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Les islamistes en rangs dispersés pour les législatives

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  • Les islamistes en rangs dispersés pour les législatives

    Les islamistes algériens, travaillés par des divergences doctrinales profondes, se présentent aux législatives du 17 mai en rangs dispersés.

    Le Mouvement de la société pour la paix (MSP, modéré), qui fait partie de la coalition présidentielle, participera à ces élections et mise sur 30% des 389 sièges de l'Assemblée nationale populaire, selon son leader Abou Djara Soltani.

    Le Mouvement pour la renaissance nationale (MRN) est lui aussi engagé, mais ses chances de garder les 67 sièges qu'il compte dans l'assemblée sortante sont minimes, après l'éviction de son fondateur Abdellah Djaballah, qui a d'ailleurs appelé au boycottage.

    En Nahda (renaissance) de Fathi Rebai va concourir en présentant des listes dans les quarante huit départements de l'Algérie.

    Les deux chefs du Front islamique de salut (FIS, dissous), Abassi Madani et Ali Ben Hadj, ont appelé sur la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira au boycottage des élections du 17 mai, estimant qu'"elles ne feront que perpétuer les malheurs des Algériens".

    Une consigne relayée lundi par le chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), rebaptisé Al-Qaïda Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droudkel, dit Abou Mossaâb Abdelwoudoud, pour qui ces "élections ne sont qu'une simple comédie qui ne diffère en rien des autres comédies que connaît l'Algérie"

    Par AP
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