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Le trop rare pain quotidien du peuple algérien

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  • Le trop rare pain quotidien du peuple algérien

    Y aura-t-il du lait le jour des élections ? Les restrictions drastiques apportées au transport de marchandises faisaient craindre un regain de tension sur les produits de base, pain et lait. En Algérie, la paix sociale ne se conçoit pas sans la disponibilité de ces deux produits.


    Accord tacite.
    Les prix de l'huile, de la pomme de terre, du sucre, de l'électricité et de l'eau se sont envolés ces dernières années. Mais il n'y a pas eu d'émeutes de la faim. On ne sait par quel curieux mécanisme s'est conclu un accord tacite fixant les limites de l'acceptable pour la majorité de la population, qui oscille entre la pauvreté au début du mois et la misère à la fin, dans ce pays où toutes les conditions sociales se côtoient. Les voitures de luxe des uns partagent avec les bus déglingués des autres la même chaussée mangée par les nids-de-poule et sans cesse occupée par des travaux.
    Depuis de longs mois, le sachet de lait est au centre des discussions entre laiteries privées et gouvernement. Une hausse des cours du lait en poudre sur le marché international, et voilà l'équilibre alimentaire des Algériens sérieusement menacé. Le gouvernement, qui craint par-dessus tout une hausse du prix du lait et du pain, tient à gérer lui même les prix de ces deux produits malgré les discours sur la libéralisation de l'économie . Finalement, deux jours avant les élections, un accord a été conclu entre producteurs privés et gouvernement, moyennant une compensation de 15 dinars (1,50 euro) versés par l'Etat pour chaque sachet d'un litre de lait que les laiteries s'engagent en échange à maintenir au tarif actuel de 25 dinars (2,5 euros).
    Accidents. Un billet de 200 dinars (20 euros) dans son porte-monnaie, Louisa, standardiste dans une entreprise privée, est sortie tôt hier. A 10 dinars (1 euro) le trajet en bus, elle préfère le moyen de transport le plus usité par les Algérois : la marche. Il faut, il est vrai, un sacré courage pour monter dans certains de ces engins rouillés dont les sièges branlants accentuent les cahots. Les accidents spectaculaires ne sont pas rares. Il y a deux ans, un bus conduit par un adolescent s'est jeté dans la mer du haut d'une falaise près de Bab-el-Oued. Mortes noyées, les victimes de cet accident, qui choqua les Algérois n'auront pas mis un terme à l'anarchie régnant dans les transports. Il y a quelques mois, six personnes ont péri dans un bus dont les freins avaient lâché. Les scandales se multiplient, mais la colère des usagers est largement atténuée par le souvenir des années d'avant le transport privé, où l'on pouvait attendre un bus durant des heures. Tout le monde le sait : les transporteurs privés, qui mettent en circulation de vraies épaves, et les fonctionnaires chargés de les contrôler trouvent là matière à arrangements mutuellement bénéfiques.
    L'épicier a mis de côté les quatre sachets de lait que Louisa a payé la veille pour éviter toute surprise. 100 dinars (1O euros) pour le lait, 80 dinars (8 euros) pour les dix pains quotidiens d'une famille de six personnes, encore un ticket de bus pour rentrer et elle aura consommé la somme qu'elle ne peut dépasser sans mettre en péril un équilibre budgétaire déjà précaire.

    Déchéance.
    Pourtant, avec ses 15 000 dinars mensuels et les 20 000 de son mari chauffeur, Louisa, même si elle se plaint de ses fins de mois difficiles, n'est pas pauvre. D'autant qu'elle ne paye pas de loyer : le logement des parents sauve le pouvoir d'achat des couples, contrepartie des désagréments qu'entraîne la vie dans une famille où se côtoient trois générations. Si l'acquisition d'un appartement reste le rêve de la majorité des Algériens, nombreux sont ceux qui savent impossible le départ du foyer parental. Ceux qui ne s'accommodent pas des contraintes de la cohabitation font l'expérience de diverses formes de déchéance sociale s'ils n'optent pas pour l'exil. Le conservatisme n'est pas aujourd'hui le fruit d'un choix électoral, mais la conséquence d'un exercice de survie.


