Affaires étrangères. En revanche, Lakhdar Brahimi semble être la solution idéale pour le président Bouteflika pour porter la voix de l’Algérie dans le concert des nations. En le recevant, hier, au palais d’El Mouradia, le président Bouteflika devait régler les « détails techniques » avec M. Brahimi, estime-t-on. Cela interviendrait dans le cadre d’un remaniement ministériel prévu, d’après les mêmes sources, « juste après les élections législatives » pour ne pas donner l’image d’un renvoi de Mohamed Bedjaoui.
L’Algérie, qui fait plus que jamais face à des enjeux géopolitiques et géostratégiques régionaux très importants -les relations intermaghrébines, la coordination avec les Américains dans la lutte contre le terrorisme...- se doit d’être plus présente. Connu pour sa maîtrise de nombreux dossiers qui agitent les relations internationales, mais aussi pour son réseau dense de relations personnelles qu’il a tissé tout au long de sa carrière à l’ONU, Lakhdar Brahimi possède un profil idéal pour piloter la diplomatie algérienne.
Et à la veille des négociations annoncées entre le Maroc et le Sahara occidental conformément à la récente résolution de l’ONU, cet ancien ministre des Affaires étrangères qui connaît parfaitement le fonctionnement et les arcanes de l’ONU, pourrait être l’homme à même d’accélérer le dénouement heureux de ce problème de décolonisation.
Ayant brillamment réussi à mettre en place un gouvernement et des institutions en Afghanistan après la guerre contre les Talibans, le talent de Lakhdar Brahimi est salué par toute la communauté internationale. Et le président de la République n’est pas insensible aux compétences de cet homme qui peut rendre encore d’énormes services à son pays.
C’est pourquoi, nos sources pensent que le tête-à-tête entre les deux hommes, hier, au palais d’El Mouradia devait entériner la nomination de M. Brahimi à la place de Mohamed Bedjaoui. Aussi, d’autres sources appuient cette perspective par le fait que Mohamed Bedjaoui semble limiter son champ d’intervention à l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Or, le monde arabe et l’Afrique constituent des enjeux majeurs pour l’Algérie notamment avec l’engagement personnel du président pour le NEPAD mais aussi dans la réforme des structures de la Ligue arabe. Les mêmes sources feront remarquer que M. Bedjaoui ne s’occupe pas des affaires arabes et africaines.
Si pour l’Afrique, M. Messahel a dû jouer le rôle de ministre des AE, pour le monde arabe, le président a dû suppléer l’absence du chef de la diplomatie par le ministre de la Sécurité sociale, Tayeb Louh. Une situation qui, à l’évidence, ne peut plus durer aux yeux du président de la République qui fait de la diplomatie son cheval de bataille. C’est dire que l’hypothèse de voir Lakhdar Brahimi reprendre son ancien poste parait très plausible. Le fait que son tête-à-tête avec le président de la République ait été répercuté par l’agence APS, n’est certainement pas fortuit, sachant qu’il ne dispose d’aucun poste officiel.
Auteur : Amine Makri — la voix de L’Oranie
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