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Nicolas Sarkozy est officiellement président de la République. Il a pris ses fonctions ce matin et il a prononcé son premier discours de chef d'Etat. Il s'est redit "prêt à travailler avec" des personnalités d'autres bords politiques, assurant "qu'au service de la France, il n'y a pas de camp" mais seulement "les compétences, les idées, les convictions", dans sa première allocution de président...
La Vème République aura 40 ans l'année prochaine mais la France n'a connu mercredi que sa troisième passation de pouvoirs. A son arrivée à 11 heures à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a été accueilli par Jacques Chirac sous les caméras et les objectifs des photographes installés sur un praticable dans la cour d'honneur du palais. Les deux hommes se sont retirés pour un entretien dans le bureau présidentiel situé au premier étage, côté jardin. Le moment d'évoquer quelques dossiers sensibles et, pour le président sortant, de transmettre à Nicolas Sarkozy des informations confidentielles relatives à la dissuasion nucléaire. Le 6ème président de la Ve République a ensuite raccompagné Jacques Chirac dans la cour d'honneur où étaient rassemblés ses collaborateurs et le personnel du palais. Il est parti en voiture comme l'ont fait ses prédécesseurs, à l'exception de Valéry Giscard d'Estaing, qui était parti à pied. Pour la cérémonie d'installation proprement dite, Nicolas Sarkozy était dans la salle des Fêtes où l'ont entouré ses proches et de nombreux invités. Le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, a proclamé les résultats officiels de l'élection présidentielle, avant la signature du procès-verbal d'investiture. Dans le Salon des ambassadeurs, un huissier a présenté au nouveau chef de l'Etat le collier de Grand maître de l'Ordre de la Légion d'honneur posé sur un coussin de velours rouge. Tradition oblige, Nicolas Sarkozy, ému, a prononcé un discours où il a d'abord rendu rapidement hommage "aux cinq présidents de la Vème République" qui l'ont précédé. "Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir", a-t-il ajouté. "Exigence de rassembler les Français (...), exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile", a-t-il martelé. Dans sa première allocution de président, Nicolas Sarkozy a également expliqué "qu'au service de la France, il n'y a pas de camp" mais seulement "les compétences, les idées, les convictions" de ceux qui veulent l'intérêt général et s'est dit "prêt à travailler avec eux". "Je ferai de la défense des droits de l'Homme et de la lutte contre le changement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France", a conclu Nicolas Sarkozy. Après son discours, le président a serré de nombreuses mains d'invités, de Dominique de Villepin, Philippe Séguin à Jean-Luc Mélenchon, Patrick Balkany en passant par Bertrand Delanoë ou Jean d'Ormesson. Il a également embrassé sa femme Cécilia pour le bonheur des photographes. La Garde républicaine a rendu ensuite les honneurs dans les jardins de l'Elysée. 21 coups de canon ont été tirés depuis les Invalides. Nicolas Sarkozy déjeunera en privé à l'Elysée. Suivant l'exemple de ses prédécesseurs François Mitterrand et Jacques Chirac, le chef de l'Etat remontera ensuite l'avenue des Champs-Élysées en voiture, escorté par la Garde républicaine, et déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du Soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe. La suite de son programme est composée de nouveautés. Nicolas Sarkozy déposera une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau au Rond-Point des Champs-Élysées, en présence de descendants de la famille du "Tigre". Il sera rendra ensuite à pied près de celle du général De Gaulle, toute proche, pour y déposer là aussi des fleurs. En début d'après-midi, Nicolas Sarkozy est attendu à la cascade du Bois de Boulogne, où furent fusillés le 16 août 1944 une trentaine de jeunes gens, âgés pour la plupart de 18 à 32 ans. Il prononcera une allocution à la mémoire de ces étudiants martyrs et écoutera le chant des Partisans en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles l'ancien Premier ministre Pierre Messmer et l'ex-ministre Simone Veil. Le nouveau président prendra ensuite le chemin de l'aéroport, direction Berlin pour une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel.
