Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Amenagement de Bouregreb : Le chantier de tous les records.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Amenagement de Bouregreb : Le chantier de tous les records.

    Ils sont vraiment efficace ces Emiratis...


    La marina bouclée en 6 mois

    · La corniche révèle la splendeur des Oudayas

    · Restaurations de sites historiques inédits

    Déjà 500 jours depuis que le Souverain à lancé les travaux d’aménagement de la vallée du Bouregreg. Une occasion de faire le bilan des réalisations dans ce chantier pour le moins grandiose. «Les travaux avancent conformément à notre planning de départ.
    Nous avons déjà battu plusieurs record dans les délais de réalisation des chantiers», précise d’emblée Lamghari Sakel, directeur général de l’agence d’aménagement de la vallée du Bouregreg. A l’heure actuelle, 800 millions de DH ont été débloqués pour la réalisation des travaux d’aménagement. Les fonds qui leur sont alloués s’élèvent, pour rappel, à 3,25 milliards de DH.

    · Traitement spécial

    La marina de Bouregreg est sans doute le principal record pulvérisé par les aménageurs. Il leur a fallu 6 mois seulement pour y boucler les travaux. Le projet est actuellement prêt à accueillir 350 bateaux de plaisance.
    C’est le projet Amwaj, mené conjointement avec la CDG, la CMR et Sama Dubai, qui a sollicité le plus d’effort de l’agence. Durant les 500 derniers jours, plus de 2 millions de tonnes d’ordures ont été dégagées du site (112 ha) où se trouvait une ancienne décharge. La prochaine étape consiste à le remblayer pour garantir le niveau de résistance requis pour les travaux.
    Une fois cette opération bouclée, les aménageurs laisseront le remblai reposer pendant plusieurs mois avant de démarrer les travaux d’infrastructure. Et ce pour garantir son adhérence au sol.
    Cette phase est presque terminée pour la cité des arts et métiers. Un projet qui regroupera également des espaces de services et loisirs. Le remblai est posé depuis sept mois. Les aménageurs attendent l’automne prochain pour démarrer les travaux d’infrastructure sur des bases solides.
    «Le sol sur lequel nous travaillons est un lit de fleuve très fragile. Sans oublier les zones marécageuses qui demandent un traitement spécial. Il faut donc garantir un maximum de résistance avant de démarrer les travaux», explique Saïd Zarrou, directeur du pôle aménagements à l’agence. En attendant, les études relatives aux réseaux vitaux (eau, électricité, assainissement…) de la nouvelle cité sont à pied d’œuvre.
    Par ailleurs, la nouvelle corniche de Rabat donnant à la fois sur le fleuve de Bouregreg et le front de mer de la ville prend forme. Il est désormais possible d’admirer une vue d’ensemble de la Kasbah des Oudayas, après avoir démolis le yacht club qui gâchait le paysage.
    Ce chantier n’a pas été de tout repos pour l’agence. Il a fallu d’abord dégager le terrain nécessaire à la corniche. Ensuite, les aménageurs ont posé les roches séparant la bordure du fleuve de la corniche. Laquelle a été revêtue de la pierre de Shoul, un matériau local, utilisé à l’époque des Almohades. Sans oublier, l’élargissement de l’avenue mitoyenne à l’ouvrage.
    Aux portes des Oudayas, la corniche est adossée à un autre port de plaisance pouvant accueillir des bateaux de plus grande envergure. Il sera aussi question de ressusciter l’ancien port de Rabat, datant du début du siècle. Parallèlement à ces chantiers, le relogement des 250 familles des bidonvilles mitoyennes à la corniche est en cours.
    Il n’y a pas que les deux rives qui sont en plein chantier. Le fleuve de Bouregreg fait l’objet d’une dépollution de grande envergure. Après l’éradication de la décharge de Loualja, l’objectif est de nettoyer le fleuve du lixivia qui en découlait. En parallèle, les bateaux de dragage sillonnent le cours d’eau pour assurer la navigabilité des bateaux attendus.
    De l’autre côté de la Kasbah, les travaux d’aménagement ont levé le voile sur un patrimoine architectural inédit. Il s’agit du Ribat (citadelle) datant de l’ère almoravide. Les fouilles ont également dégagé un patrimoine archéologique datant de l’époque romaine. Sans oublier les murailles, mérinides et almohades. La restauration de ces sites historiques va bon train. Ses premiers résultats sont désormais visibles.
    Toujours dans le volet historique, la Sqala de Rabat a retrouvé son aspect historique. Et ce après la démolition du restaurant qui occupait son enceinte. L’aménageur prévoit aussi de restaurer l’autre Sqala de la ville qui se trouve à côté du phare.
    Par ailleurs, les aménageurs demeurent confrontés à la problématique de restauration des murailles des Oudayas. Un chantier qui se heurte à un lourd héritage de fraudes cumulées pendant quatre décennies. L’agence de Bouregreg a recensé plus 357 infractions de toutes natures dans ce site historique.

    Nouaim SQALLI
    18.05.2007. L'Economiste.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Pensez vous qu'il y ait un secret à ces records?

    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1065

    Reportage de Giv Anquetil et Daniel Mermet.
    Aux Emirats Arabes Unis,les travailleurs immigrés représentent 90% de la main d’œuvre dans le secteur privé (90% des 1,7 millions de travailleurs).
    En 2004 : 880 ouvriers sont morts sur les chantiers Pour veiller aux conditions de travail, les Emirats ont mis 80 inspecteurs pour surveiller 200 000 sociétés qui font venir et emploient les travailleurs immigrés...la principale préoccupation des Emirats étant le bon déroulement des constructions de palaces, la condition des ouviers passe en second plan.
    Avec Padma Natarajan.

