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entre pudeur et raideur !!!!

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  • entre pudeur et raideur !!!!

    La pudeur et la raideur

    La scène est un classique. Un couple marche dans la rue, bras dessus bras dessous, dans les limites imparties par la morale.

    Un homme arrive en sens inverse, sans le faire exprès, il tamponne la femme. Celle-ci opère un mouvement de recul et le fautif se rend compte de son erreur. Il s'aperçoit alors que c'est un couple et demande pardon à l'homme. Celui-ci fronce les sourcils pour marquer le coup, mais d'un signe de tête, indique que l'incident est clos.
    Le couple reprend sa marche vers l'intimité impossible. Pourtant, l'homme a bousculé la femme et c'est à son homme qu'il a dit pardon. La scène n'a étonné personne, chacun étant d'accord sur les modalités de tamponnement et les façons de s'en sortir poliment.
    Dans cette scène, la femme n'a pas existé en tant que personne mais en tant que femme d'une personne. Depuis les nombreuses remontrances sur la place de la femme dans la société algérienne, rien de fondamental n'a changé pour elle.
    Si. Elle conduit, travaille, voyage et on la voit même à la télé. Mais aujourd'hui encore, elle reste l'équivalent d'une machine à laver ou d'une friteuse, c'est-à-dire en gros, un objet ménager qui parle. Il y a pourtant une autre explication à la scène décrite plus haut.
    Si le tamponneur a demandé pardon à l'homme qu'il n'a pas touché et non à la femme qu'il a bousculée, c'est parce qu'il s'estime ne pas avoir le droit de parler à la femme puisqu'elle est avec un homme.
    Entre les deux explications, il y a quand même ce combat entre la pudeur, valeur centrale dans le monde musulman étriqué, et l'incontournable individualisation de la femme, unique devenir pour cette moitié de l'humanité. Combat non terminé, tout comme ne l'est pas celui entre le Nord et le Sud musulman, l'Occident voulant déshabiller la femme, l'Orient l'habiller le plus possible.
    Sauf que confondre pudeur et raideur est bien sûr une grossière erreur
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    Combat non terminé, tout comme ne l'est pas celui entre le Nord et le Sud musulman, l'Occident voulant déshabiller la femme, l'Orient l'habiller le plus possible.
    Les limites de l'antagonisme ne sont pas aussi démarquées que ça.
    Une fois je me trouvais à Madère (ile portugaise) lors d'une immense fête religieuse (15 août). Nous étions sur une place, devant une église. Sur le fronton de l'église étaient gravées les lettres N.F. Je voulus demander à une dame qui était à côté de moi la signification des ces initiales. Mais j'ai dû lui demander d'abord si elle était portugaise, madère étant une ile qui pourrait compter plus de touristes que d'habitants. Elle me regarda avec un air gêné et ce fut son mari qui me fit comprendre qu'il fallait que je m'adressasse à lui [ne vous inquiétez pas j'ai un beschrele sous la main), en me disant sur un ton réprobateur : tu dois le savoir (à propos des initiales) puisque tu es portugais aussi. J'avais beaucoup de mal à lui faire comprendre que malgré mon absence d'accent, je venais d'une autre "planète".
    Dernière modification par aladin38, 16 mai 2007, 14h55.
    Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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    • #3
      @ stranger011

      Dans cette scène, la femme n'a pas existé en tant que personne
      Ah c'est toi qui dit ça !!!!! depuis le temps que je te fais des avances, rien, pas de reponse!!!! aucun signe !!!!!! NADA

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      • #4
        Dans cette scène, la femme n'a pas existé en tant que personne mais en tant que femme d'une personne. Depuis les nombreuses remontrances sur la place de la femme dans la société algérienne, rien de fondamental n'a changé pour elle.
        Dans beaucoup de mentalité la femme n'est respecté que par le biais du pere , frere et surtout le mari (Bent flan ou mart flane) coexistence sumlatanée ou la femme est effacée ne represente rien qu'un élément considéré comme une composition appartenant à d'autre ...... mentalité dégradante qui rabaisse le plus noble des etres car la femme ni que la mere la soeur ou la femme qui supporte et subit mais n'est jamais gratifier pour l'humble tache qu'elle realise tout au long de sa vie....... mais c'est a nous de changer ses pensee degradante.

        En quoi demander des excuses a un efemme avec son mari est chocant et indéscent ......on m'a appris que l'impolitesse est choquente le manque de savoir faire aussi..... mais appramment les choses sont tjrs interprete au bon vouloir des gens et selon leur débordement....................
        Dernière modification par YO-YO, 16 mai 2007, 15h43.
        L’homme est une marionnette consciente qui a l’illusion de la liberté.

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        • #5
          Bonjour Stranger,


          Depuis les nombreuses remontrances sur la place de la femme dans la société algérienne, rien de fondamental n'a changé pour elle.
          Si. Elle conduit, travaille, voyage et on la voit même à la télé. Mais aujourd'hui encore, elle reste l'équivalent d'une machine à laver ou d'une friteuse, c'est-à-dire en gros, un objet ménager qui parle.
          La scène que tu décris est en effet une image qui montre bien certains aspects du statut de la femme en Algérie, que beaucoup de personnes préfèrent laisser sous silence. Tout va très bien dans le meilleur des mondes...

          Je rajouterai que pour certains, la femme est un Objet ménager multifonctions qui parle mais seulement quand on l'y autorise parceque les femmes qui parlent ca les dérange aussi, alors ils pourraient lui associer une télécommande ils seraient heureux!

          Il y a pourtant une autre explication à la scène décrite plus haut.
          Si le tamponneur a demandé pardon à l'homme qu'il n'a pas touché et non à la femme qu'il a bousculée, c'est parce qu'il s'estime ne pas avoir le droit de parler à la femme puisqu'elle est avec un homme.
          Ou alors parcequ'il estimé qu'il a plus porté atteinte à la pseudo dignité de l'homme en percutant SA chose, qu'à la femme à qui il a pu faire mal en la bousculant.
          C'est une vision des choses, la loupe pour l'un et un zoom arrière pour l'autre, selon l'importance de son statut dans la société.


          Entre les deux explications, il y a quand même ce combat entre la pudeur, valeur centrale dans le monde musulman étriqué, et l'incontournable individualisation de la femme, unique devenir pour cette moitié de l'humanité. Combat non terminé, tout comme ne l'est pas celui entre le Nord et le Sud musulman, l'Occident voulant déshabiller la femme, l'Orient l'habiller le plus possible.
          Sauf que confondre pudeur et raideur est bien sûr une grossière erreur
          Je n'appellerai pas ca "pudeur", mais plutôt dictature et loi du plus fort dans une espèce de jungle que sont ce genre de sociétés.

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