http://2007.fr.msn.com/ArticleView.a...2-cf6ca8eb9320
La Vème République aura 40 ans l'année prochaine mais la France n'a connu mercredi que sa troisième passation de pouvoirs. A son arrivée à 11 heures à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a été accueilli par Jacques Chirac sous les caméras et les objectifs des photographes installés sur un praticable dans la cour d'honneur du palais. Les deux hommes se sont retirés pour un entretien dans le bureau présidentiel situé au premier étage, côté jardin. Le moment d'évoquer quelques dossiers sensibles et, pour le président sortant, de transmettre à Nicolas Sarkozy des informations confidentielles relatives à la dissuasion nucléaire. Le 6ème président de la Ve République a ensuite raccompagné Jacques Chirac dans la cour d'honneur où étaient rassemblés ses collaborateurs et le personnel du palais. Il est parti en voiture comme l'ont fait ses prédécesseurs, à l'exception de Valéry Giscard d'Estaing, qui était parti à pied. Pour la cérémonie d'installation proprement dite, Nicolas Sarkozy était dans la salle des Fêtes où l'ont entouré ses proches et de nombreux invités. Le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, a proclamé les résultats officiels de l'élection présidentielle, avant la signature du procès-verbal d'investiture. Dans le Salon des ambassadeurs, un huissier a présenté au nouveau chef de l'Etat le collier de Grand maître de l'Ordre de la Légion d'honneur posé sur un coussin de velours rouge. Tradition oblige, Nicolas Sarkozy, ému, a prononcé un discours où il a d'abord rendu rapidement hommage "aux cinq présidents de la Vème République" qui l'ont précédé. "Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m'a confié et à cette exigence si forte qu'il porte en lui et que je n'ai pas le droit de décevoir", a-t-il ajouté. "Exigence de rassembler les Français (...), exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n'a été aussi ébranlée, aussi fragile", a-t-il martelé. Dans sa première allocution de président, Nicolas Sarkozy a également expliqué "qu'au service de la France, il n'y a pas de camp" mais seulement "les compétences, les idées, les convictions" de ceux qui veulent l'intérêt général et s'est dit "prêt à travailler avec eux". "Je ferai de la défense des droits de l'Homme et de la lutte contre le changement climatique les priorités de l'action diplomatique de la France", a conclu Nicolas Sarkozy. Après son discours, le président a serré de nombreuses mains d'invités, de Dominique de Villepin, Philippe Séguin à Jean-Luc Mélenchon, Patrick Balkany en passant par Bertrand Delanoë ou Jean d'Ormesson. Il a également embrassé sa femme Cécilia pour le bonheur des photographes. La Garde républicaine a rendu ensuite les honneurs dans les jardins de l'Elysée. 21 coups de canon ont été tirés depuis les Invalides. Nicolas Sarkozy déjeunera en privé à l'Elysée. Suivant l'exemple de ses prédécesseurs François Mitterrand et Jacques Chirac, le chef de l'Etat remontera ensuite l'avenue des Champs-Élysées en voiture, escorté par la Garde républicaine, et déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du Soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe. La suite de son programme est composée de nouveautés. Nicolas Sarkozy déposera une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau au Rond-Point des Champs-Élysées, en présence de descendants de la famille du "Tigre". Il sera rendra ensuite à pied près de celle du général De Gaulle, toute proche, pour y déposer là aussi des fleurs. En début d'après-midi, Nicolas Sarkozy est attendu à la cascade du Bois de Boulogne, où furent fusillés le 16 août 1944 une trentaine de jeunes gens, âgés pour la plupart de 18 à 32 ans. Il prononcera une allocution à la mémoire de ces étudiants martyrs et écoutera le chant des Partisans en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles l'ancien Premier ministre Pierre Messmer et l'ex-ministre Simone Veil. Le nouveau président prendra ensuite le chemin de l'aéroport, direction Berlin pour une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel.
http://2007.fr.msn.com/ArticleView.a...2-cf6ca8eb9320
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