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Ahmadinejad menace les États-Unis d'une riposte dure en cas d'attaque

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  • Ahmadinejad menace les États-Unis d'une riposte dure en cas d'attaque

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a haussé le ton lundi contre les États-Unis, les menaçant d'une riposte «dure» en cas d'attaque contre son pays, au terme d'une visite aux Emirats arabes unis, l'un des principaux alliés de Washington dans le Golfe.

    «Ils (les Américains) savent que s'ils venaient à commettre cette erreur, la réaction du peuple iranien sera dure et ils le regretteront», a-t-il dit en évoquant d'éventuelles frappes américaines contre l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé.

    M. Ahmadinejad, qui s'exprimait en persan et dont les propos étaient traduits en anglais par un interprète officiel iranien, donnait une conférence de presse à la fin de sa visite officielle de deux jours aux Emirats, la première jamais effectuée par un chef d'État iranien.

    Le président iranien a cependant écarté l'éventualité d'une attaque américaine. «Ils ne peuvent pas attaquer l'Iran. Le peuple iranien est en mesure de riposter. Il est capable de bien se protéger et se défendre».

    L'avertissement iranien intervient au lendemain de l'annonce par Washington et Téhéran de leur accord pour des entretiens bilatéraux sur l'Irak au niveau de leurs ambassadeurs à Bagdad, pour faciliter un règlement à la crise irakienne.

    Les États-Unis «ont demandé à parler à l'Iran» pour résoudre les problèmes de sécurité en Irak, a dit M. Ahmadinejad, dont la visite à Abou Dhabi a suivi celle du vice-président américain Dick Cheney qui vient d'achever une tournée régionale axée notamment sur les moyens de faire pression sur l'Iran.

    «Afin de soutenir le peuple irakien, nous avons dit que nous y sommes prêts (...). Les deux parties ont confirmé que les discussions auront lieu à Bagdad en présence du gouvernement irakien», a ajouté le président iranien.

    Les relations entre les deux pays, rompues depuis 1990, se sont tendues davantage en raison du programme nucléaire de l'Iran. Les États-Unis accusent l'Iran, qui dément, de vouloir se doter de la bombe atomique.

    Les États-Unis, tout en prônant un règlement diplomatique de la crise du nucléaire, n'a pas exclu le recours à la force.

    M. Ahmadinejad a de nouveau défendu le programme iranien qui, a-t-il dit, se déroule «dans le cadre de la loi», soulignant que son pays maintenait son «droit d'acquérir l'énergie» nucléaire.

    Il a minimisé l'avertissement lancé vendredi par M. Cheney qui a affirmé depuis un porte-avions américain croisant dans le Golfe que son pays ne permettrait pas à l'Iran d'avoir des armes nucléaires.

    «(Son) message ne contient rien de nouveau», a-t-il dit.

    Les six monarchies arabe du Golfe, voisins immédiats de l'Iran et proches alliés des États-Unis, ont émis des réserves sur le programme nucléaire de Téhéran en mettant en avant des risques écologiques.

    Mais elles ont aussi dit leur refus d'un conflit armé.

    Au plan bilatéral, M. Ahmadinejad a indiqué que sa visite aux Emirats avait «ouvert une nouvelle page dans les relations», malgré un conflit sur trois îles stratégiques à l'entrée du Golfe, contrôlées par Téhéran depuis 1971 et revendiquées par Abou Dhabi.

    «Certaines questions sont soulevées par les médias ainsi que par les ennemis (...). Elles ne sont pas abordées (par les deux gouvernements)», a-t-il dit à propos du conflit territorial.

    Il a ajouté avoir évoqué avec ses interlocuteurs émiratis le développement des échanges commerciaux, estimés à quelque 11 milliards de dollars en 2006, des questions énergétiques et les investissements mixtes ainsi que les moyens de coopérer pour consolider la paix régionale et soutenir le peuple irakien.

    Après les Emirats, M. Ahmadinejad devait se rendre dans le sultanat Oman, le pays arabe du Golfe qui entretient traditionnellement les meilleures relations avec Téhéran.

    - AFP

  • #2
    Ahmadinejad menace les États-Unis d'une riposte dure en cas d'attaque

    toujours des mots pour ne rien dire, si peut être pour se convaincre qu'il est un homme puissant.
    Mr NOUBAT

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