    Commentaire


    • #3
      dans ces chantiers il y a pas d'immigre et il est pilote par la CDG qui est actionnaire a 50%.

      Commentaire


      • #4
        au maroc c'est pas la main-d'oeuvre qualifiée qui manque ça fait plaisir de voir que les projets sont menés à bon terme

        Commentaire


        • #5
          Les projets avancent vites car les émiratis et la CDG n'emploie que les références du marché marocain, comme GTR, la SOMAGEC, HENDASSA ou encore les egyptiens d'Arab Contractors.

          Commentaire


          • #6
            je confirme, il n'y a pas d'etrangers dans les projets amenagees au Maroc, que ce soit de la part d'Emaar, Fadesa ou toutes les autres societes etrangeres presentes. Main d'oeuvre est marocaine...

            Commentaire


            • #7
              Les émiratis sont des gens très compétent et il savent bien utiliser leur argent. Des projets de ce genre permettront aux entreprises marocaines d'améliorer leur expertises.

              Commentaire


              • #8
                Faut aussi être honnete et dire que les marocains ont remporté le "tests" des emirates qui ne voulais lancé les traveau qu'après l'achevement dans les temps de la premiere partie d'aménagement à la charge de l'état et qui a couté vers les 250 millions $ .. Si non, ils auraient laisser tout le projet.

                Sinon, l'aglomération de Rabat mérite les milliards de $ qui y sont injecté .. c'est la capital, elle dispose de "4 anciennes villes distincts" : medina de salé, médina de rabat, le centre bati au début du protectorat et challa. En plus avec l'ambouchure de bouegeg, c'est le top.
                Marrakech a de quoi se faire des souci pour le leadership touristique ... rabat va bientôt débaquer

                Commentaire


                • #9
                  Faut aussi être honnete et dire que les marocains ont remporté le "tests" [...] les 250 millions $ .. Si non, ils auraient laisser tout le projet.

                  Riati personne ne dit le contraire c'est normale que les émiratis testent les entreprises et l'état marocain ils ne vont pas annoncer des milliards d'investissement et ensuite se retirer cela mettrait à mal leur notoriété.

                  Commentaire


                  • #10
                    riati, je suis d'accord avec toi pour Rabat, mais je pense que celle qui risque de detroner Marrakech est Tanger.

                    Commentaire


                    • #11
                      tanger risque de detronner agadir aussi,,,, a suivre

                      Commentaire


                      • #12
                        Messieurs, vous avez raison

                        Ce qui fait plaisir au Maroc c'est qu'il y'a un jolie tissu de villes .. loins des autres schemas maghrebine .. ou la métropole concentre toutes les compétances, c'est particulèrement vrai pour Tunis et Nouakchot et dans une moindre mesure pour Alger et Tripoli.

                        C'est réjuissant de voir que les grandes villes Marocaines sont bien dispatchées que le territoire ... Il n'existe pas d'équivalent dans le maghreb à Marrakech et Fès ... deux villes non cotières à 1 million d'habitants chaqu'une.

                        C'est réjuissant de voir que Casablanca ne s'est pas transformé en une sorte de Caire ou Lagos, elle est resté humaine malgré tout, et sa transformation en profondeur n'est pas impossible comme le cas du Caire par exemple.

                        Je vous redit pas l'amour que j'ai pour Rabat, mais Tanger concurrence Casablanca plus que n'importe quelle autre ville ... et c'est bien car Casa a besoin de respirer pour être en bonne forme. Dans une moindre mesure elle concurrence Agadir sur le ballainère, mais y'a pas que ça à Agadir!!

                        Vivement les nouveaux visages escomptés pour Rabat, Tanger, Fès et Meknès ... et Vivement la montée en flèche de Nador sur le modèle tangerois et d'une ville du versant sud/sud-est de l'atlas ... Ksar-souk ou Ouarzazat par exemple ... une las vegas à nous qui epargnera aux habitant de ses régions d'être attachés à Meknès, Marrakech ou Agadir.

                        Commentaire


                        • #13
                          Riati

                          Grâce au montagne de l'Atlas et du Rif le Maroc dispose d'un grand chateau d'eau qui alimente un bon réseau hydrographique, cela à permis de pouser l'agriculture et l'installation trés en profondeur des terres. Ceci n'existe pas dans les autres pays maghrebin. Par exemple en Algérie les gens sont concentrés sur la bande cotiére qui regroupe la majorité de lapopulation donc cela crée une forte pression sur les terres agricoles, ajouté à cela une forte sécheresse et cela contribue à créer des villes invivables.

                          Commentaire


                          • #14
                            Entierement d'accord avec toi Riati... Rabat a un potentiel phénomémal et ca se développe tres vite tout autour.
                            Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                            "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                            Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

                            Commentaire


                            • #15
                              rabat

                              rabat a longtemps la sombre reputation d'une ville administratif morte maintenant ca change vous devrier voir les gens qui vienne chaque soir regarder le festival "mwazine" c beaux a voir (c gratuit aussi lol).....faire vivre une ville c une science vivement ca pour d'autre ville oublier (kenitra,taza,larach...etc)

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X