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La coalition au pouvoir en Algérie remporte les élections

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  • La coalition au pouvoir en Algérie remporte les élections

    Par Lamine Chikhi

    ALGER (Reuters) - La coalition tripartite au pouvoir conduite par le Front de libération nationale (FLN) a reculé de 284 à 249 sièges aux élections législatives de jeudi en Algérie, marquées par une abstention record, mais conserve sa majorité absolue.

    Le FLN, le parti historique de la révolution algérienne, qui disposait de 199 sièges dans l'assemblée sortante, en remporte 136, le Rassemblement national démocratique (RND), mouvement économiquement libéral, progresse de 47 à 61 sièges et le Mouvement de la société pour la paix, islamiste modéré, en recueille 52.




    Avec 26 sièges, soit cinq de plus que précédemment, le Parti des travailleurs (PT, trotskyste), dirigé par Louisa Hanoune, devient la principale force d'opposition.

    A l'annonce des résultats, le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, a estimé que la faible participation - 35% contre 46% en 2002 - dénotait la déception des citoyens vis-à-vis des partis politiques.

    "Cela montre que les citoyens attendent que la politique s'adapte de façon plus concrète et plus convaincante aux changements dans la société algérienne", a-t-il dit.

    Près d'un million des 6,6 millions de bulletins déposés dans les urnes étaient nuls (soit 14,5%), un phénomène que Zerhouni a également classé comme l'expression d'une protestation, dont le FLN du Premier ministre Abdelaziz Belkhadem fait principalement les frais.

    "Ces gens voulaient quand même voter, mais cela montre qu'il ne sont pas satisfaits de la situation actuelle", a estimé Zerhouni.

    "La faible participation illustre le fossé grandissant entre le monde politique et les citoyens", estime le politologue Nacer Mehal.

    PROBLEMES SOCIAUX

    La présidence est la fonction la plus puissante du pays et, aux yeux des Algériens, c'est le président Abdelaziz Bouteflika, plus que le parlement ou un quelconque parti qui détient les clés d'un avenir meilleur.

    L'Algérie a amassé 80 milliards de dollars en devises étrangères grâce aux cours élevés du pétrole et du gaz et le gouvernement projette de dépenser 140 milliards de dollars pour la constructions d'écoles, d'hôpitaux, de routes et de lignes de chemins de fer.

    Mais les secteurs économiques non liés aux hydrocarbures, qui fournissent l'essentiel des emplois, restent dominés par des entreprises d'Etat mal gérées, inefficaces et aux effectifs pléthoriques.

    Les problèmes sociaux et quotidiens sont la principale source de préoccupation des Algériens, dont la population de moins de 30 ans connaît un taux de chômage dramatique de 75%.

    Les 389 députés de l'Assemblée populaire nationale sont élus pour cinq ans et le scrutin de jeudi était le troisième depuis le déclenchement de l'insurrection islamiste, début 1992.

    Celle-ci avait suivi l'annulation, sous la pression de la puissante armée nationale, d'élections législatives pluralistes que les islamistes radicaux du Front islamique de salut (FIS) s'apprêtaient à remporter.

    Jusqu'à 200.000 personnes ont trouvé la mort depuis 15 ans dans les violences, dont le niveau a considérablement baissé, bien que l'on assiste depuis quelques mois à une nouvelle flambée.

    Un triple attentat suicide revendiqué par la branche maghrébine d'Al Qaïda a fait 33 morts le 11 avril à Alger et un policier a encore été tué mercredi par l'explosion d'un engin à Constantine.

  • #2
    Avec un tableau aussi noir, je ne vois pas ce qui pourrait justifier le maintien d'une équipe aussi incompétente.

    Qui peut-on désavouer en votant de la sorte !

    Commentaire


    • #3
      Depeche de l'AFP avec les résultats des indépendants. et autes MJD....


      ALGER (AFP) - Les partis de l'Alliance présidentielle soutenant le président Abdelaziz Bouteflika, ont conservé, avec 249 sièges sur 389, la majorité absolue dans la nouvelle Assemblée algérienne issue des élections législatives de jeudi.