    Sources : Libération (France)

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/254548.FR.php
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

  • #2
    Un billet de 200 dinars (20 euros)

    25 dinars (2,5 euros).

    15 dinars (1,50 euro)

    A 10 dinars (1 euro)
    Comme c'est malhonnete !

    Sur quel taux de change le journaliste c'est basé pour faire sa conversion ??

    Et puis à les entendre parler, l'Etat n'a pas fais l'éffort pour doter presque chaque wilaya d'une régie de transports urbains avec des bus modernes qui n'ont rien à envier à ceux qui circulent en Europe, en plus du métro et des lignes de tramway pour Alger et les autres grandes villes.

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    • #3
      entre misere et pauvreté ca sent l'article alimentaire

      pour la conversion elle peut revoir sa copie meme en europe un litre de lait ne coute pas 2,5 E
      ?

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      • #4
        Sapien ! est ce que tu lis les articles que tu postes de temps en temps ?!

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        • #5
          Un billet de 200 dinars (20 euros)

          25 dinars (2,5 euros).

          15 dinars (1,50 euro)

          A 10 dinars (1 euro)
          Hahahahahahaha !!!

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          • #6
            Comme c'est malhonnete !
            Elle est obligée de faire dans le miserabilisme pour vendre son papier à Libé,la pauvre!!!

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            • #7
              vouloir mettre le doigt ou dénoncer les difficultés rencontrées par la population en Algérie, ok mais quand on le fait, il faut le faire avec un minimun de professionalisme, parce que expliquer aux lecteurs de libération qu'un algérien qui touche 20 000 dinars soit 2 000 euros (selon la journaliste) est dans la déchéance, y a un souci.
              ses erreurs enlèvent toute objectivité et crédibilité à son l'article.
              ne dépense pas deux mots, si un seul te suffit.

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              • #8
                jose garcon : journaliste à liberation visceralement anti-algerienne

                ce journal merite bien de voir sa diffusion passer sous les 50 000/jour (2 fois moins qu'el watan, 3 fois moins que le quotidien d'oran...)

                la ligne editoriale est sensée etre à gauche, comme charlie hebdo d'ailleurs

                mais la presse francais a été confisquée par les lobbys sionistes, liberation est ainsi desormais la propriété de la famille rotschilds (les financier d'israel)
                le figaro appartient quant à lui à la famille dassault (anicennement bloch...sionistes enragés)
                le monde a pour president du conseil de surveillance le denomé alain minc, personnage louche inconditionnel d'israel
                et j'en pass et j'en oublie, le point, l'express, marianne...

                pour en revenir à josé garcon, l'auteur de cet "article d'investigation", elle n'en est pas à son coup d'essai
                tout ce que qu'entreprend l'algerie est mauvais, dangereux, somptuaire, demagogique...
                tout ce que fait israel est legitime, comprehensible, necessaire et avisé...

                pas la peine d'en rajouter à ces nostalgiques de l'oas et de la main rouge,
                pas etonnant qu'ils s'entendent si bien avec les terros de tsahal...

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                • #9
                  ...pour en revenir à josé garcon
                  L'article en question est de la khobziste Salima GHEZALI et elle est bien plus pire que José Garcon car comme souvent le larbin dépasse toujours son maitre...

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                  • #10
                    J'ai un ami qui revient d'Algérie et il confirme que c'est devenu invivable entre délinquance, insalubrité urbaine, pénurie de lait, et cherté de la vie... Qu'Allah aide le peuple algérien. Mais il y a plantage sur le taux de conversion.

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                    • #11
                      tamurt
                      la niveau de vie en Algerie est meilleur que dans les années 90,
                      ton ami n'aurait pas mis les pieds a alger avant la venue de Bouteflika!
                      ?

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                      • #12
                        == MODERATION ==

                        Pollution de topic. Lisez la charte du forum. DERNIER RAPPEL.

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                        • #13
                          == MODERATION ==

                          Pollution de topic. Lisez la charte du forum. DERNIER RAPPEL.

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