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Nombreuses réactions après les propos du pape...Des dirigeants indiens d'Amérique du sud et des intellectuels ont protesté après les propos du pape Benoît XVI selon lesquels le catholicisme n'a pas été imposé sur ce continent.
La vision du pape «diverge profondément de l'histoire», a déclaré à l'AFP Felipe Quispe, un dignitaire des Indiens Aymaras qui fut candidat à la présidence de la Bolivie.
Pour M. Quispe, surnommé «El malku» («Le condor»), «le pape est ignorant de l'histoire» de la conquête de l'Amérique du sud par les Espagnols.
Dans un livre sur l'histoire de la Bolivie, l'historien et ancien président de la République Carlos Mesa relève que «la croyance absolue de posséder la seule vérité a entraîné les conquérants et les prêtres à détruire sans aucun discernement les dieux des peuples américains et à imposer des autels avec la croix et l'image de la Sainte-Vierge».
«La religion catholique a été imposée par la force», a renchéri Mauricio Arias, l'Apu Malku (dirigeant suprême) du Conseil national des Indiens Aymaras.
Felix Patzi, ancien ministre de l'éducation du gouvernement du président socialiste Evo Morales, estime lui aussi que Benoît XVI à une «vision bornée».
«C'est un discours faux, nous savons très bien que tout cela a été imposé et que l'époque coloniale a été faite d'inquisition et de destruction», a déclaré M. Patzi, selon lequel «toutes les églises ont été construites sur les lieux sacrés des indigènes».
Après une visite de cinq jours au Brésil et peu avant son retour à Rome dimanche, le pape a nié la responsabilité de l'Eglise dans la destruction des civilisations précolombiennes.
«L'annonce de Jésus et de son évangile n'a comporté à aucun moment une aliénation des cultures précolombiennes», a estimé le souverain pontife devant les évêques latino-américains réunis à Aparecida (Brésil) affirmant que «le Christ était le sauveur que (les populations indigènes) désiraient silencieusement».
- AFP
La vision du pape «diverge profondément de l'histoire», a déclaré à l'AFP Felipe Quispe, un dignitaire des Indiens Aymaras qui fut candidat à la présidence de la Bolivie.
Pour M. Quispe, surnommé «El malku» («Le condor»), «le pape est ignorant de l'histoire» de la conquête de l'Amérique du sud par les Espagnols.
Dans un livre sur l'histoire de la Bolivie, l'historien et ancien président de la République Carlos Mesa relève que «la croyance absolue de posséder la seule vérité a entraîné les conquérants et les prêtres à détruire sans aucun discernement les dieux des peuples américains et à imposer des autels avec la croix et l'image de la Sainte-Vierge».
«La religion catholique a été imposée par la force», a renchéri Mauricio Arias, l'Apu Malku (dirigeant suprême) du Conseil national des Indiens Aymaras.
Felix Patzi, ancien ministre de l'éducation du gouvernement du président socialiste Evo Morales, estime lui aussi que Benoît XVI à une «vision bornée».
«C'est un discours faux, nous savons très bien que tout cela a été imposé et que l'époque coloniale a été faite d'inquisition et de destruction», a déclaré M. Patzi, selon lequel «toutes les églises ont été construites sur les lieux sacrés des indigènes».
Après une visite de cinq jours au Brésil et peu avant son retour à Rome dimanche, le pape a nié la responsabilité de l'Eglise dans la destruction des civilisations précolombiennes.
«L'annonce de Jésus et de son évangile n'a comporté à aucun moment une aliénation des cultures précolombiennes», a estimé le souverain pontife devant les évêques latino-américains réunis à Aparecida (Brésil) affirmant que «le Christ était le sauveur que (les populations indigènes) désiraient silencieusement».
- AFP
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