      Ce scrutin a été marqué par un taux de participation faible, deux inscrits sur trois ayant boudé les urnes.


      agrandir la photo

      Selon les chiffres officiels annoncés par le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni, l'ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN, nationaliste), arrivé en tête avec 136 sièges en perd 38 par rapport aux législatives de 2002, au profit notamment de ses deux alliés de l'Alliance, le Rassemblement national démocratique (RND - Libéral) et le Mouvement de la société de la paix (MSP - islamique).

      Chacun de ces partis gagnent 14 sièges, envoyant respectivement 61 et 52 députés à la nouvelle Assemblée, la troisième pluraliste depuis 1997.

      Ce reclassement politique au sein de l'Alliance présidentielle devrait être suivi par une redistribution de portefeuilles au détriment du FLN dans le prochain gouvernement dont l'actuel chef Abdelaziz Belkhadem (FLN) doit donner sa démission dans les prochains jours pour permettre au chef de l'Etat de former la nouvelle équipe gouvernementale.

      Révélation des législatives, le Parti des Travailleurs (PT, gauche radicale) de Louiza Hanoune obtient 26 sièges devenant la première force politique représentée à l'Assemblée après les partis de l'Alliance présidentielle.

      Populaire parmi les travailleurs, proche des syndicats, Mme Hanoune, 52 ans, partisane d'un renforcement du secteur public, a fustigé durant sa campagne le Fonds monétaire international (FMI), la Banque Mondiale et l'OMC et fait des ministres libéraux de l'Energie Chakib Khelil et des Participations Hamid Temmar, dont elle réclame la démission depuis plusieurs années, ses têtes de turcs.

      Mme Hanoune est populaire parmi les anciens militants du Front islamique du salut (FIS - dissous) pour s'être opposée à l'annulation par l'armée des législatives de décembre 1991 remportées par ce parti.

      Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, laïc), qui obtient 19 sièges, rétablit sa représentation parlementaire de 1997 après avoir boycotté les législatives de 2002. Il remporte la moitié des sièges du département de Tizi Ouzou (Kabylie), bénéficiant du boycottage du scrutin par le Front des forces socialistes (FFS) du dirigeant historique Hocine Aït-Ahmed.

      Le parti islamique d'El-Islah ("Réforme") s'effondre. Il n'obtient que 3 sièges contre 43 dans l'Assemblée sortante, après avoir été privé de son leader charismatique Abdallah Djaballah, dont la candidature avait été écartée par l'administration.

      Les Indépendants, avec 33 sièges, contre 30 dans la précédente législature, confortent légèrement leur présence, malgré les multiples obstacles administratifs dressés par les autorités à leur candidatures: augmentation des parrainages, multiplication des formulaires et des garanties.

      Plusieurs autres petits partis à l'influence locale - comme le Front national algérien (FNA - 13 sièges) et du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD - 5 sièges) de Chalabia Mahdjoubi - obtiennent quelques sièges.

      Le MJD s'était distingué dans les années 1990 en prônant la liberté sexuelle et la réouverture des maisons closes.

      M. Zerhouni a affirmé: ces "élections ont montré l'efficacité et le sérieux" des garanties mises en place pour assurer "la transparence du vote".

      Il a minimisé l'importance des fraudes signalées par la Commission de surveillance des élections (CNPSEL).

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      • #4
        Il fallait voter!
        Questions:- avez-vous eu l'occasion de parler avec votre député ?
        - le citoyen peut-il prendre contact avec son député pour un quelconque problème?

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        • #5
          Il n'y a qu'un mot à dire!!!!"BRAVO"

          Dernière modification par hben, 18 mai 2007, 16h59.
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Et alors! Hbenamara.

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            • #7
              Il fallait voter!
              Questions:- avez-vous eu l'occasion de parler avec votre député ?
              - le citoyen peut-il prendre contact avec son député pour un quelconque problème?



              Non les algerien on bien fait de pas voté! meme je suis sure ke le taus d'abstention est encor plu elever que ça! un député en algerie on le voit kune fois sur les photo pendant la campagne des élection ensuite il disparais!

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              • #8
                Resultats..

                O quelle surprise..!??
                vraiment l'Algerie est imprevisible!

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