Tweet
Les entretiens de motivation amélioreraient l’efficacité des régimes...
Pour perdre du poids, bouger et manger moins, c’est bien. Parler en plus, c’est mieux. Une étude publiée dans la revue Diabete Care vient de mettre en évidence que les femmes diabétiques qui cherchent à perdre du poids y parviennent mieux si elles ont l’occasion de parler avec une tiers personne.
La technique testée par les chercheurs se nomme motivationnal interviewing. En clair c’est un entretien de motivation au cours duquel un conseiller pose des questions ouvertes au sujet des contraintes et des obstacles qui se posent à la personne qui désire perdre quelques kilos.
Delia Smith West et ses collaborateurs de l’université de Sciences Médicales de l’Arkansas à Little Rock (Etats-Unis) ont recruté 217 femmes en surpoids souffrant d’un diabète de type 2. Toutes désiraient suivre un programme amincissant de 18 mois consistant à diminuer le nombre de calories et de graisses de leur alimentation et à faire régulièrement de l’exercice. La moitié de ces femmes ont bénéficié tous les deux à trois mois d’un entretien de motivation avec un conseiller.
Résultats : les femmes qui ont pu partager leurs interrogations avec quelqu’un ont perdu deux fois plus de poids que les autres à l’issue des 18 mois, soit 3,6 kilos en moyenne contre seulement 1,8 dans le groupe contrôle.
Selon les auteurs, en faisant part de leur point de vue à une personne extérieure, les femmes adhèrent mieux que les autres à leur régime et leur programme d’activité physique. Il semblerait que cette méthode encourage les femmes à être le moteur de leur changement et à trouver les meilleures motivations pour changer leurs habitudes de vie. En ne limitant pas les réponses et en ne donnant aucun jugement, les interviewers aideraient les volontaires à trouver les bonnes solutions pour lever les obstacles qui se posent à elles.
Prochaines étapes pour Delia Smith West et ses collaborateurs : tester cette méthode sur des hommes diabétiques puis sur des adultes en surpoids mais en bonne santé. Si les résultats sont bons, ils apporteraient au moins la preuve que la dimension psychologique doit être mieux prise en compte si on veut qu’un régime aboutisse.
- e-Santé
Pour perdre du poids, bouger et manger moins, c’est bien. Parler en plus, c’est mieux. Une étude publiée dans la revue Diabete Care vient de mettre en évidence que les femmes diabétiques qui cherchent à perdre du poids y parviennent mieux si elles ont l’occasion de parler avec une tiers personne.
La technique testée par les chercheurs se nomme motivationnal interviewing. En clair c’est un entretien de motivation au cours duquel un conseiller pose des questions ouvertes au sujet des contraintes et des obstacles qui se posent à la personne qui désire perdre quelques kilos.
Delia Smith West et ses collaborateurs de l’université de Sciences Médicales de l’Arkansas à Little Rock (Etats-Unis) ont recruté 217 femmes en surpoids souffrant d’un diabète de type 2. Toutes désiraient suivre un programme amincissant de 18 mois consistant à diminuer le nombre de calories et de graisses de leur alimentation et à faire régulièrement de l’exercice. La moitié de ces femmes ont bénéficié tous les deux à trois mois d’un entretien de motivation avec un conseiller.
Résultats : les femmes qui ont pu partager leurs interrogations avec quelqu’un ont perdu deux fois plus de poids que les autres à l’issue des 18 mois, soit 3,6 kilos en moyenne contre seulement 1,8 dans le groupe contrôle.
Selon les auteurs, en faisant part de leur point de vue à une personne extérieure, les femmes adhèrent mieux que les autres à leur régime et leur programme d’activité physique. Il semblerait que cette méthode encourage les femmes à être le moteur de leur changement et à trouver les meilleures motivations pour changer leurs habitudes de vie. En ne limitant pas les réponses et en ne donnant aucun jugement, les interviewers aideraient les volontaires à trouver les bonnes solutions pour lever les obstacles qui se posent à elles.
Prochaines étapes pour Delia Smith West et ses collaborateurs : tester cette méthode sur des hommes diabétiques puis sur des adultes en surpoids mais en bonne santé. Si les résultats sont bons, ils apporteraient au moins la preuve que la dimension psychologique doit être mieux prise en compte si on veut qu’un régime aboutisse.
- e-Santé