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En Algérie, 20 000 travailleurs verront leur arriérés de salaire, impayé depuis plusieurs mois, versés sur leur compte avant le 10 mai.
La décision de mettre fin au problème de leur arriérés de salaires impayés qui a fait couler beaucoup d'encre et qui a également suscité la colère des travailleurs, notamment en septembre 2006, a fait l’objet d’une rencontre qui a regroupé les représentants des ministères des Participations et de la Promotion des investissements, des Finances, du Travail et de la Sécurité sociale, de l’Intérieur et des Collectivités locales ainsi que celui de l’UGTA. Ces représentants constituent une commission chargée, selon un communiqué de presse qui nous est parvenu, d’examiner la situation desdits arriérés de salaires des entreprises publiques. "Des décisions ont été prises à l’effet de prendre en charge, de façon imminente, le règlement des salaires impayés des travailleurs", indiquent les rédacteurs de ce communiqué. Pour plus d’information, toutes nos tentatives de joindre certains responsables dont Salah Djenouhat, secrétaire national chargé de l’organique à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), qui a carrément refusé de nos répondre, se sont avérées vaines.
Ce responsable syndical s’est montré scandalisé du fait que nous ne l’ayons pas assez médiatisé durant sa campagne électorale ! Il est à se demander quel rapport peut-il y avoir avec ce dossier. Comme prévu, 20 000 travailleurs verront leurs arriérés salaires, impayés depuis plusieurs mois, versés sur leur compte avant le 10 mai, selon une déclaration faite par le secrétaire général de l'UGTA, en marge du rassemblement pour la commémoration du 1er Mai, organisé par la Centrale syndicale. "Je tiens à signaler qu'un compromis a été trouvé avec le gouvernement pour payer les vingt mille travailleurs avant le 10 mai", avait-t-il déclaré, à cet effet. Ce pénible problème reste posé depuis déjà plusieurs années. Il n'a commencé à être pris en charge qu'en 2005. L'année suivante, ce ne sont pas moins de 465 entreprises qui étaient concernées par le non-versement des salaires. Quelque 40 000 salariés ont déjà vu leur situation régularisée.
Pour rappel, cet épineux dossier des salaires impayés des travailleurs a fait l'objet d'une réunion qui a eu lieu le 7 du mois en cours entre le chef du gouvernement et le secrétaire général de UGTA. La rencontre a été consacrée aux dernières retouches du règlement du dossier. La réunion en question est intervenue au lendemain de la remise des conclusions du groupe de travail UGTA, ministère du Travail et ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) à la Chefferie du gouvernement. Au total, ce sont presque 30 000 travailleurs répartis à travers 465 entreprises de cinq secteurs (textiles, cuir, bois, bâtiment et agroalimentaire) qui attendent de percevoir leurs arriérés de salaires. Les textiles, un secteur en crise, compte à lui seul 5 000 employés relevant de 90 sociétés nationales. Leurs salaires impayés sont estimés à 70 milliards de centimes, selon le responsable de la Fédération nationale des travailleurs des textiles et cuirs. Au cours de ces trois dernières semaines, plusieurs rencontres ont rassemblé les responsables chargés de ce dossier.
Il y a lieu de rappeler que la première réunion avait regroupé les membres du secrétariat national de l'UGTA avec les responsables des SGP détentrices des portefeuilles des entreprises en butte à des difficultés dans le paiement des arriérés de salaires de leurs travailleurs. De même pour M. Abdelhamid Temmar, premier responsable du MPPI, qui avait annoncé la prise en charge du dossier. Pour preuve, une durée de huit mois est passée depuis sans pour autant que le problème soit définitivement réglé.
Reste à savoir la date et les modalités de la mise en application de cette décision pour régler définitivement le dossier des salaires impayés.
Par la Dépêche de Kabylie
La décision de mettre fin au problème de leur arriérés de salaires impayés qui a fait couler beaucoup d'encre et qui a également suscité la colère des travailleurs, notamment en septembre 2006, a fait l’objet d’une rencontre qui a regroupé les représentants des ministères des Participations et de la Promotion des investissements, des Finances, du Travail et de la Sécurité sociale, de l’Intérieur et des Collectivités locales ainsi que celui de l’UGTA. Ces représentants constituent une commission chargée, selon un communiqué de presse qui nous est parvenu, d’examiner la situation desdits arriérés de salaires des entreprises publiques. "Des décisions ont été prises à l’effet de prendre en charge, de façon imminente, le règlement des salaires impayés des travailleurs", indiquent les rédacteurs de ce communiqué. Pour plus d’information, toutes nos tentatives de joindre certains responsables dont Salah Djenouhat, secrétaire national chargé de l’organique à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), qui a carrément refusé de nos répondre, se sont avérées vaines.
Ce responsable syndical s’est montré scandalisé du fait que nous ne l’ayons pas assez médiatisé durant sa campagne électorale ! Il est à se demander quel rapport peut-il y avoir avec ce dossier. Comme prévu, 20 000 travailleurs verront leurs arriérés salaires, impayés depuis plusieurs mois, versés sur leur compte avant le 10 mai, selon une déclaration faite par le secrétaire général de l'UGTA, en marge du rassemblement pour la commémoration du 1er Mai, organisé par la Centrale syndicale. "Je tiens à signaler qu'un compromis a été trouvé avec le gouvernement pour payer les vingt mille travailleurs avant le 10 mai", avait-t-il déclaré, à cet effet. Ce pénible problème reste posé depuis déjà plusieurs années. Il n'a commencé à être pris en charge qu'en 2005. L'année suivante, ce ne sont pas moins de 465 entreprises qui étaient concernées par le non-versement des salaires. Quelque 40 000 salariés ont déjà vu leur situation régularisée.
Pour rappel, cet épineux dossier des salaires impayés des travailleurs a fait l'objet d'une réunion qui a eu lieu le 7 du mois en cours entre le chef du gouvernement et le secrétaire général de UGTA. La rencontre a été consacrée aux dernières retouches du règlement du dossier. La réunion en question est intervenue au lendemain de la remise des conclusions du groupe de travail UGTA, ministère du Travail et ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) à la Chefferie du gouvernement. Au total, ce sont presque 30 000 travailleurs répartis à travers 465 entreprises de cinq secteurs (textiles, cuir, bois, bâtiment et agroalimentaire) qui attendent de percevoir leurs arriérés de salaires. Les textiles, un secteur en crise, compte à lui seul 5 000 employés relevant de 90 sociétés nationales. Leurs salaires impayés sont estimés à 70 milliards de centimes, selon le responsable de la Fédération nationale des travailleurs des textiles et cuirs. Au cours de ces trois dernières semaines, plusieurs rencontres ont rassemblé les responsables chargés de ce dossier.
Il y a lieu de rappeler que la première réunion avait regroupé les membres du secrétariat national de l'UGTA avec les responsables des SGP détentrices des portefeuilles des entreprises en butte à des difficultés dans le paiement des arriérés de salaires de leurs travailleurs. De même pour M. Abdelhamid Temmar, premier responsable du MPPI, qui avait annoncé la prise en charge du dossier. Pour preuve, une durée de huit mois est passée depuis sans pour autant que le problème soit définitivement réglé.
Reste à savoir la date et les modalités de la mise en application de cette décision pour régler définitivement le dossier des salaires impayés.
Par la Dépêche de Kabylie