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Les repentis appellent à voter pour Belkhadem

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  • Les repentis appellent à voter pour Belkhadem

    L’ex-chef, repenti, du bras armé de l’ex-FIS, l’AIS, Tahar Benaïcha, dans une déclaration au quotidien arabophone, El-Khabar, affirme que les voix électorales des repentis iront au parti FLN, "la formation politique qui a été la première et la plus forte à défendre la réconciliation nationale, ce qui nous a amené à convier les repentis à la soutenir…", a-t-il expliqué en guise de motif de ses consignes de vote.

    Alliant le geste à la parole, cet ex-terroriste a avoué que sa présence lundi à Alger est due à son choix de prendre part au meeting organisé par le parti de Belkhadem dans la localité de Gué de Constantine.

    Une manifestation qui aurait dû voir parmi les invités de marque du FLN, un autre sympathisant repenti, Madani Mezrag, qui n’a pu être présent finalement. Rien de grave, rassure son acolyte, "nous partageons les mêmes positions, et son absence n’est due qu’à des contraintes personnelles", selon Benaïcha. Cela est l’appréciation de ce repenti quant au sens donné par le FLN de Belkhadem à la démarche de la réconciliation nationale. Une vision qui, aux dires de ses amis de l’ex-AIS, n’est visiblement pas celle des éradicateurs, puisque Tahar Benaïcha, pour seconde raison ayant motivé son choix électoral en faveur du FLN, citera celle "de faire barrage aux éradicateurs". On ne peut pas être plus clair. Quoi de plus aisé, dès lors que d’interpréter ces propos. A savoir la confirmation des velléités de Belkhadem de rendre caduques les dispositions de la Charte lesquelles dénient aux responsables de la tragédie nationale, le droit de faire de la politique, contrairement à d’autres forces de la classe politique, lesquelles tout en soutenant l’option de la réconciliation, n’en assument pas moins leurs lignes éradicatrices.

    Le distinguo ne peut donc être fait que par rapport aux ambitions des repentis de revenir sur la scène politique, dont une forte majorité de dirigeants de l’ex-FIS. Si on excepte Abassi Madani et Ali Benhadj, ayant préféré s’aligner sur la position du GSPC-Al Qaïda, lequel a appelé au boycot des élections. La consigne de vote de Tahar Benaïcha se trouve ainsi en phase avec les positions de ses pairs du Fis, les Kebir et Anouar Haddam. Avec le second plus qu’avec le premier en fait, dans la mesure ou, si Rabah Kébir a appelé en début de semaine au "vote massif" le 17 mai sans se positionner en faveur de l’un ou de l’autre des candidats en lice, Haddam, lui, certes moins précis que Benaïcha, n’en a pas moins sollicité en faveur des ambitions intégristes, les candidats "intègres ayant leurs entrées dans les centres de décision du pouvoir réel". Or, parmi les parties prenantes à ces joutes, seul le FLN répond à ce critère.

    On sait désormais avec plus de certitude, de quel traitement pourrait faire l’objet la politique de réconciliation par le parti de Belkhadem, si celui-ci venait à avoir les coudées franches. Nous le savons d’autant plus, que le chef du gouvernement, lors de l’Université d’été du Fln organisée à Béjaïa en juillet dernier, a clairement pris position, en tant que SG du FLN, sur la polémique autour de la prolongation ou non des délais impartis par la charte aux concernés pour se rendre. "La réconciliation est synonyme de paix, avait-il dit et la paix ne peut être limitée dans le temps !".

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Et les truands ils appellent à voter pour qui ?

    Une autre catégorie de citoyens : les repentis.

    Je ne sais pas où nous mène-t-on mais la destination finale me semble bien être un guet-appens.

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    • #3
      peut etre qu'il y a eu des deals en arriere plans pour donner aux islamistes des postes officiels une fois Belkhadem au pouvoir? Ils reussiraient en quelque sorte la ou ils n'ont pas reussi aux urnes, amis aux depends du peuple ?

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